Semaine 20 de 2023

Piouf, je ne sais pas vraiment comment résumer cette semaine en quelques mots. Parce qu’il ne s’est pas passé grand-chose, parce que le temps a été dégueulasse… Mais en même temps, ça n’etait pas une semaine de rien. Alors, voilà quoi !

Lundi

Avis de fortes pluies sur l’Occitane, Jul est rentré à 10h du mat complètement trempé ! Même le caleçon, oui, oui ! Du coup, un petit feu dans le poêle pour se réchauffer. La maison en avait bien besoin aussi l’humidité était partout et puis 13°C quoi…

Un moment d’éclaircie en début d’après-midi, allez on se motive pour aller à la rando. Surtout qu’il y avait SuperMario et la Petite Rabastinoise d’en haut. En passant devant cet immeuble, je lui ai demandé si elle y était déjà rentrée. Comme tout le monde, elle a trouvé ça trop mignon.  Il est beau notre village quand même. 

Et hop sur les quais, et hop sur l’autre rive.

Et hop, la mousson… Obligés de se réfugier sous un arbre (non, il n’y avait pas d’orage, on ne risquait rien).

Et puis nous étions bien équipés.

Bref, c’est beau le printemps…

J’ai tenu cette fois. J’ai fait les mêmes arrêts que les autres malgré la petite côte une peu fourbe de St Quitterie. 

Un peu de jardinage. Cette année, ce sera vraies fleurs donc sur les bords de fenêtres. Faut juste que je pense à arroser. Faut juste que je pense à arroser. Faut juste que je pense à arroser. Faut juste que je pense à arroser. Faut juste que je pense à arroser…

Mardi

Je me suis accrochée ça dans un coin. C’est moche, pas esthétique, mais plutôt efficace. Il y a l’essentiel en tout cas. Si ça peut faire avancer le bousin. 

Nouveau passage de pont. Pas pour la rando cette fois, mais pour un rendez-vous avec mes nouveaux clients.

Nous étions d’accord que pour eux comme pour moi, c’était vraiment satisfaisant de travailler en local. Le fait que le bouche-à-oreille soit le meilleur des réseaux qui soit est vraiment une réalité. Ça me va parfaitement comme ça. Le projet est intéressant, il y a tout à faire. Les clients sont à l’écoute et ont vraiment envie de renouveau. Donc Banzaï ! (expression plus utilisée depuis 1983…)

Visio exceptionnel avec Jul à midi. Je ne me ferai jamais à sa tenue fluo, je crois…

Et sinon ? Ben toujours 14°C et des averses régulières… Je suis navrée, la météo est mon obsession du moment. Je suis parfaitement consciente de son impact sur mes humeurs et mon énergie (comme tout le monde me direz vous, et vous auriez raison). On est à la mi-mai et je porte encore mon horrible gilet en laine. Ce n’est pas possible.

Le résumé de la semaine dernière si vous ne l’avez pas lu.

Mercredi

Clan des blondes évidemment. Je radote encore, mais ce moment-là m’en vraiment nécessaire. J’étais la première (c’est rare) et c’était agréable aussi ce moment de calme avant la vague d’échange et d’amitié. Et que dire du lieu ? On fait partie des murs du mercredi matin. On embrasse les proprios, on n’a pas besoin de commander, elles anticipent, elles connaissent nos goûts, nos timings. Notre table (ou l’autre) est toujours dispo. En même temps, on est souvent les seuls. Mais on parle fort, on rit fort, on fait autant de bruit qu’un troupeau de gnous. Et cette liberté est tellement appréciable.

Tellement appréciable qu’il a fallu littéralement que je m’arrache pour partir avant la fin, j’avais Quai 9-3/4. C’est bien aussi. La session s’annonçait longue (13h-20h) et j’ai eu du mal à me connecter, mais j’ai fini par rentrer dans le vif du sujet. 

En même temps, il ne s’est pas passé grand-chose et j’ai pu avancer sur mes autres dossiers.

Jul m’avais perdu, le pauvre.

À l’heure dite (y a rarement d’heures supp sauf grosse cata), je suis sortie avec le mal de tête du siècle avec nausée et tout. En en discutant avec Jul, nous en avons conclu que c’était sûrement les lumières bleues des écrans, les 2 miens et le grand mur d’écran le tout plongé dans la pénombre pour ne pas avoir de reflets sur les dit écrans. J’ai rajouté dans mon sac mes lunettes « anti-lumière-bleue » pour essayer lors de la prochaine session. 

Encore un peu d’inspiration avant d’aller dormir. C’est toujours bon à prendre.

Jeudi

Les souvenirs FB qui remontent et nos pique-niques.  En ce moment, je suis assaillie de vagues de nostalgie. Pas du « c’était mieux avant », mais plutôt du « je n’ai pas assez profité ». C’est comme ça. Ça vient, et ça repart. Heureusement, ça repart… et me m’attache à profiter le plus que je peux des événements d’aujourd’hui. En tout cas, je fais de mon mieux.

Comme ma charge de travail augmente, j’essaye de mettre en place une méthode de travail productive et confortable. J’essaye des trucs, j’en tente d’autres… Je finirai bien par trouver mon process. 

En parlant de boulot, quand mes interventions apparaissent nettement dans les statistiques. Je sers donc à quelque chose.

En même temps, j’y ai passé du temps, c’est donc un juste retour des choses. J’ai travaillé aussi pour le Blog (le travail appelle le travail).

Un nouvel article est en ligne. 

Dans le Despentes (que je n’ai toujours pas fini), quelques idées font mouche. Je vis depuis toujours l’inverse exactement de ce qui est décrit là. Ce n’est pas grave, me direz-vous. Certes. Mais quand même, parfois, un regard (juste un regard) ne serait pas de trop. Après pas de panique. Je suis habituée. Chez juste que là d’un coup, Despentes a mis les mots justes sur mes sentiments. 

Pendant que je lisais et me torturai l’esprit, Jul était toujours au rangement/aménagement de la pièce secrète. Dans cette caisse cachée tout tout en haut d’étagères inaccessibles, les doudous de Raph. Nous les croions tous avec les autres doudous de la famille dans l’horloge dédiée. Oui oui, on a une horloge qui a pour fonction de garde-doudou. Ne me demandez pourquoi, c’est comme ça. Bref, les doudous de Raph étaient là où il les avaient cachés quand il a été assez grand pour ne plus avoir besoin d’eux. Vous savez quel a été mon premier réflexe ? Les sentir ! L’un d’eux s’appelait doudou-ti-pu c’est tout dire. Évidement, ils ne sentaient que la poussière… Raph les croyait dans l’horloge… Il n’avait pas l’air particulièrement ému ou étonné ou touché de les voir. Il ne les a même pas pris dans ses mains. Alors,je les ai rangés avec leurs potes et voilà. Mon fils a 20 ans ? Ah oui, c’est ça. Mon fils à 20 ans. 

On disait quoi ? Ah oui, mon fils à 20 ans.

Ma voisne qui passe avec des iris à replanter, j’ai eu une bonne idée… À suivre !

Et une pauvre bête à câliner…

Vendredi

Poste du matin au quoi 9-3/4. Je me demande si finalement ce n’est pas la session que je préfère. Évidemment, ça perturbe mon sommeil, mais l’ambiance y est souvent plus cool et ça dure moins longtemps ! Comme convenu, j’ai mis mes lunettes anti-reflets bleus et effectivement c’était nettement mieux. Tellement mieux que j’ai carrément oublié que je les portais. Elles sont très légères. À la fin de la sessions, je les ai quittés pour les ranger dans mon sac et là paf ! Migraine ! ça n’a pas duré très longtemps heureusement, mais la prochaine fois, je les enlèverai une fois sorti de la salle. C’est fou quand même l’impact physique de ces écrans sur nos vies. 

Ooh mon Dieu !! Un rayon de soleil dans le rétro ! Incroyable ! Ça a été le seul de toute la journée. En même temps, je ne me suis pas promenée avec un rétro toute la journée… J’aurai peut être pu en voir d’autres si ça se trouve. Je suis nouille moi aussi quand même. Je ne mets jamais toutes les chances de mon côté. 

Ciel gris, thé brulant dans tasse Noël…

Encore un extrait du Despentes : Être à sa place, avoir les bons mots au bon moment… Toute l’histoire de ma vie.

Comme le temps était incertain, pas de rando, mais création graphique pour l’une. 

Et pièce secrète pour l’autre. Il paraît que c’est fini et que les « enfants » (il n’y a pas de limitation d’âge à ce que j’ai compris) vont pouvoir prendre possession des lieux. 

On est sorti 1/4 heure histoire de faire 3 courses et passer à la pharmacie. Il faisait bon. C’est ça qui est déroutant, la température est remontée (enfin 20°C, ce n’est pas le Pérou non plus), mais l’humilité donne encore envie de se cacher sous le plaid pour ne plus en sortir.

Alors on a attaqué l’apéro. Le boucher (comme le boulanger) nous a expliqué que tout le monde faisait comme nous pour se remonter le moral. 

Pâtes fraîches et gâteaux au chocolat. 

Et comme j’étais debout depuis 3h45, j’avoue que je n’ai pas fait de vieux os. 

Samedi

Réveil un peu bizarre avec une nuit pourtant reposante. Une attaque de moins bien gratuitement sans raison… Passage dans la salle de bain, histoire de prendre soin de l’apparence, et la sensation qui s’accentue. L’oppression de l’angoisse qui envahit tout… Mais enfin ? Pourquoi ? Et le déclic ! On est le 20 mai… Et donc ? C’est l’anniversaire de Super Mario… C’est vrai, c’est vrai, et c’est d’ailleurs pour ça que je me rappelle de cette date. Bon OK, mais alors c’est quoi le truc ? Un anniversaire c’est plutôt sympa ! C’est vrai et heureusement. Et ça l’est toujours la plupart du temps. Sauf que ce jour-là, en 2017, j’ai basculé et emmené tout mon monde à ma suite. En ont suivi 6 années d’errance, de traitements, de larmes, d’apocalypses. C’est tout ça qui m’est revenu d’un coup dans la gueule. La sensation n’a pas été agréable du tout. 

J’ai croisé Jul dans la cuisine, on a échangé quelques mots sur la question. J’ai pris un bonbon rose pour éviter d’être plus envahie encore et je suis allée me poser avec le Despentes pour me forcer à penser à autre chose… Je me suis endormie. Un chat m’a rejoint sans que je ne demande rien. À mon réveil, tous les parasites avaient disparu et j’ai recommencé ma journée du début. C’était un mauvais démarrage. Alors on éteint tout et l’on recommence. 

Raph est arrivé. Il devait trier avec son père des trucs qu’il a laissés dans le garage. 

La température dans le jardin et l’absence de pluie nous ont permis d’être dehors. 

Premier BBQ et première plancha de l’année. Vous avez vu ? La nappe, les assiettes, les serviettes étaient presque assorties ! Je progresse !

Un dej sympa avec Raph et Emmy (qui travaillait et qui nous a rejoints à la pause). Sympa et léger comme s’il n’y avait jamais eu de 20 mai noir. Parfait !

Je me suis mise en cuisine après (oui oui, on aura tout vu !) Recherche de recette, ingrédients, etc., etc.

Et, j’ai fait aussi un truc incroyable : j’ai mangé les chutes de pâtes crues ! Et là vous avez me dire une fois de plus : « mais n’importe quoi ! » Et vous auriez bien raison, mais c’est comme ça. Je m’interdis de goûter les plats (salés/sucrés) que je fais depuis des années. Je ne mange jamais les surplus pas parce que ce n’est pas bon, mais parce : « ça ne se fait pas ! ». Ma pire transgression à cette règle, les fouets qui ont monté la chantilly. Je ne sais pas d’où vient cette interdiction. Pas de l’enfance en tout cas. Je ne peux même pas dire non plus quand elle apparut. En tout cas, samedi j’ai mangé cette pâte pas cuite absolument délicieuse ! Je crois que je pourrais être capable d’en fabriquer rien que pour la manger crue. Une fois de plus, c’est tout au rien, il n’y a pas de nuances chez moi… Je me fatigue. En tout cas ce qui me rassure c’est que je n’ai pas transmis ça et que ma fille mange la pâte à cookies crue… Tout n’est donc pas perdu. 

Bref, j’ai sorti une tarte en forme de cœur (pas terrible faut bien le dire, je manque d’entraînement) et des petits palmito à la cannelle.

Si d’habitude on passe la soirée dans le jardin de K et SuperMario et qu’on finit tout habillé dans la piscine, cette fois on a installé timidement l’apéro sur la terrasse et l’on a croisé les doigts pour échapper à la pluie. La pina colada était bien dosée.

Quand vraiment on a été complètement gelé, on est rentré regarder le film des vacances de K et SuperMario en Guyane. Une histoire de plongeon mythique.

Et puis, les bougies, les cadeaux. Les enfants connaissent bien leur père. 

Mes photos floues.

Et au dodo ! On s’est couché à 3h, mais comme j’avais différé ma prise de médicaments pour éviter de dormir à table, il m’a fallu attendre que mes yeux veuillent bien se fermer. Et ça a été long. Très long !

Dimanche

Forcement, comme quand je suis enfin lancée, je dors 8h, ben ça fait une journée toute courte.

Mais en même temps…

Jul en était au déjeuner, j’ai pris le train en route avec seulement ma tasse de thé. Et y en a un qui a trouvé ça tout à fait à son goût.

Ce reportage sur la Maison de Fada à Marseille. Le style du Corbu m’a toujours interpellé depuis la première fois que j’ai visité une Cité Radieuse (celle de Firminy). Étudiante en archi alors, j’avais été marquée par les proportions même si le style semble très austère. Bien plus tard à Marseille, le Rabastinois d’en haut (qui etait encore loin d’être Rabastinois) nous avait emmenés visiter le module marseillais. Les gamins avaient adoré. Ça avait été la rigueur des lieux et leur optimisation parfaite qui m’avait alors le plus marqué. Tout, absolument tout était pensé, réfléchi. Des pylônes de soutènement aux placards de cuisine en passant par l’école ou les « chambres d’amis » devenues un hôtel depuis. Dans ce reportage, l’accent est mis sur la vie de l’immeuble qui fonctionne comme un vrai village. Je crois que je pourrais vivre finalement dans un endroit comme celui-ci. Dans l’absolu, s’entend évidemment, le prix de l’immobilier y est juste dingue. 

Ouhlala ! Une éclaircie ! Vite balade !

Une anomalie dans le paysage … Vous avez trouvé ? 

Jul a dit : « Et si l’on passait voir les nouvelles terrasses des filles ? »  Très bonne idée. On a passé un bon moment ensemble et puis franchement ces terrasses, c’est vraiment bien.

Au final, petite balade, mais balade quand même donc, ça compte !

Et puis tranquillement, la fin de journée. Déjà ? Ben en se levant à 13h en même temps… Bref. 

Et voilà, voilà cette semaine un peu grise qui se termine. Va lui succéder 7 jours bien plus intenses ! Je m’en fais une joie ! Et vous savez quoi ? Le soleil est prévu !! 

Allez, on se retrouve très vite. Je vous embrasse fort fort fort !

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