Semaine 5 de 2023

Je ne saurai dire si j’ai aimé (ou pas) la fébrilité qui m’a englobé cette semaine. C’était étrange. À la fois excitant et épuisant. J’ai oscillé entre les deux sans que ce soit vraiment confortable, sans que ce soit vraiment désagréable. Allez commençons !

lundi

Mon alimentation s’améliore un peu depuis que Jul est là à plein temps. C’est pas encore suffisant pour que je perde mes 25 kg en trop mais au moins le lundi matin je commence sur de bonnes bases. Histoire de…

Matinée à écrire. Mon rendement a nettement chuté depuis que Jul me tourne autour et me parle à tout bout de champ. C’est cool de l’avoir à la maison, (il fait à manger et le reste) mais ma concentration en prend un coup.

Un rayon de soleil et cette fois, c’est rando ! Le paysage d’hiver était beau.

Rencontre improbable.

On a bien marché, mais j’en avais plein les pattes en arrivant.

Oh surprise en quittant mes pompes ! Ce n’est pas à cause de mes nouvelles chaussures toutes neuves et très confortables. C’est plutôt à cause de mes pieds eux-mêmes, mais nous en reparlerons.

Raph est arrivé hyper énervé. Et quand je dis hyper énervé, on est hyper loin du compte. Il a des soucis avec Engie. Il a appelé le service client. Ça a braillé… L’affaire est loin d’être finie. C’est kafkaïen.

Dans la rue, en allant faire des courses, une bouche d’égout recouverte de paillettes. Dommage, ça ne rend pas grand-chose en photo. Mais des paillettes quoi !

Et une photo floue, une !

L avait dit à Jul que la nouvelle collection était arrivée. Il était ravi ! 

En sortant, C que nous n’avions pas vu depuis presque 10 ans. La mise à jour là comme ça au milieu du chemin à côté de la porte . Que de choses se sont passées pour elle aussi !

Alice nous attendait et trouvait qu’on était parti depuis longtemps quand même. Elle a aidé son père pour le montage. Je crois qu’elle aime les playmo autant que lui.

Pour le dîner, c’était Dahl de lentilles. Alice a fait des espèces des galettes à la poêle. C’était délicieux ! J’en referais.

Et puis c’était l’occasion de faire des photos de ses mains…

Puisqu’on parle bouffe, quand elle était petite, Alice avait du mal à manger des mandarines. On faisait un petit chemin, ou une fleur, qui se terminait par un morceau de chocolat pour l’encourager. Quand j’ai vu son chemin, j’ai souri, elle m’a expliqué qu’elle continuait à faire cela. C’est tellement chouchou.

mardi

Toutes les bonnes choses ont une fin, Alice est repartie.

R est passé récupérer Jul pour aller manifester à Albi. Chacun son tour. R a pris le temps de boire un café quand même.

F avec des cadeaux trop mignon. Même que ce n’était pas la peine !

Et le fameux entretien convenu avec la RH pour cette mission pour le SNCF. 1h à discuter. J’ai vite compris que j’allais faire l’affaire. C’est cool. Le boulot semble vraiment intéressant. Et puis j’aime les nouvelles expériences. Elles me terrifient, mais c’est tellement stimulant.

J’ai enchaîné avec une séance photo chez J. C’était drôle comme exercice. Comme je m’en doutais, elle a détesté les clichés, mais je ne désespère pas. Elle finira par en trouver un à son goût.

Et comme on n’est pas puni, crumble. Parler, rire, réfléchir. Ça demande de l’énergie. Mes kilos en trop ? Je ne vois pas de quoi vous parlez…

Je m’améliore.

mercredi

J’ai enfin réussi à écrire le résumé de la semaine 4. Piouf ! Comme ce fut laborieux.

Avec la présence d’Alice, Paddy en a profité pour squatter cette chambre normalement fermée. Comme elle est partie, c’est redevenu porte close. Paddy est malheureux. Tellement malheureux.

Un truc de fou s’est passé au début du Clan des Blondes. Avec J nous avions parlé de Friends, la série, la veille, l’importance de l’amitié, du clan. Et d’un coup alors que nous venions de nous installer, qu’est-ce qui passe à la radio ? Le générique ! La vie est incroyable quand même. Et l’Atelier à St Sulpice est notre Central Perk à nous.
Cette fois, tout petit comité, mais ça a aussi rimé avec qualité.

J’avais un autre rendez-vous, qui avait beaucoup de retard. J a attendu avec moi. C’était trop mignon. On a continué à refaire le monde. C’est toujours bien de refaire le monde.

C’était avec ma copine de terrasse que j’avais rendez-vous. Tellement longtemps sans se voir… La mise à jour a été très très longue.

Fin de journée lumineuse.

Et… Courses…

Quand je vous dis que Paddy est malheureux.

Heureusement, les mochis existent.

jeudi

Tentative d’être efficace. J’arrive à m’y tenir, mais ça me coûte vraiment.

Rendez-vous chez la psychologue. Malgré le beau soleil, on est allé dans les tréfonds de mon cerveau perturbé. Ça va durer plusieurs séances. On est dans le dur. Ça va piquer. Je sais que c’est inévitable et qu’il faut passer par là pour s’en sortir. Alors, allons-y.

Je fais des efforts vestimentaires dès que c’est possible. C’est difficile. Rien n’est à ma taille. Je ne veux pas acheter d’autres vêtements. Et puis de toute façon, rien ne me plaît. Pas simple tous les jours, je vous le dis ma bonne dame.

Le soleil revient doucement. C’est toujours un plaisir d’en profiter dans le salon.

La rééducation commence à porter ses fruits. Dans ce sens-là en tout cas. Parce que derrière et sur le côté on est encore loin loin du compte. Le retour à la normale n’est pas pour demain.

C’était la Chandeleur ! et qui dit Chandeleur dit… Crêpe évidemment. Et donc pâte à crêpe. J’ai tout jeté dans le thermomo et hop en 20 s c’était prêt.

Des encouragements qui font du bien au cœur. Il y en a eu plein. Merci à tous, vous êtes mes gars sûrs.

Et début de l’orgie. Que c’est bon la gourmandise !!

vendredi

Le facteur dépose un colis. Ô une surprise ? Ah ben non c’est pas pour moi…

Nous étions en panne de chaussettes, Jul a profité du 1er vendredi du mois pour aller chez Guille à Briatexte. Je crois que nous sommes rhabillés pour plusieurs hivers.

Sont pas trop mimi ces chaussettes-chaussons ? Et en plus bien chaudes. Bon, ok, j’avoue, pas très très sexy… On ne peut pas tout avoir, paraît-il.

Des crêpes le lendemain de la Chandeleur ? Vraiment ? Les crêpes c’est tous les jours si l’on veut !

Et rando. Avec le soleil, ça change tout quand même.

Sur le côté de la chapelle de Guidal, cette coquetterie. Une chapelle est venue boucher une porte. Ce sont les fonts baptismaux, paraît-il. L’impression laissée par ce rajout sauvage est assez déroutante.

On parlait de gars sûrs tout à l’heure, je peux vous dire que ceux-là font partie de l’Équipe ! SuperMario, Jul, et S, qui n’est pas un gars, mais qui tient parfaitement son rôle dans le collectif ! Oui, Jul est venu marcher avec nous ! Je crois qu’il en a assez de rester enfermé.

Encore une belle balade dans de très bonnes conditions. M’enfin, 11,5 km quand même. Tu m’étonnes que je sois cuite après. Surtout que je marche, je marche avec mon sac à dos de 25 kg de graisse en trop. Et que malgré ça, il n’y a aucune, mais alors aucune incidence sur mon poids. Je ne me suis pas mise à la marche pour perdre du poids, mais pour réguler ma santé mentale, on est d’accord ! Mais si ça pouvait aussi agir sur la circonférence de mon c*l, ça m’irait bien aussi. Je fais du muscle ? C’est ça, je dois faire du muscle… Ou ma balance est cassée. Ou mes jeans rétrécissent aux lavages… Ou je mange trop de crumble, ou trop de crêpes…

Une petite douche et hop, j’enchaîne. Ça avait un rapport avec mes pieds justement. Au mois de septembre, pendant les essais de marche nordique, je me suis endommagé les ongles des deux gros orteils. Le temps passant, les ongles ont poussé (très moches) et l’un d’eux est même tombé. Alors pédicure pour remettre tout d’aplomb. Y avait du job. Je vous épargne les détails, mais maintenant j’ai les plus beaux pieds du monde ! À voir si ça change quelque chose dans mes nouvelles chaussures et si ça a une incidence sur l’aiguille de la balance. Comment ça je mélange tout ?

En rentrant, j’ai juste croisé Raph. Il a récupéré son colis. Et moi, j’ai fait une photo floue.

Encore des crêpes ? J’avais fait 1,5 litre de pâte en même temps… Mais quoi de mieux pour un vendredi soir. Il y a avait bien une petite sauterie dans la rue des 1000 partys, mais j’ai fait mon ours, je n’avais pas envie. Pas de panique, j’ai prévenu que nous ne viendrons pas. Sans réponse des hôtes, j’espère n’avoir froissé personne.

samedi

Comme Jul avait allumé le poêle, je me pose après le petit-déj avec ma tasse et ma revue de presse. Et puis, Hadès arrive. Tourne douze fois et s’installe enfin. Orion passe la trappe, tout froid des températures hivernales et se cherche une gâche confortable et douillette. Ça ne l’a absolument pas gêné de se poser là alors que la place était occupée. Il fait presque 7 kg l’animal. C’est vite devenu compliquer. Pour moi ! Parce qu’eux, pas de soucis…

Je n’ai pas trop mal gérer les menus cette semaine. Même le dej du samedi était pourvu. Piouf, quel exploit !

Sieste au soleil pour tout le monde.

Et sortie culturelle avec le Clan de la Crèche. Bière et plateau de charcut’ en attendant. 

Nous étions vraiment tout devant. La pièce était sympa. Un peu trop bourré de clichés pour que je rie en continu, mais quand même très drôle. Un bon moment.

Comme la représentation avait lieu à 19h, à 20h30 nous étions dehors. J’ai proposé que nous descendions l’avenue Gabriel Perry jusqu’à la Maison. Zut, complet. En plus, nous étions 6. Pas facile à caser. Mais d’abord comment je connaissais cet endroit moi ? Nous y avions fêté un anniversaire de l’Impératrice quand ils étaient encore dans les parages. Et puis C y avait passé pas mal de temps. J’ai bien sûr eu une pensée pour eux. Et envoyer un message, ce que je n’avais pas fait depuis très longtemps. Un peu plus tard, nous avons échangé. Ça m’a fait plaisir. Ça m’a fait du bien. Un jour, il faudra que je me décide à aller la voir dans sa montagne.

Bon, c’est pas le tout, mais où boire un verre ? À l’aller, D nous avait fait remarquer qu’elle avait passé beaucoup de temps à la Bodega qui était situé dans le superbe bâtiment du Télégramme. À cet endroit, se sont d’ailleurs succédé plusieurs activités :  journaux, trésors publics et plusieurs bars et restaus. Je n’y étais jamais allé. C’était la bonne occase.

Comme il était hyper tôt, pas de soucis pour rentrer. Ça s’appelle Oz, maintenant. On monte dans les étages. Je tente de faire des photos… 

L’escalier à double révolution en métal est incroyable. La musique est plutôt bien. Un peu rock. Un peu des trucs de vieux qui nous vont à nous quinquagénaires en goguette.

Le mélange métal, briques, lumières est parfaitement réussi.

On nous a tatoués à l’entrée (pour pas qu’on se perde ?), on s’est trouvé une place contre la balustrade. Le bar est presque vide. En même temps, c’est un peu 21h… Les bières des garçons ont l’air bonnes. Les cocktails des filles aussi. Je suis restée sage, coca zéro ! Ben quoi ? C’est la fête ou bien ?

À notre départ, il y avait déjà un peu plus de monde. Ça dansait entre les tables en bas, la musique était un peu plus électro.

Une partie de l’équipe était venue en métro, le reste en voiture. On a remonté Jean-Jaurès jusqu’à la médiathèque pour que chacun reprenne son moyen de locomotion. Sur le chemin, j’ai levé la tête et fait quelques photos. 

À 23h30, nous étions au lit ! Pas mal pour des vieux qui sortent à la ville ! 

dimanche

J’en ai rêvé, Jul l’a fait. Un dimanche tranquille au coin du feu.

Tellement tranquille, tellement coin du feu que je n’arrivais pas à me lever pour prendre mon petit-déj. Alors, Jul a dit : «  si tu ne peux pas aller au petit-déj, le petit-déj viendra à toi. » Effectivement très efficace.  Je ne pense jamais à me servir du poêle pour cuisiner. C’est pourtant très pratique.

Et sinon ? Rien…

Enfin, ce n’est pas vrai, pas tout à fait rien. J’ai lu aussi. J’ai même fini « L’homme à l’envers » de Fred Vargas. Je ne me souviens même plus de quand je l’ai commencé tellement je mets du temps pour lire. 

J’ai cherché longtemps avant de me souvenir que Daniel Pennac avait clôturé la saga Malaussène. Sauf que dès les premières pages, j’ai vite compris que j’allais avoir du mal. Je ne me retaperai pas les 6 premiers bouquins, je l’ai déjà fait avant de lire «  le cas Malaussène », mais juste le dernier, histoire de remettre mes idées en place. Ça va être long… Ouh que ça va être long cette affaire.

Un peu de cinéma aussi. Parce que c’est bien le cinéma. « Bullet train » avec Brad Pitt faisait parfaitement le job avec un petit côté Tarantino qui va bien. Bien gore, bien dans l’action, beaucoup de rebondissements qu’on ne voit pas venir. Bref, bien. 

Et puis « C’est magnifique » de et avec Cornillac. Au départ, j’ai eu peur j’avoue, ça partait comme un truc un peu sirupeux farcit de bon sentiment. Mais en réalité, c’est légèrement barré comme il faut pour soutenir mon intérêt. Rien n’à voir bien sûr avec le film précédent et c’est ça qui était bien aussi.  

Et puis, fin de dimanche tranquille. Raph qui passe chercher son linge et qui nous montre l’avancement de la cabane dans les bois qu’il construit avec ses copains. 

Les croque-monsieur qui se mangent avec les doigts. 

Et l’écriture de cet article. 

La semaine à venir sera donc à la fois hyper flippante et hyper enthousiasmante. Je commence la formation pour ma nouvelle mission mardi. J’espère que je vais tenir le choc. Oui, je vais tenir le choc ! Tout va bien ! Je vais bien ! Méthode Coué, priez pour moi… 

Bonne semaine à tous est à très vite.

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