Semaine 24 de 2022

Bon, on va en parler d’entrée, comme ça c’est fait et on n’y revient pas, ç’a été l’actu principale de la semaine pour tout le monde : la chaleur, la canicule. Et comme tout le monde, on a chargé, et comme tout le monde on a mal dormi la nuit, et comme tout le monde ça a été compliqué. Pour ma part, j’avoue que j’ai eu de la chance. Les gros murs de ma maison m’ont préservé et je suis restée à 23°C en moyenne. Lorsque j’ai dû sortir, c’était pour rejoindre des lieux climatisés. Seules mes nuits ont été difficiles. Pour Jul, la musique a été différente… 

Je ne sais pas si c’est à cause de ces températures difficilement supportables qui tapent sur les organismes, si c’est la proximité du solstice d’été, mais les soirées (et notamment celle du week-end) ont été intenses. Comme s’il y avait un besoin impératif de profiter, de partager. À la fois de la fébrilité et du lâché prise…  Bref, on a parlé de la chaleur, voilà c’est fait, on passe à autre chose.

Lundi

Après plusieurs semaines à me faire avoir avec des lundis pourris pour cause de décompression de week-end, je me suis organisée autrement. J’ai fait en sorte d’être occupé et c’est (presque) passé comme une lettre à la Poste. 

Alice a fait ses bagages. Et posés là sur la table, les 2 objets qui sont l’essence même de ma fille. Comme une extension d’elle. Elle ne sort jamais sans. Manque seulement sur la photo son petit sac à dos Printemps de Bourges (qui m’appartenait au temps jadis quand elle n’était pas encore née) et le tableau est complet. Bien sûr on peut rajouter quelques accessoires comme une paire de Docks, une gourde en verre dans un totebag, un élastique au poignet. Et ce geste qui n’appartient qu’à elle, et qu’elle fait depuis toujours, de s’enlever les petites peaux des lèvres. 

Direction la gare de Toulouse. Cette fois, ce n’était pas les joies de l’arrivée, mais plutôt l’amertume des départs. Pourtant, j’ai lutté. J’ai fait des photos pour décentrer mon regard. J’ai observé les autres voyageurs. Leurs diversités, les expressions, leurs visages tendus vers le panneau d’affichage, les oiseaux… 

Le train avait du retard, j’ai profité du bonus de temps supplémentaire. Et puis elle est partie vivre sa vie. Elle porte bien ses 23 ans. Ils lui vont bien ses 23 ans.

Comme j’étais à Toulouse, je me suis dit que j’allais en profiter. J’avais donc calé un rendez-vous.
Un peu de marche pour m’y rendre, dans un quartier où je n’avais jamais jamais mis les pieds.

Du coup, ça avait un petit goût d’exploration bien agréable.

Et hop, terrasse avec V. Nous étions ensemble en formation, il y a 3 ans et nous avions gardé un œil l’une sur l’autre depuis. L’occasion s’est présentée ! Paf, la mise à jour ! A est passé nous faire un bisou aussi. C’était vraiment un doux merci ! Encore merci !

Je suis ensuite repartie vers le centre ville.

Un petit coup de Sephora avant de reprendre vite le métro pour échapper aux heures de pointe.

En sortant de l’autoroute, la voiture juste devant moi était très reconnaissable avec son autocollant « patte d’ours ». J’ai fait des appels de phares et Jul s’est arrêté à l’air de co-voit un peu plus loin pour me faire un bisou. C’était rigolo. Comme un rendez-vous secret.

N est passé pour attaquer la remise en état du jardin en vue de la pose du gazon en plaque. Bon, ce n’était peut-être pas la semaine idéale pour faire cela avec la canicule, je suis bien d’accord, mais on était un peu contraint dans le temps. Il faut que le gazon soit enraciné avant la Fête de l’Été.

Qui dit chaleur, dit tomate. C’est ma nourriture de base. Je crois que je pourrais en manger à tous les repas. Le combo parfait : tomate, mozza, pain, huile d’olive. Il m’arrive de varier en jetant dans le thermomo tomates et concombres pour un bon gaspacho bien épais.

Mardi

J’avais dit que je ne parlerai plus météo mais bon…

N a bien bossé et nous avons de la chance notre terre est de très bonne qualité.

Un peu de sport. C’est pas toujours, ce n’est pas régulier, mais je fais ce que je peux.

Pause. En fait, maintenant que je me lève tôt, j’ai changé mon rythme de travail. Je commence à travailler en petit déjeunant. En général, j’avance bien. Je m’arrête sur les coups de midi parfois plus ça dépend. Et je ne m’y remets (si je m’y remets) qu’en fin d’après-midi. De toute façon, depuis toujours, les après-midi n’ont jamais été productifs chez moi. Comme si mon cerveau ne consentait à bien travailler qu’à partir de 17h.

J’ai retrouvé les voisins pour le café du mardi.

Raph a fini son CAP et son contrat d’alternance, il est donc chez lui. Je suis passée boire un verre d’eau, j’étais juste à côté.

Fin de journée, N est arrivé avec les grands moyens.

Comme il lui manquait un truc, SuperMario est passé lui apporter. Il en a profité pour se rafraîchir un peu. Faudrai pas qu’il se déshydrate non plus, ma mère dirait « Faut faire boire les vieux ».

Et puis, apéro improvisé dans le jardin des voisins. On est arrivée à la bourre, mais c’était cool d’être ensemble.

Il y a eu des tentatives de cuisine inventive. Avec les frites, B a jeté une poignée de haricots verts dans la friteuse, histoire qu’on mange des légumes. C’était… Intéressant… Jul a bien aimé.

Moi ? Des mains à portée de mon objectif… Oups…

Mercredi

Boulot, boulot, boulot.

Et puis récup de voiture toute cracra à cause des 2 gouttes tombées la veille qui ont juste servi à coller la poussière.

J’avais rendez-vous chez le Dr F. À priori, je suis sur le bon chemin. On continu comme ça.

Pic de chaleur vers 17h.

Même s’ils ont décalé leurs heures de boulot, Jul était cuit. La seule chose qui le soulage quand il est en surchauffe comme ça, c’est de faire une sieste, couché sur les tomettes de la pièce du bas. Ce soir-là, personne ne pouvait s’approcher. Il y avait un vigile.

Jeudi

6h30 du matin…

Jul a bâché le jardin pour éviter que la terre ne se dessèche trop. C’est mignon hein ?

Journée prise de vue pour un nouveau projet pro. J’adore mon job.

Debut d’après-midi avec Raph pour son inscription Pole emploi. Voilà, ça c’est fait !

Et retrouvailles avec ma copine de terrasse. Nous ne nous étions pas vues depuis 6 mois, la mise à jour était nécessaire , il y avait à dire.

Arrosage, arrosage et sinon arrosage. J’entends d’ici les voix qui vont s’élever devant notre arrosage intensif des prochains jours. Non, mais quelle idée de poser du gazon en plaque maintenant ? Je suis tout à fait consciente de l’aberration écologique de la chose. Toutefois, j’en connais qui ont respecté la saison, planté au printemps et qui arrosent encore les quelques brins d’herbes qui ont bien voulu pousser. Et en plus (attention argument scabreux et de totale mauvaise fois), ça fait 3 ans qu’on a plus de jardins et que notre consommation se limitait à presque rien, donc…On a fait des économies d’eau !
Sinon, ben, on prend jamais de bain, on ferme le robinet pour se laver les dents, etc.

Vendredi

Matinée studieuse.

J’ai halluciné de recevoir ce message. J’ai trouvé ça franchement intrusif.

Début d’après-midi au frais pour s’organiser.

Passage rapide de Raph. Son style vestimentaire m’a laissé franchement perplexe.

Et… L’arrivée du matos ! 38 m2 de gazon en plaques. Au boulot !

N, aidé par son assistante de choc, s’est mis à la pose.

Et encore une fois, la magie de la Rue des 1 000 partys a opéré. Les voisins ont rappliqué spontanément. Accès par l’arrière autorisé, déchargement de camion, trajets en brouette, passage de plaque par-dessus la clôture, dans la joie et la bonne humeur. Le tout arrosé de bières fraîches et d’éclats de rire. 

Quand tout a été fini, nous sommes allés nous rouler sur ce gazon parfait de golf bourgeois.

Et puis… Tout le monde dans la piscine !! (oui, les voisins ont aussi fournis la piscine !). Quelle chance d’avoir des voisins comme ça. Merci encore à tous du fond du coeur.

Puisqu’on parle de voisins, nous y sommes arrivés un peu tard, mais c’était repas de quartier à Saint-Sulpice. Ça fait 16 ans que nous avons déménagés à Rabastens, mais nous faisons toujours partie de la fête. Et c’est top ! 

Revoir certains, retrouver les copains, faire griller des guimauves… Danser, chanter fort…

Et profiter du sens pointu de la mode de SuperMario.

Une douce, drôle, inattendue journée. En clans, comme j’aime. Et quels clans !
Toute cette joie de vivre, ce temps partagé, cette sensation d’aimer et d’être aimer.
En ce jour où justement 4 ans avant heures pour heures, le Grand Cataclysme avait ouvert la terre sous mes pieds. Pourquoi en parler ici ? Pour que cela me serve de leçon : ne jamais oublier que la vie reprend toujours ses droits.

Samedi

C’est vrai que ça va être encore plus décevant Deauville sans Trintignan… Enfin, c’est ce que j’ai pensé quand j’ai appris la nouvelle.

Petit avant/après.

Maintenant, il faut rangé, débarrassé, aménagé, décoré, etc., etc. Mais ça change tout ! On est hyper fan !

On a attendu un peu avant de sortir faire 3 courses.

Jul a croisé les nouveautés Playmobil mais comme c’est bientôt son anniversaire…

Alice a donné de ses nouvelles. C’est que… Elle est partie, 10 jours, se dépayser en Guadeloupe. Elle a l’air d’aller bien. 

J’ai terminé ma déco de fenêtres pour l’été. Comme j’arrose beaucoup derrière, je limite les arrosages devant. Ça compte non ?

Vu la chaleur, et notre fatigue, on s’est dit qu’on allait tester l’Atelier à Saint-Sulpice.
Enfin, tester c’est un bien grand mot ! Étant donné que je m’occupe de leur com, je savais déjà que c’était très bien. 
Les copains, faut absolument qu’on trouve une date, le mojito framboise était délicieux.

Beignets de calamars et petites fritures, burratta pesto et pan con tomato….

Et mon péché mignon : les beignets de fleurs de courgettes ! 

Dimanche

Réveil tôt, pour une fête des pères délocalisée.
Passage par les urnes pour faire notre devoir.

Et direction le Lot pour la journée.
Comme souvent en cette saison, il y a plein de bébés chats partout dans le jardin de Papy JM et Mamy J.

Un petit tour dans Soulomes pendant que les parents votaient. J’aime beaucoup cette église fortifiée accolée à une commanderie des Templiers. Les peintures y sont vraiment jolies. Même si elles ne sont pas aussi nombreuses qu’à notre Dame du Bourg de Rabastens, elles sont vraiment remarquables pour cette tout petite commune de 126 habitants.

Sur la place, un grand arbre déploie son ombre. Raph (qui était du voyage) s’y est posé. Évidemment, en tant que mère fan de ses enfants (Jul m’appelle Mamarazzi), ben, j’ai déclenché.

Déjeuner familial dans un restaurant italien de Monfaucon, Osteria Il Grappolo.

La chaleur et les mouches particulièrement collantes nous ont un peu empêchés de profiter sereinement.
Alors rapatriement à Serres. Sieste. Et Saint-honoré pour le goûter.

Et puis… Retour, rangement, tomate/mozza du soir et dodo !

La semaine à venir sera la dernière de ma cinquantième année… Une fin, un début… 
Un peu comme un 31 décembre / 1er janvier avec une phase bilan suivi d’une phase projet.
Je vais donc me coller à ça, histoire de me rendre compte du chemin parcouru.

Je vous souhaite à tous une excellente semaine, portez-vous bien et restez au frais.

PS : je viens de me rendre compte que j’avais complètement zappé l’article de milieu de semaine. Je vais tâcher de tenir le planning, j’ai plein de trucs à vous montrer.

3 commentaires

  1. Môman

    Hé Hé cette fois-ci ça a marché, bien reçu ta parution du lundi avec une autre adresse mail !
    L’avant/après du gazon est très parlant !
    Quant au look de Raphaël… comment dire …
    Des bisous doux pour une nouvelle belle semaine

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