Semaine 15 de 2023

Plus d’idées pourries ? Plus de larmes ? Mais ? Mais ? Est-ce qu’on aurait sorti le cul des ronces ? Aaahaaaah !

lundi

Un lundi qui ressemble à un dimanche. Mais en même temps avec l’un en arrêt maladie et l’autre en free-lance qui travaille quand elle veut, ça ressemble un peu à une vie de retraité cette affaire, alors dimanche ou lundi pour le coup… 

Ma gardienne de chat qui appelle au secours : « Tu aurais du faux sang ? » Évidemment que j’ai du faux sang ! Et là, vous allez me demander pourquoi j’ai un truc pareil dans mes affaires ? J’ai des trucs bien plus improbables encore dans mon carton à déguisement. Et franchement, le faux sang c’est la base.

Ah ben tiens, je vous en parlais ici de mon beau Rosier de Banck. Voici sa dernière floraison avant exécution pour cause de travaux…

Autre souvenir improbable. La broderie de ce sweat que j’ai réalisé il a quelques années. C’est vraiment moi qui ai fait ça ? Alice le porte encore, c’est drôle. Mais vraiment, vraiment ? C’est vraiment moi qui ai fait ça ?

Un SuperMario qui passe, boit un café, et après avoir étudié l’itinéraire est reparti avec Jul sur leurs destriers d’acier.  

Moi, je suis restée au calme. J’avoue que je ressors du torrent de larmes des semaines écoulées, courbaturée et fatiguée physiquement (et accessoirement avec 4kg en plus, mais c’est un détail). Comme s’il fallait que je me pose, que je me repose. 

Du coup, comme j’étais sur l’article de la semaine dernière, j’ai dû aller faire un tour sur La Vraie Vie du Poulailler et j’ai jeté un œil sur les statistiques de lecture. Et bien figurez-vous que La Vraie Vie du Poulailler, ancêtre de Capable du Meilleur, qui n’est plus alimenté depuis le 22 juillet 2019 a encore entre 40 et 50 visites par jour en moyenne ! Alors qu’ici nous arrivons péniblement à une trentaine de vue… J’ai beau me dire que ce ne sont que des robots, je m’étonne, je m’étonne. Mais là comme ça je n’ai pas vraiment de solution.

D’ailleurs est-ce bien important tout ça ? C’est pas faux.

L’article de la semaine dernière donc.

Dans la douceur printanière.

Des Granola ? Ben oui des granola.

Les garçons sont revenus en fin de journée heureux heureux heureux.

Dans la liste de tous les trucs qui se sont fait la malle depuis que j’ai lâché la barre, il y a ma « main verte ». Les pauvres plantes de la maison et du jardin font comme elles peuvent pour survivre. Jul leur donne un peu d’eau, mais moi j’avoue que je n’y pense absolument plus.
Et bien figurez vous que celle que j’aime le moins (je la trouve moche, ce n’est pas de sa faute) est celle qui se porte le mieux ! Voilà qu’elle fleurit, incroyable!

Jul au basket et pour moi pâtes au gomasio, huile de sésame et sauce soja sucrée. Quelle bonne idée !

mardi

Au petit-déj’, Jul m’a présenté la rencontre qu’il avait faite la veille sur le terrain. Après recherche, c’est une Courtilière ou Taupinette. Cette charmante bestiole qui fait quand même 5-7 cm de long est, paraît-il, une alliée pour la biodiversité. Mais par contre, elle bouffe toutes les plantes et les légumes du jardin par la racine. Pas forcément l’animal le plus sympa donc. Quant à savoir ce qu’elle faisait sur un terrain de basket… Une fan de dunk peut-être.

De l’écho dans le frigo alors… Oui, oui, il y avait un Moaï chez Leclerc.

Déjeuner au soleil entre glycines et fraises.

Première fraise, première crème chantilly ! Ah ben non, de la crème il y en a toute l’année dans cette maison.

Il a parfois des photos improbables à faire.

Et sinon gaufrettes. Et après, je m’étonne de ressembler à un loukoum.

Par hasard, le film du soir. Je ne l’avais jamais vu en fait. Comment dire ? Ça a vieilli, non ? 

mercredi

Mercredi dit « Clan des Blondes » ! J et son chéri n’étaient pas avec nous mais en voyage au bout du monde. Ils nous ont envoyé un peu de petites monnaies. 

On a bien travaillé sur les sujets en cours.

Bien aidé par du chocolat, parce que c’était Pâques quand même bordel. 

En parlant de Pâques, dans notre boîte aux lettres, un petit paquet. Tiens, c’est intrigant… Oh, un œuf en chocolat ! Bon, ok, c’est de la pub mais c’est réussi, ça a capté mon attention. 

J’avais promis à F de passer voir son grenier. J’ai donné mon avis sur la question, fais quelques photos, et papoté devant une tasse de thé. 

En milieu d’après-midi midi, j’ai filé à mon rendez-vous hebdomadaire avec A. Des gâteaux du thé… Forcement. Laissant F et Jul en grande discussion.

En rentrant, je suis passé devant la boulangerie… 20 min à papoter avec le boulanger. Il est top. Il a plein d’idée. Il mérite vraiment de réussir.

Et pas de Jul dans la maison. J’appelle… Jusqu’à ce qu’il me réponde de… chez la voisine ! Bon ok, j’y retourne ! Et re thé pour manger avec les croustades. On était toujours autour de nos tasses quand Alice a appelé. Elle était déçue de ne pas avoir été retenue pour la bourse de thèse au Canada. F qui connaît bien le système d’attribution lui a expliqué que ses compétences n’étaient pas en cause et que ce type de décision relevait plus de la politique qu’autre chose. Depuis, Alice a rencontré sa directrice de mémoire et elles travaillent sur d’autres pistes d’écoles doctorales. Elle est déçue forcément, mais elle rebondit déjà. Elle peut être fière d’elle, de son parcours. Je le suis en tout cas moi, fière d’elle.

Raph et Emmy sont passées. Cette pauvre bête n’a vraiment jamais de câlins. Enfin, surtout, Raph lui fonce dessus dès qu’il arrive. Il aimerait bien nous le voler pour son chez lui, mais il est assez rationnel pour comprendre qu’Orion ne serait pas heureux loin de la Rue Émile Marty. 

jeudi

Comme si le printemps ne pouvait pas rester plus de 3 jours ! Déjà, que la pluie était déjà revenue depuis la veille, que franchement les basses pressions, moi ça me plombe, à présent il faisait aussi un froid de gueux ! Alors feu dans le poêle et câlin de chat (mais ça, c’est tous les matins).

Un dèj à 3, qui finalement s’est fait à 2. Mais c’était très bien aussi. Avec F, nous avons refait le monde (pas le même que celui de la veille, on a de l’imagination) et mangé des gâteaux, et refait le monde, et…  Ou ça ? À la Dilettante évidemment, le lieu s’y prête vraiment. 

Fin d’après-midi à l’anglaise. Faisait tellement froid.

Après réflexion, je me suis dit qu’il était peut-être temps que je renoue avec mon habitude de faire des articles « plus culturels » ici. Alors, j’ai mis en ligne les photos faites à Puycelsi le week-end dernier.

C’est par ici si vous avez raté l’info.

Moi, je sais qui a lu l’article de Capable du Meilleur depuis la Corée ! Et ce n’est pas un robot mais une jolie Blonde !

Films soir.. Pourri de chez pourri de chez pourri. Beurk. Oui, carrément. 

vendredi

Gris et froid ? Oui, je fais la gueule aussi bien que mon chat.

« Quoi ? Je fais la gueule moi ? Pas du tout ! Laisse-moi donc dormir s’il te plaît ».

Et sinon ? Ben pas de rando vue le temps alors séries et Malaussène. Il y a eu beaucoup de Malaussène d’ailleurs cette semaine et ça, c’est une bonne chose !

Jul a dit : « Tu veux manger quoi ce soir ? » Une grosse pizza pleine de fromage !

samedi

S m’a proposé un projet sympa pour dans quelques semaines. Je suis ravie ! Du coup, j’ai lancé sa musique. Jul a trouvé de suite de quel groupe on parlait. 

Malaussène au soleil. Et une petite sieste aussi forcément.

Raph et Emmy de passage.

Je devais faire trois courses, j’ai donc traversé la ville slalomant entre les manèges de la fête foraine. Il y avait des enfants partout.

Risotto aux asperges, le premier de la saison. Oui, oui, un vrai avec oignons et vin blanc.

Et puis SuperMario et K sont arrivés pour une soirée à thème. On a préparé l’apéro et rempli les bols de risotto et… 

Et hop ! The Voice sur grand écran ! Une première pour nous et une habitude pour eux. C’était très bien. Drôle, souvent. Bien moins niais que ce que je pensais. Je crois que je pourrais même m’attacher à certains protagonistes. Après, je crois que la clef du succès c’est quand même de le regarder en équipe. À réfléchir pour les prochaines éditions.

Et ce gâteau de chez Durand à Saint-Sulpice était incroyable !

dimanche

Le projet secret de Jul : la pièce Playmo. Sauf que ce n’est pas vraiment un projet secret. Il avance bien. 

Le lilas du jardin du voisin sent tellement bon. B m’en a coupé quelques branches.

Le soleil et la chaleur sont revenus alors vitamine D et linges qui sèchent à l’air libre. C’est ça aussi la vie. 

Goûter à Mezens dans la maison que L retape avec talent. Les lieux ne sont pas finis, mais les volumes sont beaux. Et depuis le temps qu’on en entendait parler de cette baraque, c’était sympa d’aller y jeter un œil.

A avait prévu des gaufres, du café, du jus de pommes. J’avais fait une brioche. Le moment était doux.

On avait pris la moto, Jul a fait un petit détour pour rentrer. La balade a été agréable malgré un grand vent méchant.

Jul a planté 6 pieds de fraises dans un carré enfin libéré des matériaux qui s’y trouvait. J’espère qu’on aura vite un petit bol de fruits. Et surtout que les limaces ne seront pas plus rapides que nous ! Deux énormes hérissons viennent manger les croquettes des chats tous les soirs, ils pourraient bien nettoyer le jardin des nuisibles quand même. Ce serait la moindre des choses en échange du gîte et du couvert.

Et puis ça a été moins quart, l’heure de l’apéro. Les nouvelles Menguy’s soufflé Peanut Butter sont incroyables. Et elles sont locales !

Et une fin de dimanche somme toute tres classique. Avec écriture de cet article et Iron Man 2. Pas le film du siècle non plus. Je crois que je deviens difficile… Ou que je n’ai plus d’empathie… Ou les deux… C’est ça, les deux.

C’est ainsi que cette semaine de rien se termine. Mais enfin, de rien, de rien ? Il s’est quand même passé des trucs sympas non ? Oui, oui, et heureusement ! D’ailleurs, le Rien n’est pas ici dans un sens négatif. Ce n’est pas un abysse, mais plutôt une stabilité. Si seulement je pouvais aussi ressentir des pics en plus des abysses et des riens, ça m’irait mieux. Mais ne soyons pas trop gourmandes… C’est bien connu, c’est d’ailleurs ma gourmandise qui me perdra.  Enfin, en écrivant cet article j’ai pris conscience des kilos de sucre que j’ai ingurgité. Tu m’étonnes que la balance s’affole. Je ferais bien de m’affoler aussi… Allez, chaque chose en son temps, je ne peux pas tout faire..

Je vous souhaite une semaine de beau soleil à tous, je vous embrasse très fort. 

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