On en a vu de toutes les couleurs !

Houlala, vous savez quoi ? J’ai failli oublier que j’avais décidé de rajouter un article le mercredi. Faut que j’arrive à en faire un automatisme. En effet, je fais tellement de photos qu’il est dommage qu’elles restent dans mon ordinateur. Je n’ai plus le goût des albums photos au grand désespoir de Jul. Mais je me dis que de mettre ici une autre trace que celle du quotidien, c’est bien aussi. Et puis si par le plus grand des hasards ça donne à certains d’entre vous, des envies « d’exotismes », j’aurai ainsi mis mon grain de sable dans le cycle de la vie.

Akunamatata ! Oui, bon d’accord, je vais peut être un peu loin… 

Bref, la dernière fois je vous ai parlé de Simiane et ses vieilles pierres. Vous vous souvenez (ou pas) nous avions été refoulés du Colorado Provençal de Rustrel pour cause de surpopulation. Sauf qu’on est un peu mono maniaque : on est venu pour voir les Ocres, on verra les Ocres ! 

Et effectivement, en fin d’après-midi, il y avait moins de monde. Enfin, moins de monde, je dirais plutôt que le site était accessible.

Je n’ai pas la prétention d’être guide touristique (quoique dans une autre vie… Mais je m’égare…), voici donc mes photos sans plus de prétention que d’être ce qu’elles sont : mon regard, à un instant T.

La promenade commence par une balade dans les bois où très vite nous croisons un joli aqueduc. Comme il fait chaud, y tremper les mains était rafraîchissant juste comme il faut.

Et d’un coup, paf ! De la couleur plein les yeux.

Forcément, Jul n’a pu s’empêcher d’y mettre les mains. C’est un tactile (au sens littéral du terme).

De superbes couleurs, partout, partout.

Parmi tout ce sable coloré quelques cailloux.

Et puis de nouveau les arbres, le sous bois.

La sensation était étrange, comme si d’un coup le sol s’était effondré et avait révélé un trésor.

Ou bien comme si la montagne avait « poussé » du sol.

Le sentier attaque ensuite la colline pour offrir un super spectacle sur le site dans son ensemble.
La colline, la colline, enfin moi je l’ai vécue comme l’ascension de l’Everest par la face nord, mais j’avais l’air ridicule avec mon souffle court et mon visage cramoisi. 

Enfin… Je crois que je n’ai jamais vu de cheminées de fée… Moi, ça m’a évoqué autre chose… J’ai décidément l’esprit beaucoup trop tordu.

Une autre partie du site, une autre couleur.

Et les vestiges de l’exploitation. Parce qu’il ne faut pas oublier que cette carrière servait à produire des pigments. 

Si vous passez dans le coin de Rustrel, faites un petit détour par le Colorado Provençal. Ça va vous plaire.

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