Semaine 7 de 2023

Sortir de cette fameuse zone de confort… J’aimerais bien savoir qui a inventé cette expression bien pourrie. Parce que franchement ce n’est pas agréable. Normal, allez-vous me dire ! C’est fait pour ça ! Je comprends bien le concept, mais je déteste cette sensation de déséquilibre. C’est presque vertigineux.

lundi

Quand le lundi matin commence avec une tête comme ça, c’est pas bon signe.

Publication du résumé dans les temps cette fois.

Rando avec ce beau soleil.

J’en connais un qui raconte que cet endroit ressemble à l’Amérique.

Une belle performance.

Un beau tracé.

À mon retour, les enfants de la rue faisaient du vélo. Les adultes étaient aussi dehors pour surveiller. J’aime ces moments. Il est temps que le printemps revienne pour les apéros de bord de fenêtres.

Fin de journée un peu compliquée. Mon meilleur ami est bourré d’huile de palme.

mardi

Quand ma psy met les mains dans le cambouis, ça coince aux entournures et ça déclenche les grandes eaux.

Repos obligatoire.

Lecture : les aventures de Malaussène permettent de prendre de la hauteur.

Jul, sa salopette grise, son tee-shirt jeune. Je vis avec un mignon.

Cette promesse d’éclats de rire. Si vous ne connaissez pas Celeste Barber, c’est par là.

mercredi

Le Clan des Blondes, évidemment ! En grand comité. Comme ce moment est important pour ma stabilité.

On etait tellement bien ensemble qu’on a eu du mal à se séparer (comme toujours). Après être sorti de l’Atelier pour reprendre le cours de notre vie, on s’est dit qu’on pouvait déjeuner ensemble aussi. Alors, on est allée récupérer J dans le supermarché d’en face et l’on est retourné dans l’Atelier.

Pas beaucoup d’énergie. Alors Jul a dit « Faut que j’aille chez Brico-dépôt ». OK, OK. En arrivant, des promos sur les tenues de travail. On a prévenu Raph. On a à peine fini le tour du magasin qu’il est arrivé avec son pote. Ces rencontres impromptues me font toujours bizarre. Mon fils, cet adulte.

Je me posais la question depuis un moment déjà, mon iPhone 11 ayant fait son temps. Cela devenait urgent que je passe à un modèle plus récent et plus perfectionné. En vrai, mes clients faisaient de plus belles photos que moi et ça m’a vexé. Et comme un de mes clients m’avait enfin payé, il était le temps d’investir.

jeudi

Jour (enfin, nuit) de voie 9 3/4. Embauche à 6h, alors départ de la maison à 5h, réveil à 4h… Voilà quoi ! Rabastens est éteint toutes les nuits de 0h30 à 5h30. Du coup, le départ est un peu sombre. On aperçoit un peu de lueurs au fond de la rue, c’était les poubelles. Sinon, c’était vraiment noir-noir-noir. Enfin pas tout à fait, il y avait des milliers d’étoiles dans le ciel. Et c’était beau. 

Cette photo est presque un dessin. Et vous avez vu ? Il n’y a personne…

Métro tout aussi vide.

Quai 9 3/4 en approche. Retenez bien la tête de cette photo. C’est important pour la suite.

Matinée encore très dense. J’espère que je vais assurer quand je serai toute seule. L’ambiance est complètement différente, un peu feutrée.

En sortant, j’avais une faim de loup, parce que vous vous doutez bien que manger à 4h du mat, ce n’était vraiment pas possible. Alors direction Gramont, de toute façon j’avais rendez-vous chez Orange dans la matinée. Tout était blindé. J’ai donc échoué chez Strabucks. Ça allait mieux après.

Orange donc pour faire le point sur nos contrats (paraît qu’il faut le faire une fois par an), passer à la fibre et…

Changer mon mobile ! Bon, j’avoue, c’est vrai, ce truc est un avion de chasse. Beaucoup de choses vont être plus simples maintenant.

Hadès n’aime pas mes absences. Il n’est pas venu quand Jul l’a appelé pour lui faire sa piqûre. C’est pénible cette exclusivité. Il est tout détraqué maintenant. 

Voici le précieux.

J’ai passé l’après-midi à faire les transferts et tenter de maîtriser l’appareil photo de compet’.

Quelques tutos pour aller plus vite.

Et sinon ? Ben chat.

vendredi

Rebelotte, matin voie 9 3/4. Et en plus ça caillait sévère.

Des photos pour essayer le potentiel de mon Précieux.

Et la même photo que la veille au même endroit. Voilà, voilà, voilà…

Retour chez Orange en sortant. Le vendeur m’avait fait confiance et m’avait laissé mon iPhone 11 pour que je puisse faire les transferts tranquillement. Il m’a fait promettre de lui ramener le lendemain (il m’avait fait une reprise). J’ai tenu parole évidemment.

Il n’y avait plus de fruits dans la maison, Jul est allé chercher des Croustades. Ben quoi c’est des pommes ?

Y a pas que les fruits qui manquaient, alors supermarché… Mon dieu comme ça m’ennuie.

Et rendez-vous gynéco. Faut bien vérifier que tout va bien de temps en temps.

À mon retour, le passage à niveau est fermé et la file de voitures est très longue. Du coup, je sors mon Truc et je fais des essais de zoom.

Et de lumière.

Et puis je regarde l’heure et je me fais la réflexion qu’il y a des risques que je croise le Loup. J’avance. Et effectivement, le Loup est sur le pont. Je reconnaîtrai cette démarche entre 1 000. Je le dépasse, mais l’embouteillage me stoppe. Du coup, j’ouvre la fenêtre quand il arrive à ma hauteur et nous échangeons quelques mots. Je reste digne (enfin, j’espère) malgré le tremblement de mes mains. Et ça s’est dégagé devant, il est temps d’avancer.

Plus j’approchais de la maison, plus l’émotion me submergeais. Quelle idiotie quand même ! Après tout ce temps. Impossible d’arrêter de trembler. Alors j’ai fait la seule chose qui m’a semblé censée : j’ai envoyé un message à ma psy. Elle a été évidemment d’un grand soutien. J’ai beaucoup de chance.

Jul aussi a été très rassurant aussi comme d’habitude. Le calme est vite revenu.

Alors en fin de journée, une bière pour Jul un coca pour moi (je l’avais bien mérité) que j’ai bu dans un verre en cristal irisé parce que je le le valais bien.

samedi

J’ai voulu voir les détails, mais ça n’a pas marché… Faudra recommencer. Et puis Jul a dit que ses yeux n’étaient même pas beaux sur cette photo, alors… Vous voyez ce truc blanc qui frise ? C’est une touffe de cils blancs qui vivent leur meilleure vie.

Bon Bon Bon…

Quand ta tête du samedi est toujours la même, ben y plus grand-chose a espéré, ça craint…

Chic, le nouveau Précieux fait aussi des photos floues !

Et puis hop, en selle pour une balade moto en équipe. La Rabastinoise d’en haut a décliné l’invitation. Nous étions donc 3 sur les destriers d’acier.

Direction Saint Antonin Noble Val. Avec Cordes, c’est en général notre première destination de l’année dès que le soleil se pointe. Et puis c’est beau St Antonin.

Et forcément, j’ai fait des milliers de photos. Quel terrain de jeu parfait en même temps ! Je ne les ai pas toutes mises là (on y serait encore la semaine prochaine). Peut-être un jour un article dédié. Je ne sais pas… Je dis toujours ça et je ne le fais jamais donc… Je ne m’engage pas une fois de plus.

C’est vraiment quand il y a moins de lumière que le ITruc est performant.

Dej au soleil à la terrasse d’un petit bar tout mimi, avec un patron adorable. Il était si fier de travailler avec des producteurs locaux que je n’ai pas osé demander du coca zéro, le petit blanc qu’il m’a servi (local lui aussi) était délicieux.

C’est vraiment la bonne saison pour visiter Saint-Antonin. Il n’y a pas grand monde, les hordes de touristes de l’été avides de vielles pierres et de canoë, sont encore loin. C’est calme. Les locaux sont installés aux terrasses. Pas de bob Skoda ou d’enfants braillants sur les photos. Parfait !

Bon, ce n’était pas le désert non plus, un rayon de soleil et les motos sont de sortie.

Message de Raph : voilà ça y est, il a acheté un lave-linge ! Je trouve ça vraiment cool pour lui, pour eux. Mais il me reste une interrogation : du coup, il ne va plus être obligé de passer voir sa mère au moins une fois par semaine pour laver son linge ! Alors quand ? Euh je vais pas faire un syndrome du nid vide, pas maintenant, c’est trop tard.

Et sinon, Saint Antonin toujours.

Les grands classiques. Je n’ai pas vraiment innové c’est vrai.

En tout cas, je suis convaincue : j’ai fait un bon investissement.

Avec un si beau soleil et 20°C, c’était difficile de se rater en même temps.

Dans un petit coin un peu reculé, cette maison. Elle m’a fait penser à celle de Locroman dont je vous ai parlé il y a quelque temps. Heureusement pas de panneau à vendre. Et puis qu’est-ce que je ferai si loin de tous mes Clans ? Pas question de partir ailleurs.

Passion porte for ever. Vous avez vu pourquoi j’ai photographié celle de droite ? Regardez mieux.

J’ai beaucoup testé, je vous dis.

Après Saint-Antonin-Noble-Val, arrêt à Bruniquel. Charmant village médiéval qui n’a rien à envier à Cordes-sur-Ciel tout près de là. 

Un peu plus de monde pour le coup. Mais nous avons compris pourquoi après. Le village était la ligne d’arrivée pour un 36 km. Les compétiteurs étaient au bout de leur vie après une arrivée en pleine montée.

D’ailleurs tout en haut la vue est belle quand un gugus (mot plus utilisé depuis 1978) ne gâche pas tout. Ça va, je rigole ! J’ai aussi une photo sans sa tronche, mais c’est celle-là que j’ai choisi de montrer. Et toc.

Peut-être connaissez-vous les châteaux de Bruniquel (il y en a deux, collés l’un à l’autre). Ils ont servi de décor au film « le vieux fusil » avec Philippe Noiret et Romy Schneider. Que dites-vous ? Un vieux film ? À ben oui, sorti en 1975, ça nous rajeuni pas ma bonne dame ! 

Sur les remparts, ces meurtrières attendant les ennemis. J’ai mis la photo à l’envers, je trouve cette tête bien plus rigolote.

On est redescendu par les jolies rues.

Passion porte, encore et toujours.

Et retour vers Rabastens. On a bu un coup en terrasse avec la Rabastinoise d’en Haut. Elle nous a raconté sa journée et nous la notre.

Une fois à la maison, je me suis posée comme une loque. La moto m’avait maché, le corps était douloureux. Alors, j’ai lu, traîné sur les réseaux et croisé mes prédictions pour le mois de mars. J’ai une petite idée de ce que je vais célébrer… 

D’un coup, le Précieux sonne et vibre tout seul ! Mais qu’est-ce qui se passe ? Ah oui c’est vrai c’est aussi un téléphone. Bref, un 1/4 d’heure à discuter avec mon frère pour qu’on s’organise. On se voit le week-end prochain.

Devant ce film plutôt bien fait et qui raconte une histoire vraie qui s’est déroulée par ici. D’ailleurs, nous y sommes allés dans ce cabaret une fois pour fêter une Saint-Valentin en équipe. La soirée avait été étrange, mais nous avions vraiment beaucoup ri. J’avais fait un article sur le sujet : c’est par là.

Regardez ce film, c’est léger et plein d’espoir.

dimanche

Mardi gras approche, je me dis que je pourrais faire des beignets… J’ai retrouvé ma recette. Y a plus qu’à, y a plus qu’à.

La dernière lessive de Raph…

Et dej au soleil. Jul a sorti la table. Il faisait presque trop chaud. Mais ça n’ait pas grave, j’aime bien moi avoir presque trop chaud au mois de février. Même s’il reste du chemin à parcourir, c’est la première attaque du printemps.

Bon, des jours et des jours que je tourne autour… Quoi mettre sur ces bords de fenêtres ? La panne d’inspiration totale et complète. Alors on est allé faire un tour chez Solignac, histoire de trouver trois fleurs sympas. Sauf qu’à part les pensées et les primevères, y a rien. Et c’est normal, ce n’est pas la saison. Je suis rentrée dépitée, frustrée, énervée, angoissée…

Alors Jul s’y est collé. Je vais apporter quelques améliorations, mais ça ira bien comme ça. En attendant mieux. En attendant que ça pousse.

Et voilà, ça se finit sur une plantation de cailloux donc. Un peu aride… Mais si l’on arrive à faire pousser quelque chose de mon état mi-angoissé, mi-énervé, on aura tout gagné. 

Je vous souhaite une belle semaine remplie de fleurs de printemps.

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