Semaine 16 de 2023

Après la semaine du rien, la semaine du pas grand-chose ? Ce n’est pas vrai en plus, il s’est passé des tonnes de trucs très bien ! Mais toujours cette sensation d’être un peu à côté et de ne pas ressentir pleinement les choses. Encore dans la plainte ?! Piouf, ça commence bien tiens !

lundi

Relecture et publication de l’article de la semaine dernière. À défaut d’avoir un rythme bien calé, j’arrive au moins à publier toutes les semaines et c’est déjà un challenge.

Rando sous un ciel bien chargé

Mais jolies photos.

Mes co-randonneuses n’en reviennent toujours pas que je photographie tout ce qui passe à ma portée. Elles ne voient pas l’intérêt, je crois. Elles se moquent un peu, me préviennent avec le sourire en coin quand nous traversons la voie de chemin de fer. C’est vrai que ça peut paraître étrange… Je comprends… 

Une belle distance pour cette sortie.

Jul avait les pieds explosés ! Trop chaud dans ses nouvelles chaussures. C’est quand même pas très beau des pieds non ? Enfin, ce n’est pas la partie la plus jolie de notre anatomie, je trouve.

Comme il faisait beau avec du vent, Jul a lavé ses draps en dérangeant Paddy qui vit dans son lit. Ce dernier a râlé évidemment d’être délogé ainsi, mais il s’est vite retrouvé une cachette. Ce chat est vraiment improbable.

mardi

S en tournée dans la Rue Émile Marty. Et un café par-ci, et un café par-là. Elle est arrivée bien bien réveillée chez nous pour… boire un café ! Fallait pas quitter la Rue des 1 000 party ! On devrait jamais quitter la Rue de la Volonté. 

Enfin, mon rendez-vous chez la Psy ! Notre dernier avait été annulé. J’avais fait mes devoirs. Et certains évènements sont remontés à la surface et ont apporté colère et frustration. Toute la semaine, j’ai essayé de composer avec ces émotions très désagréables. Vivement le prochain pour que je puisse archiver cela et passer à autre chose. 

J’ai eu besoin après cela d’un sas de décompression. 

Très vite bien accompagné.

Sur les coups de 18h, j’entends du bruit dehors… Jul qui parle, qui part, qui revient : « Ey ! bière de fin de journée dans la rue ! ». Youpi la saison des apéros de bord de fenêtre est ouverte ! On était tous là. Les qui habitent plus loin, nous ont rejoint. Les enfants jouaient autour. Ils nous ont même chanté une chanson de leur composition.

Le soleil sur les façades a retrouvé sa douceur des fins de journées du printemps. On a sorti le brasero « parce qu’on n’est pas au mois d’août quand même ». Je suis partie me coucher tôt, mais je sais que ça s’est fini tard ce petit machin improvisé et c’est une très bonne chose.

mercredi

Clan des blondes !! En petit comité et c’était bien aussi. Petit comité veut dire pas nombreux. À ne pas confondre avec le noyau historique, J étant toujours au bout du monde.

Dej’ au soleil.

Et réunion d’équipe pour la SNCF. Heureusement, les branches de lilas du voisin en soutien.

Puis terrasse pour deux bonnes heures de travail. J’ai tenu la concentration sur la durée. Ce n’est même pas ironique j’ai été vraiment efficace. Je suis un peu fière de moi là.

Alice est à Nice. Elle profite de sa grand-mère et de la ville. Ça semble lui avoir fait du bien de changer d’air.

Je sais bien que les nouilles chinoises se mangent ainsi. Mais franchement, il n’y a que moi que ça dégoûte un peu ? 

jeudi

Matinée à fond : je devais sortir une présentation de statistiques à ma cliente avant notre rendez-vous de l’après-midi.

Je n’ai pas encore sorti mes affaires d’été (de toute façon, je ne rentre plus dans rien), mais j’ai cette robe achetée il y a quelques années à Bordeaux. J’ai bien le motif, même si je suis d’accord qu’il est bien présent. Du coup, je ne la mets pas souvent. Je crains qu’elle soit too much. Elle ne m’aide donc pas à avoir confiance en moi, mais je persiste, on sait jamais sur un malentendu… Fin du suspens : Raph est passé en fin de journée… « C’est quoi ce rideau !? ». OK, bon ben c’est plié non ? 

Alice me connait bien.

Et rdv avec Las Chicas donc. On avance, on avance.

Le retour aussi de la main qui ne sort pas la fenêtre quand je roule. J’aime la sensation du vent sur la main et dans mes cheveux qui s’emmêlent. 

L’avantage des maisons mitoyennes c’est que c’est facile d’appeler la voisine.

Un micmac de voiture. A avait besoin d’une voiture le temps de la visite de la sienne au garage. Nous lui proposons l’une des nôtres. Comme elle était un peu impressionnée par leur gabarit, on la voit gênée. Alors Jul lui propose la 206 de Raph. Ce n’est pas comme si elle en avait été la propriétaire précédente et que Raph la lui avait rachetée il y a 2 ans. Bref, elle a passé la journée dans son ancienne voiture, Raph est allé travailler avec celle d’Emmy (il avait le choix avec le Partner évidemment). Et le soir, tout le monde a retrouvé ses petits ! Piouf !

Ça avance dans la pièce secrète… Il y a une dead-line depuis quelques jours.

vendredi

Quand les confettis-cœur tombent bien et forment une bouche, ça fait des bisous ? Ah ben si ! Forcément !

Remplissage de caddy chez Leclerc et ce choix incroyable… Je ne savais même pas que ça existait encore ! Mais qui porte ça ? En vrai ? Pas pour les fêtes déguisées de chez A & L.

Matinée en cuisine (youhou !). J’ai fait des petits farcis pour notre repas niçois du soir. Je sais, je sais, c’est un peu tôt pour les légumes d’été, mais j’ai fait attention à ce qu’ils viennent au moins tous de France.

Et… Rando !

Je ne sais pas si j’etais particulièrement fatiguée ou mal alimentée ou si c’est le presque 9 sur la balance qui me pèse (champ lexical) mais impossible de mettre un pied devant l’autre. Heureusement, la balade n’a pas été trop longue. On en a même fait un bout en voiture.

Ces stats ne veulent rien dire, j’ai oublié de remettre le système en route en descendant de voiture. La cata, je vous dis.

En rentrant, un grand verre de coca ! Ouai, je sais, mais là c’était un peu une question de vie ou de mort.

Dîner au bout de la rue en face de la belle glycine.

C avait donc prévu un repas niçois. C’est que c’est ses origines à lui aussi (on est trois dans cette rue, improbable). Il avait fait de la pissaladière et de la socca bien sûr. Mes petits farcis (plutôt pas mal réussi) ont fait le taf. On s’est régalé ! Enfin surtout d’être ensemble en vrai. La bouffe c’était la cerise sue le gâteau, enfin plutôt l’olive sur la tapenade !

En dessert, un délicieux crumble. C n’a pas trouvé de blettes pour faire une tourte. Il était délicieux aussi.

Au moment de partir, C m’a offert un exemplaire de son dernier-né. Hâte d’avoir le temps de le lire.

samedi

Matinée classique : marché pour Jul et grasse mat pour moi. Je ressens un fort besoin de dormir en ce moment surtout quand les pressions atmosphériques tombent et que la pluie arrive. 

J’en étais au petit-déj quand mon tel a sonné « Euh bonjour, on a une fille malade aujourd’hui et demain, tu peux être à la gare à 10h ? “ Alors, en fait il est 9h30, je suis en pyjama (ça je n’ai pas dit) faut que je me lave les cheveux (j’ai pas dit non plus) et j’habite à 1h de Toulouse, et puis j’ai des impératifs aujourd’hui donc pour là maintenant c’est raté, mais pour demain pas de problème. « Super ! C’est 6h – 13h ! » Ok… C’est ça d’être joker.

Alors c’est vrai que j’avais pas fini mon thé, mais il y avait aussi l’anniv de C qu’on a tous attendu toute la semaine. Je n’allais pas rater ça quand même. 

Jul a préparé un peu de légumes pour accompagner tout le houblon et tout le raisin qui allait se boire. 5 fruits et légumes par jour, c’est important. Quoi ? Le houblon n’est ni un légume ni un fruit ? J’en sais rien, moi, j’aime pas la bière.

Emmy et Raph de retour Du Pas de la Case ont pris le temps d’un café.

Et Pédibus jusque chez C et S.

Des trucs trop bons à manger et à boire. Il y avait de la bombe à l’ail, on m’a donc perdu dans le pot… Faut que je fasse des essais. Impossible de trouver une recette précise, mais je vais tenter l’aventure. C’est trop bon !

Sur le plan de travail, le bouquet de lilas dans son pichet sur fond de mur bleu canard, c’était sublime.

Bref, un beau moment de partage, des verres qui trinquent, des éclats de rire.

Des photos floues

Des grimaces, toujours le même… Enfin non c’est pas vrai, mais je ne vais pas vous montrer les autres grimaceurs où je vais perdre tous mes d’amis.

Le tourbillon de la vie quoi !

On n’est pas rentré trop tard pour cause de lever avant le soleil le lendemain. 

Jul avais trop mangé, moi juste ce qu’il faut (pour une fois). Il me restait de la tarte à la myrtille que C m’avait donnée la veille. OMG ! Un truc de dingue ! À refaire parce que cette fois j’ai la recette ! Elle est dans son livre.

Film de fin d’après-midi. Je l’avais vu au cinéma, pas Jul. Il a aimé. Moi… Je ne sais pas, moins en tout cas… Pas le même contexte ? Le même état d’esprit ? Sûrement. Une chose est sûre, c’est que même si j’ai la chance d’avoir un rétroprojecteur, je crois qu’il devait « urgent » (tout est relatif) que je retourne au cinéma. 

En préparant les petits farcis la veille j’avais mis de côté les chapeaux des tomates… et… j’avais aussi acheté de la mozzarella ! Enfin, mon obsession culinaire de l’été va pouvoir revenir. ENFIN !

dimanche

Réveil à 3h45 donc… Dans le métro à 5h15 à la sortie des boîtes de nuit. C’est clair que ce n’est pas du tout la même faune que les matins de semaine. Les fêtards, alcoolisés et ivres de musique. Les contrôleurs et les services de sécurité avec les chiens muselés. C’est impressionnant quand même. Enfin, moi ça m’a impressionné pas les jeunes, habitués à ce comité d’accueil. Et puis, sûrement aussi parce que j’étais la seule de toute la rame à avoir plus de 30 ans. 

Quai 9 3/4 où il ne s’est pas passé grand-chose de toute la matinée (et heureusement, je suis pas encore au point) à part le lever du jour.

Re-métro, sans mec bourré cette fois. D’ailleurs en écrivant ces lignes je me rends compte qu’à 5 du mat, il n’y avait que des garçons. J’imagine que les filles doivent préférer d’autres modes de transport plus sécurisés.

On a mangé un bout et fait couler une théière pour en avoir tout l’après-midi. J’étais cuite. Il faisait moche… Un vrai 11 novembre.

Film tranquille sans prétention qui s’est avéré vraiment sympa. Bien joué. Bienveillant sans être mièvre. Drôle sans être trop lourdaing. Quelques clichés, mais assumés. Étonnamment, je ne me suis pas endormie.

Et sinon ? Câlin de chat et tri de photos, un article « culturel » est programmé pour jeudi à 06h06. Et puis sieste quand même parce qu’à un moment debout à 3h45, ce n’est pas vraiment mon truc.

En écrivant et relisant ces lignes, je me rends bien compte que je n’ai pas fait « rien » comme je pourrais en avoir la sensation, et que c’était bien. Ce blog prend donc là toute son importance, et le « résumé de mes semaines » leur utilité. Il me rappelle que je suis en vie et que même si j’ai l’impression d’être un peu à côté, ça n’a pas d’importance parce que je respire. Il reprend aussi son sens initial, celui pour lequel il est né il a très longtemps le 28 mars 2010 : me permettre de me rendre compte que non ma vie n’est pas vide, que non ma vie n’est pas nulle, que oui je suis entourée et aimée. Que même si là tout de suite maintenant j’ai du mal à l’accepter à l’appréhender, c’est une réalité. La magie opérera de nouveau, je suis sûre et je pourrais me recentrer sur l’essentiel bientôt. Enfin, j’espère. 

La semaine à venir s’annonce un peu différente : Jul reprend le travail après 3 mois à soigner son épaule malade. Il va bien mieux et on lui a proposé pour quelques mois un poste plus adapté physiquement et sans déplacement. Si tout monde matche, il y aura peut-être négociation. 
Je me retrouve donc seule la journée et je ne sais pas encore si c’est une bonne chose. Il tournait certes autour de moi et me parlait sens cesse maltraitant mes faibles capacités de concentration, mais il etait là. 
Heureusement, j’ai un agenda plutôt bien rempli. Et pas mal de travail. Ça va peut-être me permettre de rythmer un peu mieux. On verra bien… À suivre donc !

Je vous souhaite une très belle semaine. Je vous embrasse fort.