L’ARLÉSIENNE

C’est un peu l’histoire de ma vie, cette arlésienne, au sens d’Alphonse Daudet. Je fais des propositions, des promesses, et puis… Il ne se passe jamais rien. Ou alors tellement longtemps après que tout le monde a oublié. Moi par contre, je n’ai pas oublié, j’y crois fort, encore, toujours. J’y crois tellement que je n’arrive pas à agir. Je commence, je ne finis rien. C’est tellement contradictoire tout ça, car par ailleurs, je m’ennuie à mourir en cette période de canicule.

Évidemment, ce blog n’échappe pas à la règle. Pour le moment, j’ai du temps (mais tellement de temps que ça en est anxiogène), je pourrais en profiter pour lui donner une direction plus affirmée. Lui donner un sens plus large que mes pleurnicheries du lundi (quand je ne suis pas en retard). Chaque fois que je fais quelque chose d’exceptionnel (youhou), je me dis : « Et hop, un article pour le blog ». Je prends même des photos en conséquence. 

Et puis… J’allais dire que la vie reprend ses droits et son lot d’obligations. Mais ce n’est même pas ça… Et je n’ai pas d’idée de ce que ça peut être… 

Alors aujourd’hui, je ne vais pas faire de promesse. Ça ne sert à rien à par m’enfermer dans un carcan qui m’éloigne de l’essentiel. Je vais juste « tenter » de mettre en ligne « régulièrement » (pliouf) quelques cartes postales et coups de cœur qui auraient traversé mon chemin sans regarder. 

Je reprends donc là où je me suis arrêtée la dernière fois : notre séjour en Provence pendant le week-end de l’Ascension. Vous aviez eu l’épisode 1 avec la visite de Simiane, puis l’épisode 2 avec les Ocres du Colorado Provencal de Rustrel. 

Voici le 3e épisode qui a bien failli ne jamais voir le jour : Arles.

C’est bon ? Vous avez la référence pour le titre ? Comment ça c’est capilotracté ? Je ne trouve pas moi…

Je vous redonne le contexte : Padou, Madou, SuperMario, K, Jul et moi pour un week-end tous ensembles. C’est moi qui avais demandé à aller en Arles. D’abord, parce que c’est une très jolie ville et qui je m’y sens toujours bien. Ville d’histoire par définition, l’offre culturelle y est toujours très riche. Et puis, je crois que je pourrais y vivre… Mais vraiment hein ! Elle pourrait même me donner des idées de fugues à rallonge…

Je me vois parfaitement sur cette petite terrasse de centre-ville.

Ou derrière cette porte… Bref, vous avez compris l’idée.

Ville ancienne, Arles allie parfaitement antiquité, classicisme et modernité.

Mais aussi tradition.

L’intérieur de la Mairie.

Partout où l’on lève les yeux…

La photo ci-dessous a une histoire : en visitant la Mairie un peu plus tôt, nous avions parlé du maire de la commune, Patrick de Carolis, et Padou disait qu’il était très proche de ses administrés. Un moment plus tard, au détour d’une rue, sa grande silhouette. J’ai juste eu le temps de shooter. Je photographie rarement les gens, je sais que ça peut poser des soucis, je n’ai donc pas d’expérience en la matière. Mais là pour le coup, cette photo est plutôt réussie, je trouve, De Carolis ou pas. 

Ce que j’aime en Arles est vraiment le mélange des genres entre ruines romaines et street art.

En s’approchant des arènes.

Quelques travaux à prévoir mais si charmante…

Quand je vous dis que photographier peut poser des problèmes : souvent, je shoote avec mon portable quand j’ai besoin de discrétion, mais là j’avais mon reflex en main et j’ai voulu immortaliser ces bouquets de lavandes. J’ai dû mettre 3-4 secondes. Pas plus… La personne qui tenait la boutique est sortie comme un diable de sa boîte. Elle n’a pas eu le temps de me dire quelque chose, j’étais déjà loin (je l’avais vue rappliquer du coin de l’œil). Et je me suis demandé pourquoi une telle réaction ? Les vols incessants ? Peut être… J’ai aussi déjà vu sur certains étalages des interdictions de photographier… Peut-être que j’ai volé l’âme de la lavande ?

Ce n’est pas commun ces devantures issues des années 70.

Je trouve l’idée belle. Si seulement…

Après les arènes, le théâtre antique qui est également toujours utilisé.

Toutefois, même si toutes ces merveilles valent de déplacement, cette fois, moi je venais pour le Luma.

Mais c’est le sujet du prochaine épisode…

Un commentaire

Laisser un commentaire