Quand la pluie s’invite dans le game et douche tous mes espoirs… J’ai beau combattre la grisaille, mais je crains que doucement, mais sûrement, ma belle énergie soit dissoute dans la morosité ambiante. C’est comme ça. Les hauts, les bas, blablabla… Heureusement, je lutte et je lutte encore. Ma copine J dirait « Pourquoi c’est une lutte ? », bonne question, mais réponse à la con, parce que ça ne roule pas tout seul ! Et que j’ai beau faire ce que je veux, je subis ! Ça changera un jour peut-être… Je l’espère.
Lundi
Le fameux puzzle de Noël. Il faut vraiment que je le tente. Il paraît que c’est très bien pour la concentration et la gestion des émotions.

Écrire le résumé de la semaine n’est pas toujours très simple… Une bête sur les genoux et mes bras ne sont plus assez longs pour atteindre les touches de l’ordinateur.

Avec les copines, nous avions eu une interrogation métaphysique de la plus haute importance. J’ai posé la question à Alice.


Le résumé de la semaine précédente. Avec du soleil cette fois.

Et sa diffusion sur les réseaux sociaux. Faut bien que l’info arrive jusqu’a vous.

Et comme c’était un lundi déguisé en dimanche, un moment posé avec le Despentes.

Une envie de couleur, de changement, de « nourriture intellectuelle » (voilà que je me prends pour la cuisse de Jupiter maintenant), alors hop en moto en équipe avec le Rabastinois d’en Haut et sa fille. Direction le Jardin des Martels à Giroussens, parce que c’est beau à tous les moments de l’année. Et que nous n’avions jamais essayé au mois de mai.
C’était fabuleux comme d’habitude.


De superbes couleurs, d’agréables odeurs. des perpectives fabuleuses. Le Jardin des Martels donc, fidèle à lui meme.





Au retour, un moment sur la terrasse d’en Haut. Pour débriefer. L’eau était fraîche, la température si douce. Et le monde était à refaire aussi. Parce que c’est toujours le moment de refaire le monde.

Repas régressif d’un lundi soir déguisé en dimanche. Il restait de la pizza. Parfait.

Mardi
Oui oui, je sais j’ai dit que j’arrêtais… Mais bon, là quand même…

Pleine de bonne volonté (et surtout de dégoût de moi) j’ai tenté quelques mouvements sportifs. Aïe ouille j’en ai encore des courbatures ! C’est donc que j’en ai besoin. On est d’accord. Mais AAÏEE quoi !!! On a dit qu’il fallait faire du sport parce qu’on aime son corps et pas parce qu’on le déteste ! Pfff quand est-ce que je vais comprendre. ?

Et sinon dehors ? Ben « il est mort le soleil ! » quoi ! Ça y est, vous l’avez la chanson ?

Alors j’ai fait des choses fabuleuses. Ces choses qui me pèsent terriblement, mais qu’il convient de faire. Comme une lessive…

Ou trier les affaires d’hiver / d’été. Comme je ne rentre plus dans rien, il ne me reste pour faire la saison que 2 robes et 3 hauts… Je ne vais pas aller loin. Et il est hors de question que j’achète des vêtements à ma taille.




Alors j’ai commencé la lecture de best-seller sur la question. Pour l’instant pas de révolution dans le monde des kilos.

Je sais bien que ma « phobie ménagère » n’a aucun sens pour la plupart des gens. Y a des trucs à faire et puis c’est tout. Y a pas le choix c’est pour tout le monde pareil. Y a pas à réfléchir. Je sais, je sais bien. J’essaie de me faire violence. J’essaie de me forcer. Mais au prix de quels efforts ! Je n’ai aucune satisfaction à faire la lessive, la vaisselle, passer l’aspirateur, la serpillière, et même faire à manger. Ça me soule, ça me débecte presque… Je n’ai jamais aimé ça, pourtant, il fut un moment de ma vie où j’avais suffisamment d’énergie pour passer outre mon dégoût et m’y coller. Mais là, franchement… Je ne sais pas trop si c’est une si mauvaise chose ou si c’est « acceptable »… Parce qu’enfin, quand même, pour une femme, ce n’est pas convenable. Va ch*er patriarcat de m*rde. Je préfère aller câliner mon chat moche. Mon rapport à la frustration ? Joker !

Mercredi
Les voisins nous avaient fait un cadeau il y a quelque temps, l’emballage etait aussi joli que le présent. Il est maintenant dans mes chiottes. Moi revendicatrice ? Oulala ! Peut-être un peu.

Réveil tôt pour le Petit-Déj’-Entrepreneur au Week-End. Comme d’habitude un moment intéressant et convivial.


Comme la PrésiReine était aussi de la fête, on a évidemment été un peu dissipée. Et lorsque je suis passée devant l’ampoule, elle y a vu une illumination… En tout cas, bonne nouvelle, mon devis est signé. Une nouvelle aventure commence.

En suivant, Clan des Blondes parce qu’il hors de question de rater mon rendez-vous hebdomadaire avec mon équipe.

Parfois, pas souvent, mes cheveux se mettent bien et ça me remplit de joie. Le reste du temps, j’ai juste envie de me recouvrir la tête d’un sac en toile bien épais. Moi superficielle ? Totalement

J’ai regardé ce documentaire sur Cléopâtre très controversé sur la forme. J’y ai appris plein de choses sur le fond. Je n’arrivais pas à placer dans le temps ses amours avec Jules César et Marc-Antoine. J’ai trouvé ce doc très intéressant vraiment. Bon, ça n’a pas permis de faire avancer mon ménage, mais que voulez-vous je me prends pour une intellectuelle. Shame on me.

Et puis ce temps si fabuleux…

Rendez-vous secret avec Emmy au Banc Sonore. C’est que l’anniv de Raph (20 ans, mon fils à 20 ans) était pour le week-end. Nous avions quelques détails à régler. Et puis c’était bien d’en savoir un peu plus sur elle et les siens.



Je suis rentrée à la nuit tombée comme un gros chat frileux pour retrouver mon canapé moelleux.

Jeudi
De bon matin, une illumination : j’avais insisté lourdement auprès de C pour qu’elle s’engage dans un nouveau projet. J’ai eu des remords de mon acharnement…

Rendez-vous chez la psy. Cette fois au programme, ma vie en noir et blanc alors que j’ai toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dans ma poche. Paraît que lors de la prochaine séance je vais pouvoir retrouver un peu de polychromie. Je vais pas vous le cacher, j’ai un peu hâte quand même.


Et après ? Il a fallu digérer tout ça… Mais bon avec un bon plaid, ça le fait pour un 5 novembre.

L’idée du siècle ? Vraiment ?

Direction chez C donc pour l’aider a mettre en forme son n nouveau projet. Je lui ai amené une rose du jardin parce qu’elles sont belles les roses de mon jardin et un carnet parce que l’on n’a jamais assez de carnets pour noter nos idées.

Du thé, des gâteaux délicieux mais alors vraiment délicieux.


Au boulot ! Je ne sais pas si je l’ai vraiment aidé (j’ai surtout eu l’impression de la noyer d’infos), mais voilà, c’est lancé !

Première fois de la saison que je vais me coucher alors qu’il fait encore jour… C’est toujours étrange cette sensation de ne pas vivre avec le soleil.

Vendredi
Raph est né un 13 mai il y a 20 ans… Mon fils a 20 ans… Comme il y avait peu de chance qu’il soit dispo le « samedi 13 mai » à 20h. Résultat, nous avons décidé de marquer le coup le vendredi 12. Oui, je sais qu’on ne fête pas les annivs par anticipation, mais là c’était comme ça ou ça ne rentrait pas dans l’emploi du temps. Alors résa dans son resto préféré.

Beaucoup de lecture, j’avance bien dans le Despentes, avec une bête sur les genoux un peu envahissante… 7 kg d’amour… Je l’ai pesé… Le chat, pas le Despentes.

Et sinon dehors ?

Un peu de bricolage pour le cadeau d’anniv de Raph. Nous lui offrons un bout de son permis moto.
Quoi ? Son permis moto, inconsciente, va ! Alors d’abord, pour les 18 et les 20 ans de mes enfants, j’ai voulu (en bonne mère abusive que je suis) qu’ils aient des cadeaux qu’ils garderont toutes leurs vies (oui, je suis directive et égoïste). Tatouages (vraiment ?), bijoux… Et Raph a choisi son permis moto. Pfff son permis moto pour qu’il se plante dans le premier arbre venu, décidément quel manque de discernement ! Oui, sauf que… c’est dans son ADN, grand-père, oncles, père, difficile de dire non pas toi ! Et c’est en plus son job ! Il a les mains dans le cambouis tout le temps. Alors, comment dire non ? Et puis c’est son choix, son anniversaire, ses 20 ans…

Parce que voilà, ça y est, mon fils a 20 ans. Mon tout petit. Mon boubou à moi. Je le redis, je suis tellement fière de lui (et de sa sœur aussi). Leur enfance n’a pas toujours été simple. Parfois, ça a grincé, parfois, on a eu du mal tous ensemble. Souvent, ç’a aussi été fluide et drôle. Et souvent, ç’a été doux avec un petit garçon qui se glissait dans mon lit jusqu’à un âge bien trop avancé pour les bien-pensants. Un petit garçon avec un fonctionnement un peu différent, mais tellement intelligent, affectueux et drôle. Tellement drôle. Avec ce grand rire qu’il a encore. Voilà, mon fils a 20 ans. Finalement, on s’en est bien sorti. Et si l’on regarde son parcours, et celui de sa sœur, ben, ils sont les rails, ils prennent leurs décisions, ils avancent, ils sont optimistes et décidés. Ils ne se laissent pas faire, ils poursuivent leurs rêves, provoquent les opportunités. Je leur en souhaite encore de très beaux, jusqu’à la fin des temps.

Voilà, mon fils a 20 ans et moi je fais péter un canon à confetti.

Resto surprise. Pas trop de suspense, il a vite trouvé où nous allions. En même temps, je ne suis pas forte en jeu de piste. Et je tiens juste à signaler que d’habitude je suis forte en canons à confettis, mais que pour le coup, j’ai raté le bazar. Note à moi-même « ne plus acheter de canon chez Hema ».
Le Ponzo à Rouffiac est un lieu bien sympa. Et donc le resto préféré de Raph.



Les pro de la carte nous ont guidé.

Spritz (forcement), assiettes de charcut’ (y avait du camembert di bufala), pizza à la Scamorza fumée (j’aime tellement ça)



Et Panacotta de fou.

Voilà quoi ! Mon fils à 20 ans…

Et donc ben re-voilà quoi…


Samedi
9h50, une pensée pour cet enfant. Son petit corps tout chaud contre le mien après quelques minutes un peu compliqué sans péridurale. Cet enfant rieur et espiègle. Ce jeune homme pudique et déterminé. Bref, je suis fan de mon fils, mais vous le saviez.

Terminer de se taper les grandes surfaces, je m’en tiens à la commande au drive. Jul allait à la piscine, et les a récupérées eu passage. F qui était avec lui a découvert le confort du truc. Je crois que j’ai réussi à la convaincre sans même lui en parler du tout.

De mon côté, ben j’ai assumé mes bêtises… Et j’ai passé l’aspirateur ! Je suis tellement déçue de la qualité de ces canons. Les confettis traînent normalement longtemps dans la maison pour bien marquer l’événement. Mon fils a 20 ans, b*rdel !

Autre activité hyper intervenante, mais parfois utile, le repassage ! Je me suis dit qu’une fois de temps en temps…

Surtout qu’en regardant une série, c’est un peu moins pire.

Emmy a fait la surprise à Raph de l’emmener dans cette boutique où l’on photographie les iris. Celle d’Emmy est pure de ce bleu éclatant. Celle de Raph à tellement de nuances. Comme lui.

Comme je n’avais pas mangé toute ma pizza la veille, j’ai eu mon doggybag. C’est quand même pratique de pouvoir repartir avec les restes. Vous aussi vous faites comme ça ?

Après tout ça, un peu de calme parce qu’il faut pas exagérer quand même.

Un tour dans le jardin, je n’allais pas laisser mes belles pivoines au vent et à la pluie.


Il y en a eu 9 cette année, un record.

Et il y a d’autres trésors dans ce jardin. C’est vraiment frustrant ce temps pourri.


Fin de journée, apéro ! Mon fils à 20 ans !

Et ce tellement beau film. Les copines, vous aviez raison, vraiment. Cette femme est si inspirante.

Dimanche
Un tapis de pétale au petit déjeuner.

Suite du marathon « je reprends la maison en main, enfin j’essaye ».


Un rayon de soleil, enfin !

Oh, le bouquet de pivoines est habité ! Une photo spéciale Alice !

Il fallait refaire les bords de fenêtres, alors direction la Jardinerie Tarnaise à Albi. La première fois pour nous. Nous avons été impressionnés par les locaux, le choix et la mise en avant des produits. Vraiment, une bonne idée que j’ai eue là.
On a donc trouvé les fleurs en question…


Fait de drôles de rencontres…


Il y avait même une volière où il était possible de rentrer. Ce qui n’a pas été mon cas, vous vous doutez bien ! Beurk
Et un terrarium où il est possible de passer la tête. Moins beurk que les oiseaux, mais bon voilà quoi !


Classiquement des poissons de bassin ou d’aquarium.

Et… Ces choses… Il y a bien longtemps, nous en avions eu un… Un chat aux yeux démesurés qui s’allumait la nuit. Il faisait peur aux enfants et à moi aussi. Si je me souviens très bien de l’origine de l’affaire, je ne sais absolument ce qu’il est devenu et c’est très bien comme ça.

Il faisait bien trop moche pour se mettre à la plantation, et puis Jul avait trop manqué à Paddy.

Dans la pièce secrète, le décor avance.

Et encore une fin de dimanche qui n’en ait pas un parce qu’il y a un lundi férié derrière.
Et voilà que ça se fini comme ça… La semaine prochaine sera peut etre un peu plus remuante avec du quai 9-3/4.. En attendant, mes amis, on peut plus se le cacher, ça va mal, on ça va très mal : Le soleil est mort !
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