Semaine 30 de 2022

Lundi 1er août. Comme tous les lundis matins, je me pose devant le clavier pour écrire le résumé de la semaine… Mais la flemme m’envahi et les idées ne viennent pas. J’arrête, je recommence. Je m’arrête à nouveau. Je repense à cette discussion avec K sur le sens de la vie… Et puis, je me dis que si, c’est important d’écrire. Que de l’autre côté de l’écran, des habitués attendent l’épisode hebdomadaire. Alors, je m’y remets, mais débarrassée de la contrainte, juste en pensant à vous et un peu moins à moi. Enfin.

Lundi

Un lundi au soleil ? Presque ! En tout cas, Jul étant toujours covidé, il n’a repris le boulot que mercredi. Moi, j’ai vaqué à mes occupations et entre autres l’écriture du résumé de la semaine.

Déjeuner varié…

Dessert surprenant. Je pense qu’à nous deux nous assurons la rentabilité de l’entreprise Miko.

Et après le déjeuner… Sieste… Ma tronche au réveil est terrible. Comment font les instagrameuses pour se réveiller fraîches comme des roses ? Quoi ? Que dites-vous ? Elles ne font pas la sieste ? C’est donc ça ! 

Raph est parti en vacances au Cap d’Agde. Je crois qu’il va bien bien bien.

L est rentré de vacances et comme nous discutions dans la rue, nous avons fini par boire une bière tranquillement installés dans le jardin. On se voit toujours au sein du groupe habituellement. C’était bien de mieux faire connaissance.

Improvisation culinaire : il restait des steaks et de quoi faire des burgers, mais plus de pain. On a remplacé par des wraps. C’est moins pratique à manger, mais ça fait le job.

Depuis qu’on a complètement réorganisé le jardin, certaines plantes se portent nettement mieux. C’est le cas de cette agapanthe. Il n’y a qu’une fleur cette année, mais ce sera sûrement mieux l’été prochain. En tout cas, c’était une bonne surprise.

En parlant de fleurs, balade dans la campagne en début de soirée. Presque 7 jours qu’on avait à peine mis le nez dehors, ça commençait un peu à tirer.

Ça nous a fait du bien de « respirer » un peu. Je peux rester très longtemps sans mettre le nez dehors et faut même parfois me faire sortir à grand coup de pied dans le c**, mais j’avoue que ça fait du bien.

Mardi

S nous a prêté un outil équipé d’une caméra pour ausculter les tuyaux. Jul voulait savoir à quoi ressemblait le puisard caché sous le jardin. Je crois que Paddy a trouvé ça intéressant aussi.

Hip hip hourra ! Le covidé est guéri ! Il va pouvoir retourner au boulot.

Sinon ? Ben… Sous le soleil exactement.

Et il faut évidemment penser à s’hydrater.

Et manger sainement.

Mercredi

Voilà, l’escalier est terminé. Il faut maintenant traiter les marches pour les protéger et peindre les contremarches en noir.

J’ai voulu remettre la jolie robe blanche de l’été dernier… Ben… Non, en fait…

C’est que j’avais rendez-vous avec J à la Dilettante. Le bouddha bowl était délicieux et les desserts aussi bien sûr.

Au moment de la tarte aux fraises, nous en étions à parler de nos parents respectifs, quand j’ai évoqué l’histoire un peu rocambolesque de ma famille paternelle. Eu bout de quelques minutes, J m’a arrêté et à dit : « C’est cette histoire-là qu’il faut que tu écrives ! C’est incroyable ! ».
Je suis restée un peu dubitative, mais j’ai promis de me pencher sérieusement sur le sujet.

Rendez-vous chez la coiffeuse de Mumu. Mes cheveux étaient trop longs et complètement déstructurés. Un bon coup de ciseaux plus tard, tout a repris sa place. En plus, je ne sais pas à quoi c’est du, mais pour la première fois de ma vie j’ai de beaux cheveux avec une jolie texture et une jolie couleur. Et pas un seul cheveu blanc ! Finalement, la ménopause n’a pas que des désagréments.

Je venais de rentrer quand un message sur mon tel s’est affiché : « Café à la Dilettante ? »Évidemment, j’y suis retournée ! C’était le Clan des 1 000 party. Et l’après-midi a été bien employé. 

Je ne suis pas la seule à adorer le hamac. 
En tout cas, en voilà une belle photo de la vraie vie absolument pas instagramable ! Et encore, il n’y a pas les chaussettes et les culottes qui sèchent.

Je pense qu’à la fin de l’été nous pourrons reconstituer la Tour Eiffel grandeur nature en bâtons de Magnum.

Jeudi

Freddy (à gauche sur la photo) ne rentre jamais dans la maison. Mais alors jamais. Sauf ce matin-là… Pourquoi ? Personne ne saura jamais.

Je me suis penchée sur cette histoire de récit familiale… J’ai pris des notes… Réfléchi beaucoup… Demander l’autorisation de mon père d’entamer un tel chantier… Et… Une espèce de chape de plomb m’est tombée sur les épaules. Mais un truc de dingue. Qui m’a mis dans le « beurk » pour plusieurs jours. 
Il m’a fallu prendre beaucoup beaucoup de recul. Je ne sais pas pourquoi cela m’a impacté ainsi. Je ne sais pas ce que je ferai de cette idée. Mais là tout de suite, je vais me contenter de me dire que c’est un « possible ». (Et là, j’entends la voix de K qui me susurre à l’oreille « arrête de te regarder le nombril et avance ! », mais on en reparlera)

Fin de journée, Jul a tenté de me faire rire. On rentrai de chez Raph après avoir nourri les poissons et récupérer l’aspirateur. Il a dit que franchement les balais c’est plus ce que c’était quand même.

Et puis… Ouai, je sais, on s’en fout de mes pieds.

On en etait la, quand les Rabastinois d’en Haut sont passés nous faire un bisou.

Je leur ai parlé de mon idée de récit familial. Plus je parlais, plus je sentais bien que ma voix sonnait faux… Du coup… Mon état ne s’est vraiment pas amélioré. Alors retour dans le hamac après leur départ.

Et ces mots qui croisent mon chemin… Criant de vérité (et K qui dirait : ARRÊTE !!).

Ce soir-là, je suis restée longtemps dans le hamac, seule à ruminer mes idées noires. Mais d’abord d’où sortent-elles ces idées pourries ? La chimie de mon cerveau ? Mon égocentrisme ? Mon égoïsme ? Mon manque de but (de sens) dans ma vie ? Ma faute/pas ma faute ? Je ne fais rien pour que ça s’arrange ? J’ai qu’à me secouer les puces après tout ! J’ai qu’à sortir du hamac et me sortir les doigts du c** ! Je suis juste chiante en fait ! Et puis toutes mes publications ici et sur les réseaux sociaux qui ne font qu’entretenir le bordel. Quand est-ce que je vais me décider à me bouger quand même ?  C’est un monde ça !

Et le post de Lise du blog Tendance Mode

Heureusement, un visiteur du soir est venu me rappeler que l’essentiel est là, dans les plaisirs simples de la vie… Non ?

Vendredi

Changement de spot pour changement de point de vue.

Jul a fini de bosser tôt donc… Sieste.

Un petit tour chez Raph pour nourrir les bêtes. C’était plutôt pas mal d’être obligé de sortir au moins une fois par jour. Vous me l’avez déjà oui ? Oui, je sais, je sais…

Comme nous étions en ville (200 m de chez nous), on a fait un truc de fou ! On s’est assis en terrasse pour profiter de la douceur de cette fin d’après-midi. Moi, j’aime ça. Je pourrais y passer tout mon temps à observer ce qu’il se passe autour de moi. Jul par contre est nettement moins fan de cette contemplation.

On est rentré par le chemin de l’école histoire de rajouter des pas à notre cumul journalier. C’est nécessaire, il y a des jours où je n’atteins pas les 300 pas. Sachant que l’OMS préconise 10 000 pas par jour, il y a du boulot.

Soirée festive dans la rue : F de retour du Mexique a préparer un buffet avec les produits locaux. C’était très bon et l’ambiance festive.

On était bien là tous ensemble dans la rue. Les grincheux ont grinchoné le lendemain matin. Mais c’est ainsi.

Samedi

Coelho a toujours raison et je n’ai rien à perdre.

8h et déjà sur le pont. Je me suis réveillé tôt et Jul m’a proposé de l’accompagner au marché. Incroyable, cette fois j’ai dit oui ! 

Je me suis dit que si tôt, et à la fin juillet, je ne risquai pas grand-chose.

Et virée toulousaine. Du pratico-pratique pour commencer. Chez Casto, ces drôle de bestioles en faux gazon. J’hésite entre le très très moche et le franchement ignoble.

Ensuite Toulouse-ville à la recherche d’un lieu sympa pour déjeuner. 

Là, pas de quoi se poser, mais une si jolie cour qui appelait la photo.

Déjeuner chez Perlette. C’est toujours bon Perlette.

Burger et bouddha bowl, puis tarte aux fraises et mille-feuilles cacahouète. 

Bref, on s’est régaler.

Balade dans les rues, nous allions jusqu’aux Abattoirs à pieds.

Et même une petite sieste dans le jardin Raymond VI.

Décidément, j’adore mes lunettes de vieille diva italienne.

Les abattoirs donc avec l’expo Orlan.

Pas toujours simple d’accès.

Mais intéressant.

Comme toujours, si moi je cherche le sens, Jul lui cherche la technique. On se complète bien quand même.

Il y avait aussi deux autres expos dont je vous reparlerai bientôt.

Et cette phrase qui me fait toujours réagir à chacune de mes visites.

Pour rentrer, changement d’itinéraire et découvertes intéressantes.

Le dôme de l’hôpital de La Grave, sublime comme d’habitude.

Un petit passage par Toulouse-Plage.

Et le goûter sagement assis au bar, Quai de la Dorade.

Quand j’envie de faire quelques portraits, mais que mon modèle n’est pas d’accord.

Au retour, arrêt avec piscine chez K et SuperMario. Si toutes mes ruminations pouvaient se dissoudre dans l’eau, je me laisserais pousser des nageoires.

Bon a pas bu que de l’eau.

Vraiment, c’est bien une piscine.

On est resté longtemps à siroter notre verre à moitié dans l’eau à moitié sur la margelle.

Dîner, dessert et pousse-café et cette discussion autour du sens de la vie. De sa nécessité. De ma survie. 

J’ai une nouvelle copine sur le bord de ma fenêtre. Elle est arrivée directement du Mexique à la nage.

Dimanche

Réveil un peu plus tard que d’habitude.

Ouverture de la GambetteBox du mois, c’est un adorable combishort… Sauf… que je n’y rentre même pas une cuisse. Je suis dégoûtée.

Ménage… Rangement… Etc. Etc.

Puis direction la piscine des Rabastinois d’en Haut. À pied évidemment, pour améliorer le score.

De l’eau donc. Je me suis baignée entièrement ! Même les cheveux, oui, oui !

Les cheveux plaqués comme ça et ces grosses lunettes ce n’est pas terrible quand même. Note pour plus tard : arrête de te plaquer les cheveux… Et perds 20 kg ! Bordel !

Apéro & co.

Et encornets farcis. Ceux de S sont délicieux. D’ailleurs il n’y que chez elle que j’en mange.

Retour à la maison dans la nuit avant que je ne ressorte pour nourrir les sardines. Il faisait bon, les gens étaient décontractés en ce dimanche soir d’été. Ça discutait sur les pas de portes. Ça sortait les poubelles. Des fenêtres ouvertes sortaient les odeurs de cuisine, de la musique ou le son de la télévision. C’était léger et pesant à la fois tout ce quotidien d’un dimanche de fin juillet.

Et en rentrant, il était temps de dormir…

Ainsi se finie cette semaine. Il faut maintenant penser à la suite et tenter de me projeter un peu. Ce n’est pas simple, mais en même temps, va bien falloir que quelque chose se passe.
Et c’est bientôt les vacances alors… Le programme est connu, ça va être bien.

Je vous souhaite à tous un beau mois d’aout.
Des bises.

PS : puisque il semblerai que j’analyse trop les choses, je vais être radicale maintenant : le lapin au four avec de la moutarde et un bon coup de tondeuse au psy ! Et toc !

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