On était le 26 janvier

Oui ? Et alors ? Il y a un 26 janvier tous les ans. Ce n’est pas un scoop ! Sauf que maintenant le 26 janvier est pour moi une date particulière.

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, cet été quand nous étions au bord de la piscine avec les cousins, H me répétait sans cesse : « Emmagasine de l’énergie, prend tout ce qu’il y a prendre, pour t’en souvenir le 26 janvier quand tout sera sombre et froid ». J’avais suivi son conseil, profité pleinement de nos vacances et matérialisé cela par un galet. Un pour eux, un pour nous.

On est bien d’accord que le galet n’est là que pour faire la blague. Toutefois en posant mes yeux sur le mien ce matin (comme tous les matins) je me suis dit qu’il était le temps de faire un point sur mon état et mes évolutions depuis le mois d’août. 

Pourquoi pas une rétrospective depuis le 1er janvier 2022 me direz vous ? Parce que je l’avais bien commencé cet article. J’avais même appelé cet article « Ton heure a sonné, vieille canaille » en parlant de l’année écoulée. Ainsi, j’ai résumé les 3 premiers mois de l’année avec la ferme intention de me mettre le nez dans mes évolutions comme on le ferait en tombant dans du caca. Sauf que tout le passage sur mon séjour au Château m’a piqué fort. Me voir ainsi (j’avais sélectionné les images) m’a replongé dans la fange où je n’avais absolument pas envie de retourner. Alors, comme souvent quand quelque chose m’emmerde, j’ai laissé tomber. Je n’y ai plus repensé.

Mais aujourd’hui 26 janvier, un petit bilan s’imposait quand même. 

Pour commencer, j’ai réussi à la conserver cette énergie de l’été ! Avec des hauts et des bas forcement. Comme tout le monde en fait. Ça a été discret au début puis je me suis remise à fonctionner avec plus de fluidité. C’était un peu étrange au départ : « Quoi ? Je peux prendre une douche ET faire à manger ? » J’ai eu l’impression de vivre des 1res fois pendant plusieurs semaines : « Quoi ? Je peux me lever avant 8h ET marcher 10 km avec le club de rando ? »

Vous allez me dire que ce n’est pas cette histoire de 26 janvier et de vacances au soleil qui sont à l’origine de cela. Évidemment que non. Les nouveaux traitements, la thérapie EMDR m’ont permis de sortir chimiquement de celle dont on ne doit pas dire le nom.

Il était temps d’ailleurs que mon amie si toxique, Dépression de son petit nom, parte se faire cuire un œuf ailleurs. Après 5 ans collée à mes Basques. Ma plus grande peur ? Faudrait pas que cette s**ope entende son nom et ramène sa fraise, j’ai plus envie de la voir. En même temps, personne n’en a jamais envie d’elle non ? 

En tout cas, aujourd’hui, je suis capable d’apprécier et de capitaliser sur tous les moments de ma vie. À quelques exceptions près, mais j’y travaille âprement. 

J’ai retrouvé un rythme de travail presque normal et fluide. Ma concentration revient très doucement, et je m’entraîne tous les jours (le premier qui me dit que je suis vieille je le mords !).

La régularité de mon agenda avec le clan des blondes, la rando deux-trois fois par semaine, les rendez-vous médicaux, les apéros-dîner-fêtes, les voisins de la rue des 1000 partys et de Saint-Sulpice, les samedis matin du clan de la crèche, la présence de Jul à la maison, Raph et E, Alice et le Chat pas loin, tous les membres de la famille même s’ils sont plus éloignés physiquement, les Rabastinois d’en haut et ceux qui ne rentrent dans aucun clan, mais qui n’en sont pas moins important, bien au contraire, la Meute de chats, mon boulot et les gens que j’y croise, et ce blog m’aident à avancer sans crainte dans le calme et la douceur. C’est tellement plus reposant et constructif. 

Oui, je sais, je ne devrai pas me reposer autant sur les autres parce que le jour où ils ne sont plus là, c’est la cata. Sauf, que je ne me repose pas, j’apprécie et ce n’est pas pareil. Je travaille sur ma dépendance affective et ça avance bien. Vraiment très bien. Mais j’ai aussi conscience que je suis un animal social. Je suis bien si je suis entourée. C’est ainsi. Je ne peux quand même pas renier tout à fait ce que je suis pour rentrer dans la case « convenable ». De toute façon, je ne serai jamais « convenable ». Autant mettre mon énergie ailleurs pour que ce soit plus bénéfique pour moi. 

Alors voilà j’en reviens a la question du début : est-ce qu’en ce 26 janvier où il fait sombre et froid, j’ai suffisamment d’énergie pour passer l’hiver ? Et bien oui ! Et carrément doublement immensément oui !

Le contrat est rempli ! Merci H et F de m’avoir aidé à garder espoir.  Finalement, c’est bien d’avoir un galet dans sa vie. Et un H et une F aussi. Mais ça nous le savons tous les 4 depuis longtemps. D’ailleurs, j’ai pensé à eux toute la journée et j’avais l’intention de leur envoyer un message avec le lien de cet article, ils m’ont devancé, bien sûr j’en ai été très touché.

Merci à vous tous d’avoir été là pendant tout ce temps. Merci de votre amour. Merci de votre présence.

Évidemment, ce n’est pas fini ! Vous êtes prêt pour de nouvelles aventures ? 

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