Semaine 38 de 2022

Vous vous souvenez, la semaine dernière j’étais très très en retard pour la parution du Résumé. Et je vous avais fait poireauter sans vous en donner la raison. Quel suspens incroyable ! Et bien, voilà, le moment est venu de vous révéler la chose. Avec un tel sens du timing et une telle maîtrise du rebondissement, je vais peut être postulé pour rentrer dans l’équipe des scénaristes du prochain Games of thrônes ! Comptez sur moi pour imaginer une fin bien plus intéressante. 

Allez, j’arrête de dire des conneries et zou !

Lundi

Alors, lundi matin dernier, j’ai donc vécu une aventure inédite à la place de l’écriture de mon article hebdomadaire. K m’avait convaincu d’essayer la marche nordique. Les cours avaient déjà commencé la semaine d’avant, mais avec ma toux et mon mal de dos (tout est rentré dans l’ordre, merci), j’ai attendu d’être opérationnelle pour aller au cours. Me voilà parti de bon matin (cours de 9h à 11h) bien motivée et de bonne humeur. Arrivé sur place, les coachs ont l’air sympa. Échauffement, apprentissage du mouvement pendant un petit 1/4 h et hop dans le grand bain avec le reste de la troupe, une bonne trentaine de personnes tous aguerris. Direction les vignes. Vas-y que ça avance à plus de 6km/h alors qu’une marche normale est plus proche de 4. Que ça monte, que ça descend, que ça remonte encore. Au bout de 1/2 h, je suis tellement larguée que le groupe doit revenir vers moi régulièrement. Je n’ai pas eu d’activité cardio digne de ce nom depuis 4 ans et je les sens bien mes 20 kg de trop. Très vite la coach vient me voir et me dit que ça ne va pas être possible, que je suis beaucoup trop lente, que ça pénalise le groupe, que je devrais essayer un autre cours que le sien parce que là ça ne va pas du tout. Je rentre à la maison presque en rampant, au bout de ma vie. Et j’avoue un peu déçue… Nan, complètement dépitée en fait.

J’ai mis des heures pour arrêter de souffler comme un phoque et retrouver une couleur normale.

En attendant, j’ai traîné, zappé…

Le nouveau clip de Big Flo et Oli avec Julien Doré.

L’enterrement de la Reine. D’ailleurs à propos comment va-t-on faire maintenant pour dire « Oui, c’est ça et moi je suis la Reine d’Angleterre ! » 
Déjà qu’il faut dire « God save the King ». Pfffffff. Ce n’est pas rien cette femme quand même, 96 ans dont 70 ans de règne. Des hauts des bas, un rang à tenir. L’Histoire a traversé. 15 Premiers ministres (dont 2 femmes seulement). Des drames familiaux comme chez tout le monde. Des chevaux et des corgis. Je trouve ce destin incroyable quand même.

Bon, je n’ai pas passé ma journée à glander non plus, j’ai un peu de boulot sur le clavier.

Dans l’aprèm, Raph m’envoie un message : « Ça y est je l’ai récupéré !! ». Il avait acheté ce 102 il y a plus d’un an, mais il était chez le mécano du coin depuis. Ledit mécano ayant mis la clé sous la porte depuis et refusant de rendre les véhicules encore dans son local. Enfin, pour être juste il ne refusait pas de rendre le matos, il ne venait pas aux rendez-vous, ou rendait les motos sans le moteur, ou mieux sans les clefs. Bref, Raph après beaucoup de patience a fini par porter plainte et oh miracle une semaine après, la Précieuse était de retour ! Bon pas réparée, mais entière !

De temps en temps j’envoie une candidature. On sait jamais, sur un malentendu…

Avec son pote Juju, ils ont bossé dessus et à 18h, elle roulait. Enfin presque…

Mardi

Il a quelques semaines sur la proposition des frères S, le Clan de la rue des 1 000 parties a fait l’acquisition d’un four à pizza. Il a été expédié juste à temps pour la fête des voisins prévue en fin de semaine. Fallait bien l’essayer quand même !

Jul a réparé le lave-vaisselle. Une libération de la charge mentale.

La GambetteBox de septembre: j’adore le petit foulard par contre l’idée de devoir remettre bientôt des collants me fait moins rire.

12h45 : « Dis Maman, je peux venir manger avec toi ? » « Oui bien sûr ! » Et là, j’ouvre le frigo… Bon, ben on va sortir… Fernand à Gaillac n’est pas mon lieu préféré, mais ça fait presque le job.

J’ai ENFIN fini de rédiger l’article de la semaine dernière avec toutes les péripéties que vous connaissez maintenant.

Mercredi

Qui dit, mercredi, dit Clan des Blondes (ouverts aux pas blondes et aux pas femmes). Évidemment, une matinée parfaite où il a beaucoup été question d’écologie. Chacun chacune a partagé ses tips pour un quotidien plus vertueux.

Par contre on sens bien que quelque chose change dans le fond de l’air.

Récup des courses au Drive. Ou comment faire une photo de « rien ».

Raph avait besoin de ma voiture dans l’après-midi, il m’a accompagné chez mon Architecte préféré, j’avais rendez-vous, il avait une mission pour moi. 

Bien sûr, j’ai accepté la mission et je suis redescendue tranquillement à pied.

De la musique dans les oreilles. Et pas de méchant loup sur le chemin.

Arrêt pour récupérer la dope pour le Dieu des Enfers. Il va mieux c’est indéniable, mais s’il na pas encore repris son poids.

Et puis, au boulot !

À l’heure de l’apéro, on a migré vers le jardin de B et E. avec nos ingrédients, de quoi boire et notre bonne humeur.

L’essai a été un succès. Évidemment. J’avais fait une pissaladière et tout le monde a aimé.

Il y a des trucs qui rassemblent à tous les coups quand même.

Jeudi

Matinée productive devant mon clavier.

Puis rendez-vous à Saint-Sulpice avec J pour le déjeuner… Y avait longtemps que je n’avais pas pris le train. Je me suis même demandé si la malédiction n’était pas levée. On est bien d’accord que tout cela est du second degré et qui si l’on calculait quelques statistiques sur le sujet, je ne prends pas plus le train que n’importe quel autre habitant du coin. Quoique… Je suis sûre que l’on ne nous dit pas tout…

Dej au japonais avec J donc, à refaire le monde qui grâce à nous, maintenant, il tourne bien plus rond.

Un saut chez Action pour du produit à lentilles et promis j’ai pas touché aux décos de Noël.

Les parents étaient avec une amie de très longue date (je n’ai pas dit une vieille amie vous en conviendrez) et nous demandent d’envoyer une photo… Bordel, j’aurais dû mettre un filtre…

Travailler encore un peu dans le jardin, les pieds à l’air.

Et… Marche Nordique le retour !! Alors, je ne voulais pas rester sur mon échec du lundi et comme Jul y va le jeudi, je me suis dit que j’allais essayer ce cours-là. Ça a bien mieux commencé. Bien plus de débutants. Échauffement, exercices et tout nickel. Et hop on part en 2 groupes dans la colline à la frontale, la nuit est tombée entre temps. C’est rigolo de ne voir que le sac à dos de devant. Il fait bon. Et… On attaque une cote… J’arrive en haut, presque morte. On repart, la descente est pire. J’ai l’impression que je vais me faire une cheville à chaque foulée (je connais le coin, j’allais y courir dans une autre vie). De nouveau le coach avec moi (heureusement pas celle de lundi) plutôt cool, mais qui parle de ma vitesse qui ne peut pas coller aux groupes. On finit par revenir au point de rendez-vous. Je rends mes bâtons avec soulagement. Non, non, non, je ne ferai pas de marche nordique. Dommage, ça aurai pu me plaire, mais franchement là ce n’est pas possible. 

Comme nous étions venus à pied au point de rendez-vous, retour… à pied… Ces pauvres petits 600 m m’ont paru aussi longs qu’un Paris-Nice aller-retour. Le bout de ma vie je vous dit !

Vendredi

C’est pas comme si j’avais hyper mal dormi pour cause de muscles malmenés et de courbatures, mais rendez-vous avec Raph à 6h pour monter au Pas de la Case. Heureusement, c’est lui qui conduit.

Heureusement, la vue est jolie.

Bref, c’est une station de ski au debut de l’automne.

En partant tôt, on rentre tôt. À 11h45, j’avais tellement faim que j’aurai avalé un éléphant. Mais comme je n’en avais pas dans le frigo… Ben, Tomate Mozza…

Et une sieste ! Mais une sieste de dingue. Dont j’ai eu tout le mal du monde à m’extraire. Terrible !

Il a bien fallu, c’était repas de quartier. Cette fois, TOUTE la rue était invitée. Bien sûr TOUTE la rue n’est pas venue et a trouvé le moyen de râler. Pourtant nous avions fait les choses dans les règles avec déclaration en mairie, barrières et arrêté municipal… 

Il y a eu par contre une invitée surprise dont on se serait volontiers passé même si elle a créé une ambiance aussi inattendue que sympa. La pluie. Il n’est pas tombé une seule goutte depuis le mois de mars et là, la mousson. Il a été question de se délocaliser, mais du coup on était plus dans la rue… Alors les bâtisseurs sont entrés en action. Un barnum, une bâche du câble des serre-joints… Et hop un abri de fortune efficace. Des guirlandes pour la lumière. Et c’est parti !

Chacun a donné de sa personne.

Et donc, la pluie quoi…

Le four à pizza a été transporté dans notre garage parce que l’eau et la farine, ça colle un peu.

Elles étaient délicieuses ces pizzas, tout le monde a adoré.

Vraiment une bonne soirée.

Sur les coups de 23h, l’humidité a ramené son pote le froid. Jul a sorti notre joli brasero ! Et paf, la soirée qui s’éternise !

Bon, j’avoue, j’ai plié bagage vers ce moment-là. La sieste compliquée, le réveil à 5h, et la marche nordique de la veille ont eu raison de moi. Au dodo ! Et c’était très bien comme ça.

Samedi

Réveil (presque) frais et dispo. 

En passant voir qui Jul qui rangeait la rue, cette superposition d’images. J’en ai déduit que l’amour arrivait pile poil en plein cœur ! Comment ça, c’est capillotracté ? Pfffff je serai toujours une éternelle incomprise.

Rendez-vous avec le Clan de la Crèche. Nous ne nous étions pas vues depuis le printemps. La mise à jour est tellement longue que nous allons nous retrouver dès la semaine prochaine.

C’est le retour du plaid pour lire tranquillement dans le canapé.

Et films de fin de journée. Last Night In Soho commence comme un feuilleton de Noël sur M6. Et… s’avère être assez intéressant au final.

Pour le second, je suis arrivée un peu après le début et je n’ai donc pas vu qu’il s’agissait de Ghosbusters. Et c’est pas mal fait finalement. Pas le film du siècle loin de là, mais pour un samedi soir canapé c’était parfait.

Dimanche

Réveil un peu tôt. Expédition lotoise en vue. Donc, grosses chaussures, chaussettes et écharpes de survies.

Arrivée à Serres : repas dominical, apéro, poisson et viande.

Fromage de Savoie et très bon vin.

En parlant de joli sol… On ne peut pas dire que les mélanges des carreaux-ciments du couloir, le parquet en bois peint en jaune du salon et les petits carreaux en jonction fassent bon ménage, mais bon, c’est comme ça. Et c’est ce qui fait leur charme. Ou pas…

Vide grenier à la Bastide. Avant, j’adorai me balader dans les allées à la recherche de la pépite. Aujourd’hui, j’ai juste l’impression d’être attiré par des trucs qui font peur… Et encore, je n’ai pas tout photographié.

Un moment sur un banc avec eux.

L’ingénierie humaine me surprendra toujours.

Gouter au bord de la piscine, le 46 fillette de Raph surprend toujours l’assistance.

Et il a été temps de rentrer. Pardon, de poursuivre la sieste pour certain.

Encore quelques photos. L’automne a aussi ça de sympa, cette lumière si particulière. 

Remorque rangée, on videra le bois dans la semaine.

La dernière lueur du jour.

Un diner sur un coin de table.

Et hop au lit, prête à attaquer une nouvelle semaine. Qui ne s’annonce pas débordante (et je pense que c’est bien pour ma santé mentale, j’append à me dire stop parfois), mais sympa. Et puis il y aura bien un peu d’imprévu… La saison des raclettes est ouverte, paraît-il…

Je vous souhaite une belle semaine d’automne avec balade dans en forêt, plaid et chocolat chaud. À très bientôt.