Un dimanche soir. Intérieur. Fin de journée. Le soleil est en train de se coucher. Bientôt, il faudra rallumer les lumières. Et faire du feu dans le poêle. C’est la fin du week-end, mais je suis épuisée. Je n’arrive pas à récupérer. Trop de choses ? Trop d’efforts ? Sûrement, je ne sais pas. En tout cas une intense fatigue qui englobe tout. Comment faire pour que cet état dominical ne pollue pas tout le récit de la semaine ? Je ne sais pas. Je vais faire de mon mieux. Allons-y.
Lundi
Matinée studieuse et parution presque dans les temps.

Rando du lundi. Avec le soleil, tout est toujours plus léger.

Pas de 10 km cette mais pas moins intense. Ça montait.



Effondrement sur canapé. Accompagné. en même temps c’est moi qui est venue polluer son espace vital. Pour une fois.

Visio avec Padou et Madou pour organiser un truc sympa.

Mardi
Un membre du Clan des 1000 partys signe une nouvelle maison pour une nouvelle vie. Il organise bientôt un apéro maison vide… Va bien falloir la mettre dans le jus tout de suite cette bicoque, j’ai des munitions.

Coin du feu ? Oui, coin du feu. Le vif du sujet arrivait… La tension montait.

Un peu d’administratif. Comme pour le perso, ce n’est pas simple pour le pro non plus, mais cette fois il fallait ranger et c’est vrai qu’on y voit plus clair quand c’est trié. Ça reste mon pire cauchemar de tous les temps…

Et… Il a fallu s’y coller. La première séance de formation pour ma future mission pour la SNCF. Ça s’est bien passé, mais tellement d’infos d’un coup…



À la pause, ce message d’Emmy qui m’a vraiment fait plaisir. Je vous ai dit que j’adorais cette enfant ?

Autant de concentration pendant si longtemps m’a littéralement vidé. Orion a flairé le truc et hop rechargement par induction.



Débat dans la maison. Jul soutenait que notre anniversaire de « 1er bisou » était le 7 février. Moi, je ne me rappelle jamais de la date. Mais quand je ne dis jamais, ce n’est vraiment jamais. Je sais que c’est vers la Saint-Valentin, mais si FB ne me faisait pas remonté les souvenirs tous les ans (le 8 !!), je crois que je me tromperai à chaque fois. Bref, Jul était convaincu… Moi nettement moins, mais comme il a été chercher des gâteaux chez Rudy, je me suis laissée convaincre, je n’ai aucune volonté.

Mon horoscope. Je suis le conseil tous les jours.

Mercredi
Une nuit de m**de, mais quand je dis m**de c’est encore plus que ça. La première séance de formation sur site était pour l’après-midi. Nœud dans l’estomac, mâchoires crispées et dents qui grincent…
J’ai fait ce que j’ai pu pour être le plus présentable possible. Et puis j’ai démarré le tank.

Passage par le Clan des Blondes. Me fallait bien ça. J’avoue que je n’ai pas été très avenante ni soutenante pour mes co-blondes. J’espère qu’elles me le pardonneront. Je me rattraperai c’est promis.

Et… Direction Toulouse. Le métro.

Et la Gare Matabiau. Ma mission se situe dans le Centre Opérationel d’Occitanie.

L’entrée est secrète sur le quai 9 3/4. J’étais accompagnée par un garde hyper impressionnant et antipathique.


La journée s’est bien passée. Je ne peux pas dire que j’étais soulagé en sortant. J’avais plutôt l’impression d’être une énorme dinde farcie de bien trop d’informations.
À mon retour, un joli, très joli bouquet. Parce que c’est bien le 8 février cet anniversaire finalement. Merci du fond du cœur. C’est effectivement d’amour dont j’avais besoin.

Jeudi
Rebelote. Tank, métro, gare, voie 9 3/4, et 7 heures de garde pour alimenter le fil twitter des TER d’Occitanie, répondre aux voyageurs, deux ou trois autres trucs.


Et alors ? Comment après cette seconde journée ? Vous voyez le gavage des oies ? Non, vous voyez pas ? Tant mieux ! C’est dégueu.
Heureusement, la PrésiReine a improvisé avec les dispos, un repas au Banc Sonore. C’était juste parfait pour me vider la tête. Non, je n’ai pas bu de bière. Mais j’étais tellement à l’ouest que j’ai oublié de faire la photo. En parlant de photo, sur celle du milieu des mini falafels à la coriandre et à la menthe avec une sauce à la crème de coco. Un délice !



Vendredi
Réveil difficile après une nuit à compter des trains et me tromper tout le temps sur le bon nombre. Horrible !
Bonne surprise du matin. Une visite mystère qui avait les yeux qui brillent. Trop bien. Et en plus, j’ai dégoté un scoop qui a fait parler le Clan des Blondes toute la journée.

Et encore un troisièmement jour de formation sur le quai 9 3/4. Encore, 7h à apprendre à surveiller des trains et raconter ou plutôt ne pas raconter leur vraie vie. Heureusement, je trouve des trucs sympas à photographier.

Soirée chez une nouvelle Blonde. Des crêpes, des crêpes, des crêpes ! Parfait !

L’invité mystère était là aussi. J’ai donc photographié son autre oreille. C’était drôle. Et ça a fait rire son père quand il a vu mes stories.

Ça s’est fini tranquillement à la tisane. J’ai pris « Belle Gambettes ». Il paraît que « Detox » ne fonctionne pas.

Samedi
Jul est allait faire 3 courses. Il y a des mois que je n’avais pas vu de moutarde Maille. Euh c’est pas grave hein ? J’en mange peu, mais c’était étrange d’acheter uniquement de la moutarde avec de gros grains marqué en cyrillique. C’est bizarre de s’extasier sur un pot de moutarde non ?

Pour tout avouer, ce n’est pas la moutarde qui m’est montée au nez, mais j’avais la ligne de flottaison au ras des cils. La fatigue de ces 3 jours intensifs ? La concentration importante dont j’ai dû faire preuve ? Le relâchement malgré une nuit de sommeil pas trop pourrie comparer aux deux précédentes ? Je ne sais pas pourquoi, mais ça n’allait pas ! Alors un petit cachet rose et un grand verre d’eau fraîche.
Jul voulait aller manifester avec F à Albi. J’ai longtemps hésité. Ne fallait-il pas mieux que je reste à la maison ? Avec un bon bouquin ? Et le souffle acide de mes démons sur le cou ? J’ai préféré les suivre.
Ce coup-ci, pas de conviction, pas d’engagement. J’ai juste suivi. J’ai essayé de faire des photos, mais l’inspiration n’était pas là. Et puis F mitraillait aussi, et elle a du talent, elle. Alors je n’ai même pas essayé. L’idée même de comparaison m’a collé la nausée. Alors… Quelques clichés parce que ça reste mon mode d’expression malgré tout, mais là franchement c’est immonde. Je m’en excuse par avance.




Quelques slogans. Évidemment, je suis solidaire de mes anciennes collègues. Qu’elles finissent au moins un jour par exister vraiment et pouvoir bénéficier d’une vraie retraite. Moi, mes 7 ans ne me donneront pas grand-chose. C’est comme ça.



Il y avait beaucoup de monde. 20 000 personnes, semble-t-il. Cette fois, c’était Denis du stock qui chantait. Il était accompagné de Carole et Sabrina au choeur, Seb est à la guitare. Une sacrée ambiance. Par contre, certains imprudents s’étaient fait coincer par le cortège. Ça a dû être long… 20 000 personnes quand même.



Deux-trois points de vue ont attiré mon œil.



Les deux ponts noir de monde.



Faut avouer que c’est une jolie ville quand même. Et puis il faisait beau et chaud. Jul qui regarde par-dessus bord. En général, c’est l’été qu’il se penche comme ça pour apercevoir les silures tentant de manger les pigeons. Une photo de F qui fait sa photo. Comme je lui ai dit « Ma vision des choses sur ta vision des choses ».


Bref, une journée de presque printemps qui ne résoudra sûrement pas cette histoire de retraite, mais qui m’a permis de ne pas sombrer.

10 km plus tard, je me suis effondrée pour tenter la sieste. Je n’ai pas dormi longtemps. Toujours les mâchoires crispées et les dents qui grincent. Mais 10 km de plus dans les pattes.

Un peu de lecture jusqu’à la nuit pour faire diversion.

Et… On recommence : petite soirée d’anniversaire chez les O. On avait apporté du fromage et du pain. Ça marche toujours, le fromage et le pain.



Pendant la soirée, je reçois un message de Raph qui se plaint de sa sœur. J’essaye de comprendre, mais il dit juste qu’il faut que je gronde Alice parce qu’elle dit qu’il est trop petit. J’envoie donc un message et s’en suit cet échange qui m’a fait tellement rire.


Derrière moi sur le meuble un bouquet de mimosa. J’aime tellement le mimosa et son parfum si doux. J’espère que j’en trouverai quelques branches lors de notre prochaine rando. Et Jul a pu agrandir la culture de tous les membres de l’assemblée en expliquant pourquoi le mimosa fleurissait en février. Vous savez-vous ? Et bien, Barathon (le jardinier de Versailles) a expliqué l’autre matin que le mimosa venait d’Australie à l’origine. Il s’est très bien acclimaté dans nos contrées et il a gardé l’habitude de fleurir pendant l’été de l’hémisphère sud. Pour moi, il est le signe que le 26 janvier s’éloigne.

L avait prévu des Mochis. Et elle sait combien j’aime ça. Quand elle aura un moment, nous irons au bar à Mochis de Toulouse.

Un anniversaire, c’est forcément avec des bougies, non ?

Pas de tisane cette fois (puisque que ça ne marche pas), mais un dé à coudre de Jet 31. C’est vraiment l’alcool le plus agréable du monde. Même si tu dégueules, tu sens bon de la bouche. Pas de risque de vomir, je n’en ai vraiment pas bu assez pour vomir ni même pour ressentir la moindre ivresse.

Dimanche
Du mal à me réveiller. Jul est monté 2 fois voir si je respirais. Une fois de plus, c’est Hadès qui m’a sorti du lit en miaulant sa piqûre d’insuline. J’ai erré du fauteuil eu canapé, du canapé au fauteuil.

En zappant, Jul est tombé sur Friends. Le running gag du moment.

Raph et Emmy sont passés en début d’après-midi avant de partir bricoler avec les potes. Ils nous ont apporté des gaufres. C’était trop mignon.

Et fauteuil au soleil. Sieste et re-sieste et re-re-sieste encore. Impossible de tenir les yeux ouverts.

J’ai quand même pris le temps de ranger la déco des bords de fenêtres qui étaient restés coincer à Noël. Le truc pour l’instant c’est que je n’ai pas vraiment d’idée… ça va venir, je le sais. Mais pas là.

Orion vs la Balle. La Balle vs Orion… C’est la balle qui a gagné.

20°C, Jul a en profité pour tondre.

Il a aussi été papoter avec la PrésiReine. Il lui a parlé des gaufres de Raph et Emmy. Elle a trouvé que l’idée était excellente. Comme on lui a prêté notre appareil, des gaufres sont arrivés jusqu’à nous.

Je me suis mis alors à la rédaction de cet article. Jul, lui a descendu l’écran et les films se sont succédé, avec plus ou moins de réussites. Pour résumer, les films français légers et sympas, le Paul Verhoeven était nettement plus improbable.



Ces moments m’ont tout de même permis de me détendre un peu. Enfin plus de mâchoires crispées et de dents qui grincent même si la fatigue reste bien présente.
La semaine à venir devrait être plus légère même si 2 créneaux pour la SNCF sont bouclés. Je vais tenter de me préserver un peu plus pour ne pas aller au bout de mes ressources. Comme le soleil sera de la partie, ça va rouler.
Je vous souhaite que les 7 jours à venir soient doux, lumineux, éclatants, passionnants, détonnants, et plein d’autres trucs en —ant.
