Semaime 12 de 2023

Je le savais bien que j’étais cramée. Que ça allait être compliqué. Je le savais. Tout le monde le savait. J’ai tenu pourtant. 6 jours. Et puis…

lundi

Cette patate de lit a bien voulu jouer avec Alice. Improbable.

Les douceurs de Madou pour adoucir les fins.

Alice et le Chat sont repartis.

Moment calme dans l’après-midi avant de repartir vers de nouvelles aventures.

Enfin, aventure, aventure c’est vite dit : J’ai accompagné Jul à la Clinique de l’Union pour qu’on lui fasse une infiltration dans son épaule malade. J’ai sagement attendu dans la voiture son retour.

En lisant des trucs improbables. J’ai été sage, j’ai mordu personne.

Le résumé de la semaine évidemment.

Et cette pauvre bête en manque d’affection.

mardi

Départ de Padou et Madou cette fois. C’était bien de les avoir là pendant quelques jours. Merci d’être venus.

Je n’ai pas eu le temps de m’appesantir, c’est que j’avais rendez-vous avec ma psy. J’étais à l’heure dite un peu tremblante dans la salle d’attente comme d’habitude. Heureusement, à défaut d’être fiable; l’horoscope est encourageant.

Et au boulot ! On a avancé pour que la séance d’EMDR de la prochaine fois soit efficace. On a évidemment parlé d’émotions comme d’habitude. Ces émotions qui me traversent, qui me transpercent, dont je ne sais pas trop quoi faire. Que je ressens d’ailleurs de moins en moins comme si tout redevenait fade. Que je n’ai même plus le goût d’aller chercher, de provoquer. Suis-je en train de perdre mon humanité ? En tout cas, c’etait le sujet de ma photo, il y a les personnages de Vice-Versa sur le bureau. Sauf que j’ai complètement foiré le cadrage. Mais alors complètement. Il n’est resté sur l’image que les mains de ma psy. C’est ainsi. Un message ?

J’ai trouvé Jul en rentrant au calme posé avec un bouquin.

Au alentour de 14h, le téléphone sonne : E avait besoin d’un service et de monde dans l’Atelier. On a rameuté les troupes et l’on a répliqué.

Bon, j’avoue j’étais pas sereine, rendez-vous en suivant avec le Dr F. Comme d’habitude, il m’a scruté et questionné. Il a reparlé évidemment de mon hypersensibilité constitutionnelle. Celle contre qui les médicaments ne pourront rien. Mais, en même temps, c’est pas ce qu’on leur demande non plus… Je lui ai donc touché un mot sur les émotions atténuées. Il dit que l’on pourra revoir le dosage s’il le faut. En attendant, on baisse encore les anti-dépresseurs et c’est une petite victoire.

J’avais besoin de sucre après tout ça. Le seul lieu dispo était cette boulangerie où Jul m’emmène lorsque je suis au Château et que j’ai une permission de sortie. C’était difficile pour lui. Pas pour moi… Complètement détachée, je vous dis.

Après une semaine de folie, il y avait de l’écho dans le frigo. Alors arrêt à Rouffiac (mais quel beau magasin !) où une armée de lapin à tenter de nous écraser. 

Au mois de mars, la couleur du ciel est toujours incroyable. Et comme ça bouchait au rond-point, j’ai eu le temps de photographier. Pff, j’ai vraiment que ça à foutre…

Bo-Bun du soir espoir.

Et Jul a tenu à regarder ce film qui est, paraît-il, un chef-d’œuvre… Je me suis endormie comme une crotte. Un mélange entre détachement et indifférence que je vous dis.

mercredi

Mercredi matin ? Clan des blondes évidemment ! Et patati et patata !
On fait une seconde tournée ? Oh oui, bonne idée ! Jul a dit : « Euh, c’est 11h45, on goûte la bière de printemps ? » Ça a fini en carnage. Enfin, un petit carnage en même temps, c’était juste un apéro hein !? Dommage, SuperMario et K etaient en voyage, ils ont loupé. En même temps, quelques choses me dit que l’été arrivant, le thé et le café vont peut être perdre de leur intérêt.

Bo-bun au déjeuner, il en restait juste assez.

Temps calme et gros nuages. Comme mon humeur en fait.

S qui passe faire un coucou.

Oh une fleur ?

J’ai trouvé une nouvelle appli pour prendre des notes. J’espère que ça va être plus facile ainsi.

Et le repas le régressive du monde.

jeudi

Vous l’avez lu ce beau lapsus ? J’ai corrigé.

Jour de manif, R est venu chercher Jul.

Moi, j’ai travaillé toute la matinée et une partie de l’après-midi. Et puis rendez-vous avec I en terrasse. On s’est mis à jour.

Et sinon ? Oh le retour de l’addiction au sucre !

Y a pas de risque que je réagisse sous le coup de l’émotion…

vendredi

Addict à ces prédictions de merde ? Un peu oui. Histoire de garder la tête de l’eau.

Le vendredi, c’est rando, et S venait de nous dire qu’elle n’allait pas venir avec nous, Jul a essayé de l’attendrir. Elle a résisté.

Par contre, moi je me suis fait violence. J’étais en tenue dès le matin, mais plus le temps passait, moins j’avais envie de bouger. Même qu’à l’heure dite, j’étais cachée sous la couette. Jul a dit : « moi j’y vais ! » et il est parti. Je l’ai rattrapé dans la rue. Et je suis viendue.

Ça a été, il faisait bon et l’itinéraire était autour de St Géry.

Ce n’était pas une découverte, nous connaissons bien le coin, mais la balade est belle.

Et le printemps triomphant.

La jolie chapelle St-Médars.

Et les charmes du hameau de St-Géry.

J’adorerai avoir un mimosa dans mon jardin mais il n’est pas assez grand. Je me demande si je ne vais pas en offrir un à mes voisins…

Agrandissez la photo de la plaque à côté de la porte de l’église. 

Le château des O’Bryne au bord du Tarn.

Et cette petite école si mignonne. J’adorerai la visiter.

Notre co-randonneuse a cueilli un adorable bouquet.

Le parcours du jour : dans un premier temps, le trajet jusqu’au lieu de rendez-vous. Puis nous avons pris la voiture, j’ai donc arrêté, puis repris l’enregistrement. 

En rentrant, j’avoue j’étais cuite, mais il y avait du job alors Jul a mis de la musique. Et cette chanson… Improbable… Et finalement d’actualité même si on est pas sur le même sujet.

C’était une petite fête pour une PrésiReine qui se bonifiait d’un an. J’ai fait des quiches-cœur.

Les copains aussi se sont décarcassés. C’était délicieux.

Je suis rentrée tôt. Je me sentais tellement décalée. Je sais bien que ce n’est pas vrai, que ce n’ai pas la réalité. Mais en attendant que mon cerveau arrête son bordel, je préfère rester en retrait.

samedi

Il faisait beau, on n’avait rien de prévu. Jul a dit : « Qu’est-ce qu’on fait ? » Bonne question… Après plusieurs propositions refusées de part et d’autre, j’ai proposé une rando. Mais quelle mauvaise idée !

Bref, on a trouvé un itinéraire dans les environs et zou départ du lac de Lisle sur Tarn.

Et on a marché.

Beaucoup marché.

J’ai fait des photos.

Beaucoup de photos.

Avant même de pique-niquer, j’étais déjà au bout de ma vie.

Et d’ailleurs, le pique-nique sur le muret du petit cimetière ne m’a pas réconforté.

Et on a continué à marcher.

J’ai continué à photographier.

Et j’arrivais évidemment pas à suivre.

Jul a même proposé de raccourcir l’itinéraire. Moi j’ai proposé de me coucher en boule par terre là dans les fourrés, qu’il avait qu’à me laisser, que j’allais le ralentir. Il a dit non… Pfff, il ne me laisse jamais faire ce que je veux de toute façon.

Bref, petit bout par petit bout.

On est arrivé au bout !

Et la récompense ultime : le coca zéro sur la place de Lisle-sur-Tarn.

Et retour à la voiture.

En descendant de la voiture, la photo de mes bords de fenêtres. C’est beau hein ? J’ai rien fait !

Voilà voilà ! 14 km plus tard.

J’ai fini au fond du canapé, complètement déprimée, complètement cassée.

Je me suis dit que revoir Vive-Versa était une bonne idée. J’ai effectivement révisé certaines notions. Ça n’a rien arrangé.

Et la lumière du soir, parce qu’il faut bien s’arrêter sur un peu de beauté.

dimanche

Couchée tôt, lever tranquille.

Pas d’énergie, impossible de bouger un orteil ! Je sais, j’ai pas fais d’étirements.
Jul a choisi les films… Affligeants. Les films hein ? Pas Jul.

Moi j’ai traîné sur les réseaux, joué à Candy Crush, fait la sieste, retraîné, rejoué, redormi…

En bonne compagnie heureusement.

J’ai passé un long long moment aussi avec la famille Malaussène. Je ne sais pas si j’ai bien tout retenu mais au moins j’étais avec eux. Et c’était plus facile pour respirer. Il ne peut rien m’arriver avec les Malaussène.

Longtemps après la tombée de la nuit (merci le décalage horaire) un petit visiteur. On savait depuis un moment qu’il était réveillé, mais nous ne l’avions pas encore vu. Bonjour copain. 

Et voilà, ça se fini comme ça, sur cette info qui n’en ai pas une. Une de plus. Décidément, mon âme est vraiment sombre.

Cette semaine, sera quai 9 3/4, rando si j’y arrive, et montagne de gâteau en bonne compagnie. En attendant… Ne pas penser, surtout ne pas penser. Je vais bien, tout va bien ! Non, non, mes yeux ne débordent pas !

Je vous souhaite à tous de profiter du beau soleil printanier.

PS : Une fois de plus, j’entends d’ici les « arrête un peu de te plaindre et avance, y a ka après tout ! ». Je comprends parfaitement. Vu de l’extérieur, ça peut ressembler à de l’apitoiement sur mon sort. C’est d’ailleurs souvent parce que je ne peux plus supporter ces jugements à l’emporte-pièce que je dis peu de mes fluctuations. Longtemps. Très longtemps. Trop longtemps. Jusque ça explose en fait.
Si tel est votre perception, ne venez plus me lire, ne m’en parler plus. Cela ne sert à rien, ni à vous, ni à moi.
Ceux qui me connaissent bien savent que ce carnet de bord en plus d’être la saga du lundi est aussi mon exutoire, le baromètre de mes humeurs. Que parfois, il m’offre la possibilité de retracer le parcours de mes hauts et de mes bas, me permet aussi de retrouver la force d’échanger, de regarder autour de moi, de vivre ? Oui, également, sans doute.

Alors voilà ça c’est dit et je vous dis à la semaine prochaine, ou pas.
Des bises à tous.

4 commentaires

  1. Stéphanie Alaterre

    courage , même si parfois on a la sale impression quun double fond nous aspire quand on va au plus mal ,la moindre lueur est bonne a prendre . je compatis tellement

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