Semaine 48 de 2022

La vie est faite de hauts et de bas pour tout le monde. Longtemps, j’ai cru que ça n’arrivait qu’à moi et que j’étais tellement cruche que je n’arrivais pas à gérer mes oscillations. Aujourd’hui, je sais que très certainement mes sommets étaient trop hauts et mes bas trop bas, mais que tout le monde vivait ces fluctuations avec plus ou moins de succès. La chimie a régulé mon bordel interne et je ne tombe plus dans des abîmes improbables. Croisons les doigts. Par contre, les ondulations existent toujours évidemment. Cette semaine est l’illustration parfaite de ce phénomène. Avec cerise sur le gâteau, une leçon importante d’intégrer. Piouf, il faut savoir célébrer les petites victoires qu’ils disaient non ?

lundi

Prescription de ma naturopathe : le citron chaud. Et bien étrangement, j’ai la sensation que c’est « l’habitude » la plus simple à appliquer. J’y pense sans avoir à me forcer. Et puis un peu de nettoyage après un week-end entre copains, ce n’était pas de trop, même si je n’ai pas abusé. Je n’abuse plus jamais quand je suis en bonne compagnie.

RDV pro. J’explique à S les grandes lignes (les petites astuces) de Facebook et Instagram. C’est intéressant d’observer ses progrès.

Début de la rédaction de l’article de la semaine dernière. Ça a pris un peu de temps. En fait, il y a évidemment une corrélation entre nos activités du week-end et la parution. C’est comme ça. En parallèle, j’avais une priorité bien envahissante. Le cerveau en ébullition et il m’était impossible de me poser, de réfléchir.

Le temps était menaçant, mais je me suis dit que la rando allait me faire du bien. Scoop, je suis revenue encore plus tendue à cause, entre autre, des trombes d’eau qu’on a pris sur tête. Et la désagréable impression de ne pas avoir utilisé mon temps de manière productive. Ce qui bien sûr est complètement faux. Avec le recul, je pense même que ça aurai été pire si je n’avais pas pris ces 2 heures-là pour m’aérer.

Pourtant de jolis points de vue. 

Une grosse pluie, donc, qui mouille jusqu’aux os et le train au passage à niveau (sinon c’est pas drôle). Mais cette lumière improbable de l’hiver.

On a bien marché. Quelques montées, mais pas trop. Très bien.

Et je suis retournée à la tache qui me hantait. Je vous explique : un de mes amis m’a proposé de venir à la réunion hebdomadaire d’une BNI. Il s’agit d’un groupement d’entrepreneurs qui font de l’échange de business. J’avais juste besoin de cartes de visite, d’une photo et de préparer une petite présentation de 30′ de mon activité.  Dit comme ça, l’intitulé était simple, mais dans ma tête, je ne sais quelle zone s’est activée, mais c’est devenu le contrat du siècle à 15 millions à décrocher. 

J’ai commencé par passer des heures sur ma carte de visite qui de toute façon vu les délais ne pourrait pas être imprimée.

Je suis tombée par hasard sur Pretty Woman. Que de clichés, mais ce film est comme un doudou, il pu un peu, mais il est chaud et rassurant.

mardi

Les stratégies d’évitement du cerveau sont toujours improbables, mais parfois elles sont utiles. Donc résumé de ma semaine. Un mardi ? ben oui, ça aurai pu être pire croyez moi…

Rendez-vous chez la psy et séance d’EMDR sur le thème du choix… Sur le être choisi ou pas… Tiens, tiens, ça ne ferait pas écho à mon histoire de BNI pour laquelle je me préparais à jouer ma vie ? Oh bordel ! J’ai tout mélangé ! Je me préparais à sortir le grand jeu, pour qu’ils me choisissent. Je ne pouvais pas échouer, je devais être choisie ! On reparle de ça plus loin.

En rentrant, la tête pleine de cette histoire de choix, le mail de réponse à l’offre d’emploi à laquelle j’avais candidaté la semaine dernière. Être choisie encore… Ou plutôt ne pas être choisie, car il semblerait que ce soit le centre de la problématique.

Les mots de la psy sur le thème : Ne pas être choisi, et avoir gardé ça si enfoui que l’autosabotage y revient sans cesse. Et maintenant ? Apprendre que l’on peut exister sans être choisi (vraiment ?). Et enfin, accepter un jour d’être choisi. Mais ça, c’est le niveau 245 et il faut passer le Boss d’abord. On n’y est pas encore parce que quand c’est le cas, je demande toujours à la personne qui a fait le choix de me faire confiance si elle ne s’est pas trompée. Pas la peine de lever les yeux au ciel, je vous vois. C’est comme ça, difficile de changer 51 ans de certitudes en quelques heures. Mais j’y travaille.

Bon, le déclic ayant été fait, j’ai pu avancer un peu plus efficacement sur ces p**tain de cartes. Elles sont devenues des flayers à imprimer (merci SultaPrésiReine pour l’idée) et surtout rajouter mon adresse mail et mon n° de téléphone que j’avais complètement zappé sur la première version. Comme ça au moins j’étais sûre de ne pas être choisie pour le coup. Je n’en peux plus de moi…

Débrieff de la journée au coin du feu.

Et Jul m’a donné un coup de main pour la découpe. J’étais au bout de ma vie.

Mercredi

Et le Grand Jour est arrivé ! Enfin ? Déjà ? Vraiment ? Bref, le jour J était là. Réveil avant l’éclairage public (les lampadaires de la ville sont éteints de 0h30 et 5h30). Avec les yeux qui se croisent, j’ai filé sous la douche en ayant d’abord photographié la lumière venant de notre maison et se reflétant sur la maison du voisin. Je l’aime bien cette photo sûrement parce qu’elle est un peu floue, un peu incompréhensible.

D’ailleurs en parlant de photo floue… Je n’ai aucune idée sur la conception de celle-ci.

Le point de rendez-vous était à Montaudran en face de la Halle de la Machine à Toulouse à 7h. Je suis passée sous l’œil bienveillant du Minotaure. Il m’a paru être un allié et vu mon trac, s’était réconfortant. D’ailleurs, toute l’atmosphère était étrangement rassurante. L’esplanade entièrement vide. Le froid piquant de la fin de nuit. J’étais morte de peur, mais l’Univers me disait qu’il n’y avait rien à craindre.

J’ai fini pas trouvé le resto. Plutôt pas mal d’ailleurs. 

Les premiers membres sont arrivés. Mon pote aussi. Les premiers échanges ont été intéressants. Et la réunion a commencé avec ses rituels. C’était très stimulant et surtout, surtout, j’ai compris que j’étais complètement à côté de la plaque ! Je n’avais rien à prouver du tout du tout, bien au contraire. Je ne jouais pas ma vie ! Le but de tout ça, était pour les membres de la BNI de recruter et donc de me convaincre de les rejoindre. Je n’étais pas la demandeuse mais c’était à moi de le faire ce b**del de choix.

Je suis sortie évidemment soulagée. Et intéressée. Ce groupement d’entrepreneurs (ce clan ?) propose des échanges attractifs. Il me reste maintenant à me renseigner un peu plus et surtout à trouver la trésorerie nécessaire pour adhérer et c’est peut-être là que ça risque de coincer un peu. À suivre donc.

J’étais à l’heure à l’Atelier (à St Sulpice) pour débriefer au Clan des Blondes.

Comme ça caillait un peu, les filles ont allumé la cheminée.

Dej’ avec J. C’est que je me suis mélangé les pinceaux. On devait passer l’après-midi ensemble pour que je lui apprenne à coudre. Sauf, que je pensais que c’était le lendemain. Bref, au vu de mes émotions en pagaille, on a remis le cours à la semaine prochaine. Mais on a maintenu le dej’.

Le tiramisu était délicieux. Évidemment, on est revenu sur cette histoire de choix, d’être choisi ou pas. À une de mes phrases :  « choisir, c’est renoncer ! » J a répondu par : « Choisir, c’est décider ! » Elle a tellement raison, c’est tellement mieux ainsi.

En rentrant, mon reflet dans le miroir tellement plus détendu.

Pas de stress pour le Dieu des Enfers collé au coin du feu.

Lorsque Jul est rentré, on est sorti faire quelques courses. J’aurais pu y aller toute seule, mais à deux c’était mieux. Et ça n’avait rien à voir avec la peur de croiser le Loup. Que de progrès décidément ! Sur le chemin, je lui ai raconté la journée, les histoires de choix, toussa toussa. Il est très loin, lui, de cette forme de doutes, mais il m’écoute, c’est déjà pas mal.

Il a bien fallu se rendre à l’évidence, il était nécessaire d’allumer le chauffage. On avait résisté jusque là en temporisant avec les poêles, mais là c’était le moment, la maison s’était complètement refroidie. C’est bien mieux avec quand même.

En rentrant des courses, on est passé chez Rudy le boulanger et on s’est régalé.

jeudi

B***del de m**de ! L’oeuf du matin.

Un chat, ça ne suffit pas, sauf que mes genoux ne sont pas extensibles.

Rendez-vous avec ma naturopathe. J’aime qu’elle annonce la couleur sur son sweet. On avance, on avance.

Quelques courses chez Leclerc et la bonne odeur des sapins à l’entrée.

J’avais une mission, les calendriers de l’avent pour Jul et pour Raph.

Raph est passé chercher son du. il s’est posé 2 min. Avec son super tour de cou, il avait un look de dingue.

vendredi

J’avais plein de boulot et peu d’énergie j’ai donc fait au plus simple : Câlins au chat et Instagram pour faire de la veille. Oui, c’est vrai ! Quand je regarde les réseaux sociaux, je bosse en fait !

Et puis de toute façon la température extérieure…

F est passée papoter deux minutes. Elle avait besoin de parler. J’étais là avec un café. J’espère l’avoir réconfortée.

C’est étrange, le poil d’Hadès repousse blanc. C’est rien y comprendre.

Et puis je me suis mise en mode bricolage. Le lendemain, c’était le repas de Noël du quartier et comme l’année dernière j’étais chargé de la déco. Opération lutin de Noël enclenché.

J’ai quand même pris le temps d’aller à la rando. Cette fois pas de pluie malgré les gros nuages moches.

Pas mal quand même.

Pour le goûter, j’ai fini les fruits secs. On s’en fout on est d’accord, mais ma photo du fond du pot est bien sympa quand même.

Des lutins, partout des lutins.

Et cette jolie lumière à la tombée du jour.

samedi

Réveil de bonne heure et de bonne humeur. Le petit-déj’ avalé et hop au boulot avec en fond sonore la playlist de saison.

Du papier, des boutons… Du papier, des boutons… Du papier, des boutons…

Et puis il est venu le temps de décorer les lieux. Avec une assistante hyper dévouée.

Ça s’affairait en cuisine aussi. Et c’était top.

On a déjeuné tous ensemble à la maison. On a commandé des pizzas. J’aime bien ces repas d’équipe quand on est dans le dur.

Jul a vu de loin une drôle de couleur dans le jardin. Un truc rose. Bizarre. Il a été voir, c’était une rose. Incroyable pour un 3 déc..

Après un bon après-midi d’installation et de finissions, ça été l’heure de retrouver les copains. On s’était évidemment pomponné.

Et hop, une incroyable soirée a commencé.

Paraît que ma déco était trop top.

J’avais soigné les détails.

Le dîner était forcement délicieux. Parce que préparé avec amour.

Et un Blinde test de malade ! Forcément j’ai perdu. Enfin mon équipe a perdu, mais c’était tellement drôle.

Couchée 3h30. Mais heureuse après cette délicieuse soirée.

dimanche

J’aime ma Meute de tout mon cœur, mais à part Hadès, les autres ne me le rendent pas vraiment. Alors pourquoi Orion a-t-il décidé que mon lit était hyper confortable tout d’un coup ? Grand mystère. Et en plus, il a pris toute la place et toute la couette !

Les vestiges de la veille et la traditionnelle guirlande qui passe d’un véhicule à l’autre.

Après le rangement, finir les restes, juste comme ça à la bonne franquette.

On a venait de s’échouer sur le canapé quand les Rabastinois d’en Haut sont arrivés. Débrief des épisodes précédents…

… et calme après la tempête.

Au coucher du soleil pourtant très beau, j’ai commencé à avoir la nausée. La suite logique a suivi assez rapidement. Heureusement, ça n’a pas duré longtemps, mais à 7h45 j’étais dans mon lit presque mourante. Pas eu le temps d’avoir le blues du dimanche soir du coup. Voir le positive partout, qu’ils disaient.

Voilà une semaine qui s’achève sur 2 bonnes nouvelles : ma thérapie est efficace et j’avance réellement. Je commence à comprendre et accepter ces histoires de choix. Et je peux aussi supporter les 3 phases d’un événement (préparation, fête, rangement) sans m’écrouler en chemin. Oh, je sais bien que vu de l’extérieur ça ne veut rien dire du tout, mais de mon intérieur, ça veut dire beaucoup.

Bon, je vous laisse, je vais jouer du piano debout. Vous l’avez ? Non ? Bon, faut donc que je travaille aussi mon humour. 

Des bises et à la semaine prochaine.

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