Semaine 29 de 2022

Venue de très loin dans nos souvenirs de cours de géographie au collège, il y a la Diagonale du Vide. Vous savez, c’est cette bande de territoire qui part de la Meuse et qui se termine dans les Landes en passant par le Massif central. Il n’y a personne (ou plutôt pas grand monde) et il ne s’y passe rien (ou presque rien). Et bien, on peut dire, je crois, qu’ici cette semaine, nous avons incarné parfaitement le concept. Il n’y a eu rien, rien et sinon rien…

Allez, je détaille le rien !

Lundi

Je sais bien que c’est l’été et qu’il fait chaud et que c’est normal (d’ailleurs, je me plaindrai au mois de décembre de ne pas en avoir assez profité), mais avec la canicule on a développé une espèce de psychose de la température et le thermomètre est devenu notre meilleur ami.

En même temps 26°C à 8h du matin…

Écriture de l’article de la semaine en direct du jardin parce que j’en ai marre d’être enfermé tout le temps.

Et puis à 20h40…

Une photo floue ! Il y avait longtemps ! J’étais un peu tendue à cause de la température, un peu frustrée de ma non-activité de la journée. Jul était parti se coucher pour cause de réveil à 3h45. J’étais un peu chafouin… La photo est ratée, mais elle est jolie, je n’ai pas tout perdu.

Ces mots de Darrieussecq croisés par hasard… Cette histoire d’écriture me tourne autour cet été. Écrire.
Écrire plus qu’ici.
Écrire différemment…
Écrire pour continuer à vivre…
Aimer viendra après… Chaque chose en son temps.

L’état de Jul a empiré. Pour qu’il demande à être soigné, il fallait que sa toux soit vraiment importante.

Mardi

Rendez-vous à la banque pris pour le lendemain, il y avait des ajustements à faire.

Matinée studieuse.

Et réception de colis pour les voisins.

Et là, vous vous dites : « Non, mais, ça va pas ? Elle ne va pas nous parler de tous ces gestes du quotidien qu’on fait sans y penser quand même et dont on se fout ? » Aah ben si en fait… Si je ne matérialise pas ces moments justement, je me sens encore plus dans le Rien… Et franchement, je ne me vois pas être encore plus rien que rien, encore plus vide que vide…

Je ne sais pas si vous avez vu, mais il a maintenant un nouvel article en milieu de semaine. Houlala, une seconde matinée d’écriture ! Va falloir que je fasse attention à ne pas me fouler le poignet quand même !

Passage de Raph pour débriffer l’EMF de Barcarès. Sans surprise, il était ravi.

Jul est rentré du boulot complètement cuit, avec la voix de Barry White.

Et là, le verdict a été sans appel.

Il a fait semblant d’être mort. Vous êtes d’accord qu’il n’est pas très crédible quand même. Même le chat n’est pas dupe. Alors, il s’est levé et a boité (pardon, ça c’est une private joke familiale.)

Je me suis mise en tête de vider les placards et les congélateurs, histoire de renouveler les stocks de façon peut être plus saine (euh, je ne suis pas sûre du dernier argument quand même…) 
Bref, il y avait dans mon frigo des Panisses. Alors, hop, et on a eu l’impression de passer la soirée à Nice.
Pour ceux qui ne connaissent pas, les panisses sont fabriquées à partir de farine de pois chiche (comme la socca). On fait une pâte en mélangeant farine et eau. On laisse « sécher ». Et on fait rôtir dans de l’huile comme des frites ou à la poêle en fonction de la forme que l’on souhaite. Le secret ? Plus il y a d’huile, plus ça croustille, plus c’est bon ! 

En allant arroser chez les voisins, le petit mot doux.

Et soirée au frais. Le Covidé a eu le Covid tranquille. Pas de fièvre et pas courbatures. Pas de fatigue. Ça ne l’a pas vraiment empêché de vivre. Il a seulement craché ses poumons et les clopes qu’il n’a jamais fumé à intervalle régulier.

Mercredi

Passage express de S venue pour prendre des nouvelles. Pour le coup, elle savait de quoi elle parle, elle avait eu le Covid 15 jours avant.

Toute cette histoire faisait de moi un cas contact. Mais en même temps, tout le monde est cas contact en ce moment. Et puis, j’avais trop besoin de ma séance chez la psychologue. Dans sa salle d’attente, il n’y a pas qu’un hublot qui ouvre sur la vie, il y a aussi une sortie vers le ciel.

Je vous en parlais plus haut, j’essaie maintenant de publier ici en milieu de semaine un article un peu différent sur les lieux que j’ai visités, de bonnes adresses, les trucs que j’ai aimés (ou détestés). Je vous laisse y jeter un œil de temps en temps. Aucun partenariat commercial, je ne suis pas assez siliconée pour ça.
Cette semaine, je vous embarque en Arles. J’aime cette ville d’un amour passionné.

Changement de spot du matin, histoire de ne pas s’ennuyer.

Les mots de Marie Robert pour bien commencer la journée. Toujours si juste. Peut-être (sûrement?) est-elle à l’origine (avec quelques autres) de mon envie de me mettre à jouer aussi avec les mots. En tout cas, elle me montre qu’il est possible de retrouver l’enthousiasme.

Dans l’après-midi, rendez-vous à la banque donc et en sortant tête-à-tête avec A qui n’a pas eu peur de mon statut de cas contact. Très agréable moment dans ce nouveau salon de thé à Saint-Sulpice. Et hop, une nouvelle adresse dans mon répertoire des possibles.

Jeudi

Ce qui est sympa quand tu es d’arrosage et de nourriture de chats, c’est que tes pieds atterrissent sur des sols différents. Et celui-ci est particulièrement photogénique, je trouve.

Jul était Covid certes, mais pas échoué au fond de son lit. Il s’est mis à l’habillage de l’escalier qui attendait sagement son tour depuis la fin des travaux. Il aurait bien bricolé dehors, mais vu la température, il s’est rabattu dedans. Franchement, il y est allé tranquillement.

Il a bien fallu que quelqu’un aille au ravitaillement… Et… Évidemment.

Du coup, j’ai pris des munitions.

Les cheveux de Jul étaient très très très longs. Il a fallu que je joue encore de la tondeuse. Comme je déteste ça !

Et puis spot du soir. Franchement, je suis tellement contente d’avoir retrouvé mon jardin.
Euh, vous avez remarqué ? Je me suis trompée… J’ai pris du coca classique et franchement ça ne va pas du tout du tout. J’ai l’impression d’entretenir mon addiction au sucre encore un peu plus et de creuser ma propre tombe. Mais comme je n’ai aucune volonté…

Alice a appelé. Elle passait la semaine à Paris pour un congrès de Géographie. C’était sympa de l’écouter raconter ses aventures.

Et le ciel du soir.

Vendredi

Y en a un qui est ravi de la présence de Jul. Les câlins du matin n’en finissent pas.

Quand je vous dis qu’il a été efficace.

Passage de Mumu après son rendez-vous chez le coiffeur. On ne s’était pas vu depuis longtemps donc… Mise à jour ! 

Et puis, elle m’a dit tellement de bien de sa coiffeuse que j’ai pris rendez-vous moi aussi.

J’avais acheté des pains à burger la veille, alors j’ai proposé à Raph de venir manger avec nous.

Il est reparti avec un doggy bag, il était ravi. Et moi, je suis dans mon rôle de mère nourricière qui s’occupe de la santé de son petit. Jeunes adultes, nous rentions toujours de chez nos parents les mains pleines de victuailles. Je trouvais ça attendrissant. Aujourd’hui, c’est mon tour de remplir les bras. Ça s’est fait naturellement presque instinctivement. Est-ce ça la transmission ?

J’ai voulu photographier Aki pour illustrer mon message aux voisins. Elle ne s’est pas vraiment laissée faire.

Samedi

La double box de MyLittleBox est vraiment top ! Les produits sont incroyables. Tests en cours.

Petit à petit le covidé monte l’escalier.

Houlala, un peu de grande cuisine !

Jul n’a pas pu faire le marché, du coup (paraît qu’on a plus le droit de dire « du coup ») je suis allée au Verger de Foncoussière.
Et pourquoi ne suis-je pas allée au marché, moi ? Parce que je n’avais pas envie de porter à bout de bras 10kg de fruits et légumes jusqu’à la maison. Et pas pour autre chose, figurez-vous !

Et sinon…

Mes genoux ont souvent été squatté quand même.

F, de retour du Mexique, est passé nous raconter son périple. Et la soirée a été douce.

Cette photo est… Comment dire ? À la fois, inutile, improbable, presque gênante et en même temps un brin fascinante…

Dans l’escalier, doucement mes maisons-déco remontent marche par marche.

Je suis sûre que là vous êtes en train de vous dire : « C’est pas le tout, mais qu’est-ce qu’elle a foutu de toute la semaine ? Parce que franchement, elle ne s’étend pas sur la question quand même… » Ben, en réalité, j’ai lu, lu et lu encore… Et entre autres j’ai fini le Grimaldi commencé la semaine dernière. Évidemment, il a fait le taf. Grimaldi, Dicker et Delerm (Philippe), dans des styles complètement différents, c’est toujours bien. C’est doux pour le cerveau. Ça fait jamais mal.

Dimanche

Dimanche matin tranquille.

Un nouveau bouquin de commencer. J’avais déjà lu le début et puis abandonner par manque de concentration. Cette fois, mon objectif c’est d’aller au bout.

Bon, vous l’avez compris, mon obsession alimentaire de la semaine était glacée.

Raph est arrivé en trombe ! Plus de machine à laver et des lessives hyyyyper urgentes à faire.

Pourquoi plus de machine me direz-vous ? Ben, pour ceux qui ne le savent pas encore, Raph et Léa, c’est fini. Raph garde l’appartement et Léa a déménagé ses affaires ce week-end. Dont la machine à laver… C’est comme ça, c’est un peu triste, mais c’est la vie, c’est leur vie.

Comme il avait bien avancé, Jul a dit « stop pour aujourd’hui! c’est dimanche ! ».

Alors, on a tiré les rideaux, et film.

J’ai pas aimé, trop attendu, trop prévisible.

L’arrivée du Tour de France. Parce que quand même ! #maurice

Lors du week-end de l’Ascension, nous étions allés à Simiane (l’article sur le village est là). Padou et Madou y sont retournés et ont visité la Rotonde. Je crois qu’il va falloir y retourner.

Film du soir, bien plus intéressant, et dans la mise en scène, et dans les sujets abordés.

Voilà donc le récit de cette semaine du Rien…
Va falloir rebondir sur la prochaine que j’espère un peu plus stimulante.

Qui vivra, verra…
(ouh la belle phrase de conclusion de m**de)

Je vous embrasse fort.

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