Il y a quelques semaines, nous fêtions un Noël en retard et l’on était 8 (cette semaine-là, rappelles-vous). Du coup, quand tu fais une réunion de famille comme ça, il arrive toujours un moment où il faut occuper toute la troupe. Et en plus trouver une activité ou chacun s’y retrouve.
Alors je me suis dit, embarquons la compagnie à Aéroscopia, le musée de l’aviation à Blagnac ! Une idée comme une autre. Franchement, je ne m’attendais pas à grand-chose. J’avais vaguement regardé leur site et je m’étais dit que, quel que soit l’âge des visiteurs, les avions, ça marche toujours ! Donc, par ce beau jour de mars : dernier appel pour embarquement immédiat. Veuillez redresser votre siège et rangez votre tablette, PNC aux portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée. (j’ai toujours rêvé de dire ça).
En voiture, Simone ! Ah non, ce n’est pas ça… Mets ton fion dans l’avion ! Ça marche ?
Franchement, la surprise a été bonne. Déjà, le bâtiment est superbe. Une belle prouesse d’architecture métallique. Englobant et chaleureux, malgré les dimensions du truc. Vraiment réussi.

Tu passes la passerelle et paf ! Des avions partout, partout, partout ! Des grands (il y a même un Concorde) des petits, et même des tout tout petits qui semblent tellement anciens qu’on se demande comment ça peut bien voler cette affaire.

Le parcours est ludique avec des avions (je vous ai dit qu’il y avait des avions à Aéroscopia ? Ah bon ?) mais aussi un film qui retrace les débuts de l’aviation avec une configuration qui permet d’immortaliser une belle photo de famille sans montrer leurs museaux.

Et donc…



Comme je venais juste d’avoir mon nouveau ITruc, j’en ai profité pour faire quelques essais. Plus ou moins réussis. Pourtant les modèles étaient sympas, ils ne bougeaient pas une oreille enfin, une aille.


Et sinon…


Il était possible de rentrer dans certains appareils exposés. C’était souvent les avions d’essais bourrés de capteurs et d’électroniques. Certains cockpits anciens avaient un petit côté vieux film de science-fiction avec plein de leviers et de boutons. C’était très impressionnant. Vive l’arrivée de l’informatique quand même, la vie des pilotes et des ingénieurs a dû changer un chouïa quand même.

Y avait des grandes ailes…

Y avait des petits coucous

Y avait des pilotes un peu étranges…

Y avait un Concorde (mais je l’ai déjà dit).

Y avait des avions de chasse aussi.

Y avait des rangées de sièges qui rappellent des souvenirs.


Y avait des rikiki rikiki, et le X-wing T-65B de Luke Skywalker grandeur nature en…


Oui oui, en lego, vous avez bien vu.


Y avait des enfants intéressés. Même si évidemment ce ne sont plus des enfants depuis bien longtemps. Mais ça reste mes piou-pious à moi et pi c’est tout.

Y avait des gros moteurs et des ailles sans poil sous les bras.


Y avait encore mon troupeau d’enfants. Oui c’est les miens à moi, moi, moi ! Et je les prête pas !

Y avait des hélices de très près et des jambes qui se promènent toutes seules.


Y avait des minus, vraiment minus, minus.


Y avait des enfants confortablement installés et une marelle pour jouer. D’ailleurs, pourquoi c’est la Marelle des Aviatrices ? Y a que les filles qui sautent sur un pied pour arriver au ciel ? Improbable en 2023 non ?


Et sinon, y avait un petit jaune, des maquettes grises et des postes de pilotage bleu.



Et nous sommes entrés dans le dodu A380. Un truc de fou. Mais en me mettant bien, j’ai pu faire la photo qui vaut de l’or. Si vous la recroisez sur mes réseaux sociaux, ce n’est pas forcément que je me casse à Bora-Bora (quoique)… Et pourtant, on a vraiment l’impression qu’on est en vol, non ?

Je n’y étais jamais entrée, c’est quand même un avion incroyable. Rempli de passagers et en vol, ça doit être quelque chose.






Et de dehors, il est tout aussi impressionnant. Il ne rentre même pas sur la photo malgré le grand angle.



Encore des ailes, des ailerons, des réacteurs et des photos bizarres.


Y avait des hélices aussi. Plein.


Et encore un Concorde, parce que 2 valent mieux qu’un.

Et la Caravelle pour laquelle j’ai une affection particulière. Elle a été mon mode de transport entre mes deux familles pendant toute mon enfance quand les familles recomposées n’étaient pas encore à la mode. Je l’aimais bien. Son bruit assourdissant, et ma pochette UM en plastique dont la sangle faisait transpirer et entamait le cou.


Voilà un échantillon de mes 4 395 photos, une belle visite que celle d’Aéroscopia. Très intéressant. Et ludique. Moi, je dis que ça peut être une valeur sûre pour tout public.
Ah, et puis évidemment à la sortie, y a une boutique et devenez ce qu’ils ont ? Des playmo ! Et même une série spéciale Air France. Y en a un qui était content.

Et là, j’en vois un ou deux au fond qui lèvent la main « Euh, alors, pourquoi ce titre ? Un peu énigmatique, non ? Comment pouvez-vous justifier QUAND LES AVIONS SONT DANS TON ADN sans vous moquer de vos lecteurs ? »
Et bien, figurez-vous que les avions font parti de la famille. Mon grand-père travaillait dans le transport fret et les avions étaient son quotidien, tout comme mes parents. Et puis moi, j’ai fait mes premiers pas dans l’allée centrale d’un avion. Je suis partie avec l’hôtesse en poussant le chariot et je suis revenue toute seule comme une grande. Et enfin, il y a mon oncle aussi qui a passé plusieurs années au sein de la firme toulousaine et il n’était pas mécano.
Bref, les avions et nous donc… Et puis je ne sais pas vous, mais quand même c’est assez incroyable ces énormes bestiaux qui s’élèvent dans les airs.
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