Semaine 14 de 2023

Vous vous souvenez du naufrage de la semaine dernière ? Et bien, ça été pire ! Jusqu’à ce que…

Lundi

Réveil de bon matin pour un petit déjeuner d’entrepreneurs locaux. Le réseau vient de se monter et j’ai été sollicité (moi ? Vraiment moi ? Ben oui moi…) pour l’intégrer. Juste de l’autre côté du pont à Couffouleux, au « week-end », rencontres, cafés et viennoiseries. Ce type de rendez-vous est toujours enrichissant. Je serai, bien sur, de la prochaine réunion avec plus de fougue et d’entrain cette fois, j’espère.

Dans cette maison, il y a toujours eu des règles à table. Pour les enfants, pour la Meute… Je crains que comme il n’y a plus d’enfants, ce soit le bordel… Alice dit que tout se perd ma bonne dame. 

Ce n’est pas que j’avais beaucoup d’énergie, mais il ne pleuvait pas alors, rando. Mes co-randonneuses sont toujours explosées de rire lorsque je photographie les rails en particulier ou les fleurs, la vue, en général. Comment leur expliquer l’utilité de la chose, de mon mode d’expression ? Peut-être aussi que je vais continuer à les laisser rire, sans me justifier. Après tout si ça leur fait du bien. 

Belle distance pour quelqu’un au bout du rouleau…

Un drôle d’itinéraire.

Comme ça fait longtemps que je me plains d’avoir mal partout, Jul a dit : « Pourquoi tu n’utilises pas mon rouleau pour détendre les muscles ? ». Mouais, bof… « Attends, je te le fais ! » « Arrrg, mais non ! Ça fait mal euuuh ! » Bordel, il m’a tué !! Et j’étais de toute façon tellement tendue que le résultat n’a pas été flagrant. 

Le nouveau « chantier » de Jul, aménager la PlaymoRoom dans l’ancienne chambre de Raph. Il a, dans un premier temps, trié, trié, et encore trié.

Il a fait des découvertes improbables… Qui avait offert ce truc à Raph hein ? Qui ? 

La soirée ? Liquide…

Mardi

Passage du Rabastinois d’en Haut le temps d’un thé.

Découverte encore. Cette bête qui doit bien faire 30cm. Dommage, le plastique a vieilli (c’est pourtant un Papo) et il colle. Il a rejoint ses potes dans le bac.

L’écriture du résumé de la semaine dernière a été difficile à redire vu mon état. Et en le relisant, je me rends compte de tout ce que j’avais à dire… Désolée d’avoir été si soûlante.

Poursuite du rangement : J’ai eu peur un instant que Jul trie les legos par couleur !
Il a fait une découverte dans un des bacs. Il l’a laissée. C’est tellement mignon. 

Je l’ai laissé avec ses briques en plastique et j’ai rejoint A au Café des Sports. Elle est revenue parmi nous depuis quelques jours et c’était bien de la voir.

En suivant, rendez-vous avec J. C’est qu’elle partait au bout du monde (pour de vrai) quelques jours après, et il fallait quand même bien qu’on se voie rien que toutes les deux avant. Du thé, des gâteaux, etc., etc., à la Dilettante. 

Encore une trouvaille ! C’était avant que Apple m’ait rendu addict. On a mesuré, il fait moins d’un quart de mon ITruc actuel.

Et sinon ?

J’ai remonté les antidépresseurs pour voir si c’est le problème. Parce qu’à part la chimie qui se détraque, je ne vois pas ce qui peut clocher pour que je sois dans cet état-là. Faudra quelques jours pour que le médoc fasse effet, on verra bien. Pas de panique, ces diminutions et ces augmentations sont vues avec le Dr F, ce n’est pas au petit bonheur la chance. C’est déjà bien assez le bordel comme ça.

Mercredi

Clan des bondes. Un peu à côté. Un peu en parallèle. Mais quand même là.

Et… Et si ça avait été pour rejoindre les Malaussène… Mais même pas… Juste scroller sans but.

La déception la plus totale !! En fait, les Daft Punck étaient moches !!!! Mais non c’est pas possible ! Remets ton casque mec, et refait de la musique !  
Si si, j’ai bien compris que les casques leur pesaient, mais m’en fous moi ! Z’ont qu’à en prendre un plus léger ! Et puis, je suis égoïste, je veux que les Daft Punk se reforment et puis c’est tout ! Avec ou sans casque. Et même s’ils sont moches…

Et sinon ? Tentative de plus ou moins réussi d’anticiper le boulot.

Jeudi

Faisait plus chaud dehors que dedans.

Quoi ? Les cordonniers les plus mal chaussés ? Carrément, mes réseaux sociaux pro sont presque à l’abandon. J’ai passé un peu de temps dessus histoire d’être un peu présentable.

On a prêté une de nos voitures à l’un de nos voisins, pour nous remercier, il est arrivé avec une boîte de cookies matcha incroyablement bon. On a eu beau prendre le temps de les déguster, c’était irrésistible, et on les a dévorés en deux deux.

Passage d’E en vacances chez ses parents. C’était sympa de le voir lui aussi. J’étais au fond de ma couette à peine réveillée de la sieste et toujours amorphe, mais ça m’a fait plaisir de le voir. 

Ce n’est pas bien, hein ? Mais je tente de doser comme je peux entre mal-être et réconfort.

Sinon ??

Ah oui ! gaufrettes aussi…

Vendredi

Il avait neigé dans le salon à notre réveil. Des plumes partout ! Mais pas de tête, de corps, de bec… Et les suspects dormaient profondément à leur place habituelle. Il serait peut être temps qu’ils apprennent à passer l’aspiro quand même. 

J’étais debout de bonne heure, car rendez-vous avec l’Ostéo. Depuis plusieurs mois, j’avais l’impression d’être coupé en deux, comme si mon bassin était figé, gelé. Elle a travaillé le truc. Ce n’est pas encore ça, mais ça circule un peu mieux a-t-elle dit.
Oui, D j’étais chez toi. Mais pas toi ! Tu n’y es jamais le vendredi !

Et après, ben pas d’effort, pas d’excentricité ! Comme ci j’allais partir pour le Trail du Mont-Blanc là tout de suite ! Alors, Malaussène, pour pas prendre de risque. 

Les enfants sont passés chercher la voiture et m’ont apporté des fleurs. C’était adorable. Merci encore. 

Et sinon chat…

Samedi

Les enfants avaient pris la voiture, car Raph changeait de canapé. Quand il a emménagé, il était parti avec le vieux que nous avions ici et qui avait plus de 20 ans. On lui en a donné un autre, et il a livré le sien chez quelqu’un d’autre. C’est bien quand les meubles circulent comme ça. 

Bon, pour tout avouer, ce samedi fut le pire, du pire, du pire… Les larmes et même les sanglots avant de poser le pied par terre. C’etait dommage, mais impossible de me rendre avec tous les voisins à la fête d’anniversaire de l’une d’entre nous.
Non, vraiment pas possible. Je me suis fait violence toute la journée pour ne pas sauter de la falaise (oui, je sais, y en a pas de falaise, Rue Émile Marty, heureusement). Mon réflexe (et mon salut) a été de travailler. Enfin, essayer de travailler. J’ai mis 5 heures, ce que je fais habituellement en 3/4 heures. Bref… 

Jul venait régulièrement jeter un œil. Et puis, les voisins qui me connaissent bien, et qui n’étaient pas dupes du : « Virginie ? Oh, elle a beaucoup de travail, elle viendra quand elle aura fini » sont passés me voir. J’ai pleuré sur leurs épaules. Avec un peu de chance, ils ne m’en voudront pas. 

En fin d’après-midi, après une bonne douche, j’ai fini par montrer le bout de mon nez. Il ne restait plus grand mode (et pour moi, c’était mieux.). J’ai bu quelques verres (coca et eau en alternant pour ne pas avoir la gueule de bois en plus) et je suis revenu me cacher dans ma tanière au Bour d’un moment. C’est comme ça. 

Un commentaire sur l’article de ma semaine dernière (merci encore, chère lectrice) et cette interrogation récurrente de ce qu’apporte ce blog.
Vous venez y chercher tellement de choses différentes ici. Certains y voient un baromètre de mon humeur pour me suivre plus ou moins à distance. D’autres (parfois les mêmes) suivent mes « exploits » comme un roman. D’autres encore, y cherchent une résonance avec leur propre vie, un réconfort.
Cette semaine, justement, un échange de message me rappelait que ces résumés n’étaient qu’une succession évènement sans grand intérêt. C’est vrai. C’est une réalité.  Mais ils sont aussi plus que ça. Ces résumés sont ma forme de journal de gratitude à moi.
Oh attention, il ne s’agit pas d’être à la mode et travailler sur ma charge mentale. Je n’en ai plus depuis plusieurs année déjà. D’ailleurs, je pense même que j’ai fait un espèce de burn-out de la charge mentale. Je ne sais pas si ça existe, mais c’est ma réalité.
Écrire toutes les semaines ici (et pas tous les jours ou tous les 15 jours) me permet depuis février 2010 (13 ans, dites donc !) de me prouver par A + B que je suis en vie. Que c’est n’est pas simple, c’est vrai, comme chez tout le monde, mais que je ne l’ai pas encore lâché cette foutue barre (ou croiser une falaise).
Que semaine après semaine, j’avance, et que même si ça a été pourri, il y a un espoir…  Quoi que dites-vous ? J’ai un phénix tatoué sur le flanc ? Ah oui c’est vrai ! Je renais perpétuellement de mes cendres.
Bref, toujours est-il que si un de mes résumés à aider ne serait-ce qu’un seul d’entre vous et bien j’en suis ravie. Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas bien grave. Ça m’aide moi…

Soirée sans réfléchir.

Dimanche

Oh bé, quand je dis que je n’ai pas vraiment été productive la veille…

Jul s’entraîne fort : pour récupérer son épaule certes, mais aussi pour conquérir une souplesse qu’il n’a jamais eue. Objectif toucher les pieds. Je ne manquerai pas de vous montrer les progrès de l’affaire.

C’est Pâques !! Chasse aux œufs !! Alors en fait, non ?
D’abord, on s’y est mal pris, on n’a pas anticipé l’affaire. Donc pas d’œufs.
Et puis j’avoue que j’ai un peu la nostalgie des chasses aux œufs avec mes enfants. L’avant quand je préparais les surprises, leurs yeux amusés, le chocolat par kilo… Cette nostalgie passera…  Je m’y prendrai mieux l’année prochaine… Ou pas… Et puis les radis, ça le fait non ?

Jul a dit : « Viens, on sort la moto ». Il a mis son t-shirt qui va bien. 

Direction Puycelsi.

Il faisait bon.

La douceur de l’air, les couleurs du printemps, la beauté du village, mes photos.

Passion portes for ever.

Et cette maison qui elle aussi me parle. Il y a longtemps de ça, un soir de pique-nique en équipe, nous étions passés devant elle à la tombée du jour. Je m’étais projeté (bêtement), j’avais imaginé dans les détails sa restauration… Cette cour, ce portail… Bref, 6 ans après rien ne semble avoir bougé… Peut être qu’elle m’attend… Qui sait ? 

Forcément un tour dans la p’tit n’église.

Et l’étape-terrasse de café ! Jul a proposé une glace, quelle bonne idée !

On est rentré juste à temps pour profiter du jardin. Décidément tout pousse fort en ce moment.

Jul a posé les hamacs et j’y suis restée longtemps.

Et film du soir. J’ai envie de dire oui pas mal, mais je ne suis pas vraiment sûre. Bref, pas-mal-mais, donc. 

Et voilà, le récit se finit par ce dimanche ensoleillé de printemps. À signaler, pas de larmes depuis samedi soir. À l’heure au j’écris ces lignes, me voilà à 36 heures sans me liquéfier. Le démon s’est-il rendormi ? La chimie a-t-elle fait le job ? 

On verra bien. Rien au programme de la semaine à venir… Va falloir inventer quelque chose.

Bonne semaine à tous, je vous embrasse fort.