Semaine 40 de 2022

Il m’est arrivé un drôle de truc ce matin au moment de me coller devant mon clavier pour écrire les mots de ce résumé de la semaine. Et bien, impossible de m’asseoir ! Un chat à brosser, un thé à réchauffer, un lave-vaisselle à vider, pire, une lessive à faire tourner ! WTF ? Je vous passe évidemment, les mails à trier et le feed Instagram à dérouler au cas où je raterais l’événement du siècle. Un lundi matin… 

Pourtant, je n’ai d’habitude pas trop de problèmes à rédiger ici, même si la fluidité n’est pas toujours toujours au rendez-vous. Je me pose là, face à mon écran et mes mains sur le clavier font le job. Mais aujourd’hui, c’est différent et je n’ai pas d’explication. Alors je vous présente par avance toutes mes excuses si ce récit est un peu décousu ou mal construit.
Je ne suis pourtant pas de travers par les temps qui courent.

Lundi

Matinée consacrée à la rédaction de l’article de la semaine. Je ne sais pas comment je débrouille, mais avant je torchais l’affaire le dimanche soir. Pif, paf, paf et on en parlait plus. Depuis que je m’y colle le lundi, ça prend des plombes ! J’espère au moins que mon style s’est amélioré, sinon, je retourne me coucher.

J’ai donc écrit jusqu’à l’heure de mon rendez-vous avec le club de randonnée. C’était vraiment une bonne idée de m’embarquer là-dedans.

Si c’est efficace ? Si je me dépense ? Euh, oui, je crois bien…

Enfin, la parution de ce satané Résumé.

Grande nouveauté cette semaine, j’ai cuisiné ! Pas juste passé un truc au four, pas juste ouvert un paquet de pâtes, mais j’ai fait preuve de réflexion et d’anticipation. Oh, rien d’extravagant non plus. Mais c’est quand même un autre changement notable. J’aimerais bien que ça revienne plus vite ça.

Visio avec Alice en direct de la Grèce. Tout a l’air de bien se passer. Ils font 20 km par jour, elle en a plein les pattes, mais elle s’éclate. Et surtout, elle dit que l’île de Samos est vraiment un très très bel endroit.

Mardi

Matinée productive avec la PrésiReine qui avait besoin d’un petit coup de pouce dans sa communication digitale. Un bon thé, et zou on s’y est mise. On a été efficace. 

Je me suis posée dans le jardin en rentrant avant de me remettre au boulot. Il est tellement agréable ce soleil d’automne.

Dej’ avec le Clan de la Rue des 1 000 partys au Populaire. C’était comme d’habitude très bon. Et puis il y avait des moschis pour le dessert… C’est tellement bon ! Mais nous reviendrons.
Cerise sur les moshis, pas l’ombre de la queue du loup, et ça aussi c’est bon.

Octobre rose est là. Ça m’a fait penser qu’il faut que je change mes photos de profils… Ah, non, ce n’est pas ça. Que je prenne mon rendez-vous pour la mammographie. Vous l’avez pris, vous, votre rendez-vous?

Après le dej’ au Populaire, le café (ou le thé) chez Marie à la Dilettante.

En rentrant, j’ai vite compris que je n’aurai pas assez de concentration pour rester devant mon ordi tout l’après-midi. J’ai expédié les affaires courantes et traitées ce qui devait l’être puis je suis ressortie.
Un passage à la pharmacie pour mes petites pilules roses. 

Et… Que faire ? Et si tout simplement j’allais me poser en terrasse avec un magazine ? Des lustres que je n’avais pas mis les pieds dans la Maison de la Presse pour chopper de la lecture. 

Du coup, j’ai pris un hors-série Saveur et j’ai fini à la terrasse du Café des Sports qui est le plus joli spot de Rabastens pour un après-midi d’automne. Et franchement, c’était vraiment bien.
Je pense que tant qu’il fait beau, je vais essayer de délocaliser le plus possible pour profiter de la lumière du soleil.
Oh, ça va, je sais, je peux aussi travailler dans mon jardin. Et je le fais. Mais être digital nomad n’est pas tout à fait la même chose que télétravailleuse. Donc acte. 

Au bout d’un moment, Raph est venu me rejoindre. J’adore ces rendez-vous impromptus.

Je crois que mon absence n’a pas vraiment été remarquée.

Et pour le repas du soir… Attention… Roulement de tambour ! Quiche Loraine à ma façon (je mets du fromage dedans)!

Eeeeeet ! Attention les yeux bis ! Une brioche maison ! Pour le dessert ! Houlala, je me suis presque foulé un neurone là ! Jul a apprécié et il ne s’est pas posé 32 000 questions, il l’a mangé cette satanée brioche sans plus de procès.

Mercredi

Je fais la maline, mais ma brioche au petit déjeuner avec du beurre et bien c’était délicieux ! 

Le mercredi matin, c’est RDV du Clan des Blondes à L’atelier à St Sulpice.

Franchement, en plus des petites pilules roses, des sécances chez les psys, je pense que ce rendez-vous hebdomadaire avec mes copines me fait le plus grand bien. La régularité, la richesse des échanges, être là ensemble. Ça donne un sens à mes pourquoi (comme dirait l’Autre). 

Et puis, il faisait beau. Et la douceur du soleil a réchauffé nos corps et nos cœurs. Cette fois SuperMario n’était pas là, mais ce n’est que ponctuel. Son avis masculin sur les choses dans notre univers de femme est tombe souvent juste. C’est intéressant.

Un peu de planification pour Architecte PACA.

Et balade avec ma voisine. Maintenant que j’ai l’énergie de marcher et avant que ce ne soit plus aussi simple à cause de la météo. On a beaucoup parlé forcement. Et refais le monde. Mais si on ne peut pas faire cela avec ses copines, alors avec qui ? Je vous le demande.

Oui, bon, d’accord, on a aussi fait des photos… Dans des positions improbables… OK, OK c’est vrai.

Mais, elles sont belles nos photos !

Vraiment jolies.

Comme on avait bien marché (1h24), on s’est posée en terrasse. De drôles de bestioles sont passées devant nous. Les enfants leur ont foncé dessus. C’était vraiment marrant de les voir faire.

Attention attention dîner de compèt’ ! Gnocchi au pesto maison ! Et hop ! Merci Thermomo. Je pense qu’il va finir par faire un burn-out le pauvre à travailler autant. Rassurez-vous, les gnocchis n’étaient pas maison. Faut y aller palier par palier.

Jeudi

Operation Moshi avec S. Comme on adore tous ça, j’ai proposé d’aller chez Paris Store pour faire une razzia. S m’a accompagné. Évidement on n’a pas pris que cela. Tant qu’à y être. Mais nous avons surtout fait le plein de ces petites boules moelleuses. Il y a tellement de variétés. 

Comme nous étions « en bas », j’ai voulu passer par Truffaut pour trouver de jolies citrouilles à poser sur mes fenêtres. Il n’y avait pas. Je me suis rabattue sur des coloquintes. 

En vue d’Halloween, un petit tour chez Centrakor. Rien d’intéressant à part un présentoir complet de… Moshis ! Y a un truc avec les Moshis en ce moment ou bien ?

Pour rester dans le thème, on a déjeuné aux 9 Dragons à L’Union. Nous y avions mangé avec Jul, il y a très très longtemps. Raph était encore dans le cosy et devait avoir 15 jours… Et bien, depuis, je pense que le décor n’a pas changé…

Ce n’est pas le meilleur resto chinois que j’ai fait, mais déjeuner avec S, ça n’a pas de prix ! 

Je l’ai ensuite ramené à sa maison. Bu un thé avec elle.

Caresser le minou joli.

Et puis je suis revenue dans la rue des 1 000 Partys en pleine révolution forestière. 4 stères devant 3 maisons. Évidemment, on aurait pu laisser parler les cocktails Molotov, mais… On a fait la chaîne et l’on a sagement rangé ce bois en vue des rigueurs de l’hiver. On y a passé l’après-midi.

Bon, ce qui est bien dans cette rue c’est qu’on laisse jamais nos voisins dans la panade.

Après, tout cela j’avoue, j’étais cuite ! J’allais mettre mon pyjama quand mon iPhone a dit : « Soirée Clan de la Crèche ». Hiiiiiii mais oui ! Comment ai-je fait pour zapper ? Hop hop hop, la tenue qui va bien. Vous savez celle qui se lave comme un chiffon, qui ne se repasse pas et qui cache ce qu’il faut cacher.

Direction l’Atelier à Saint-Sulpice (oui, c’est vrai c’est un peu mon repère)

Tapas et cocktails « Octobre Rose ». Et surtout les copines pour parler de tout et jamais de rien. Il aurait vraiment été dommage de manquer le rendez-vous.

Je ne suis pas rentrée trop tard. Et j’ai pris le temps de déballer la LittleBox du mois d’Octobre. Je ne sais pas si c’est parce que j’étais fatiguée ou si c’est parce que ce n’était pas le moment, mais je l’ai trouvé un peu quelle conque cette box… On verra à l’usage. Pourtant, le design est sympa.

Vendredi

En me couchant la veille, j’ai bien senti que j’en avais peut-être fait beaucoup. Je me suis réveillée en sursaut au matin, après un rêve compliqué, très compliqué. Vous savez, de ceux qui vous poursuivent toute la journée. Quand ça m’arrive, en général, je passe un coup de fil, ou j’envoie un message à la personne concernée pour m’assurer que tout va bien. Là, ce n’était pas possible. Je suis donc restée avec ce goût amer toute la journée. 

Et puis de l’agacement pour tout et rien. J’ai compris qu’il fallait que je ralentisse pour éviter de partir en vrille. Ce serait dommage après tous ces efforts de retomber dans le gouffre. 

C’était l’anniversaire de H. Je lui ai envoyer un message parlant de notre 26 janvier prochain.

Vu mon état et les ruminations qui tournaient en boucle dans ma tête malgré toutes mes tentatives pour les faire taire, je n’ai pas lutté plus longtemps. Une petite pilule rose et hop, le calme plat cérébral.

Alors… Cette photo… Le Rabastinois d’En Haut m’a envoyé un message incrédule en me disant « Heu, c’est bizarre ton truc non ? »
Alors, alors… Ceux qui savent savent…
Pour ceux qui ne savent pas, c’est une photo de saucisses chinoises (expédition au Paris Store oblige). Quand j’étais petite, les parents allaient chercher de la bouffe chez un traiteur de la rue de la Buffa à Nice. La boutique était minuscule et il nous accueillait toujours par un « Alors, on mange nems, ce soir ? ». Dans son riz cantonnais, il mettait ces saucisses. Ma mère en achetait aussi en plus. Nous grignotions ça sur un coin de table ou pour le goûter.
J’adore ça. Je ne veux surtout pas savoir comment c’est fait. Et c’est un fait, j’ai toujours des boutons qui apparaissent sur la gueule après, mais si vous saviez comme j’aime ça… Un jour, l’Impératrice (qui a vécu en Chine) m’a dit que j’allais en mourir. Sûrement. M’en fout !

J’étais chafouin, mais je me suis dit que la Rando me ferait du bien. Alors je me suis fait violence et j’ai bien fait. Il faisait bon.

On a bien marché en fait.

Je suis rentrée complètement cuite et les pieds défoncés. Je crois qu’il faut que je me déniche un podologue compétent. Et que je change de chaussure.

Inutile de vous dire que j’étais un peu au bout de ma vie quand même.

Mais il y avait du réconfort.
Alors, ça aussi, ça vient du Paris Store. C’est des gâteaux fourrés à la pâte de soja et la coco. C’est terrible comme c’est bon. D’ailleurs, il n’y en a plus non plus.

Peut être que la luminosité étrange de la journée y était un peu aussi dans mon état.

En préparant le week-end pour le site Architecte PACA, je suis retombée sur ce texte que j’avais écrit pour lui il y a longtemps maintenant. Ça m’a fait marrer. Si vous ne l’avez pas lu, c’est par là. Parfois, je me fais rire toute seule.

Pour rester dans les chinoiseries pour le repas du soir…

Samedi

J’avais décidé d’un week-end tranquille pour ne pas alimenter la machine. Donc réveil calme.

Lors de mon tri de placard, j’avais mis de côté des trucs pour mes voisines. J’ai donc envoyé les photos. Il reste 2-3 trucs, mais ça va finir par partir. 

Pendant ce temps… L’homme que vous voyez affairer à supprimer les fuites sur la toiture de son apprenti à une épaule en vrac et un genou de mauvaise humeur… Et en plus, il s’étonne quand il se fait mal ! J’avoue que je sais plus trop quoi lui dire du coup… 

Chinoiserie du midi ? Ah ben oui !

Une petite balade en ville pour faire 3 courses et croiser toute la ville évidemment. Mais c’est ça qui est bien.

Un petit coup de hamac pour lire.

Jul était descendu de son perchoir et servait de conseiller technique à notre voisine qui posait du parquet au rez-de-chaussée de sa maison. 

Et comme, il a enfin trouvé la solution, il a fini ce qu’il était en train de faire.

J’ai bossé un peu… Avec un moshis forcément.

Petit apéro rapide chez les voisins, histoire de bien commencer la soirée.

Et film du samedi soir. Bon, bon… Bien, mais pas un chef-d’œuvre non plus. Je ne peux pas dire que j’ai détesté. Mais voilà quoi… Je me demande si je ne deviens pas trop exigeante. À surveiller. 

Dimanche

Matinée calme.

Pour tout le monde.
Alice dirait : « un chat sur une table ? Toute l’autorité de cette maison fout le camp ! »

On a tenté le hamac, mais j’ai eu le mal de mer. Il y a bien longtemps que ça n’était pas arrivé. Le mal de mer, pas le hamac.

Un peu de maintenance, histoire d’être OK le lundi matin.
Y en a qui galère pour trouver du carburant, moi, je fais des mises à jour.

La nouvelle appli que j’utilise pour surveiller mon humeur m’encourage quand je fais du sport. C’est puéril, mais ça fait du bien en fait !

Un petit habitant dans la salade. Jul l’a remis dans le jardin pour que la PrésiReine puisse le cuisiner quand le moment sera venu.

Dessert du dimanche de chez Rudy. Parfum framboise pour moi, chocolat pour Jul.

Le retour des siestes au soleil.

Jul avait aussi pensé au goûter… Une croustade, ça se mange sans faim.

Oups, leș moshis…

Et là, je me rends compte que j’ai fait que bouffer toute la journée et même toute la semaine. Finalement, il est parfois utile ce résumé en fait, je prends conscience de choses somme toute très banales, mais pas anodines.

Une fin d’après-midi tranquille. Une visio avec Padou et Madou. Un peu de lecture. 

Et le film du soir… En fait, je ne l’avais jamais vu. Et… J’ai trouvé qu’on faisait jouer à Marilyn (et à Jane Russell) l’archétype de la cruche de service. J’ai trouvé ça injuste et dégradant. Tu m’étonnes qu’elle est dégoupillée un soir. Ça m’a surtout donné envie d’aller voir le biopic « Blonde » sur NetFlix.

Nous voilà à l’heure du bilan : je retrouve peu à peu l’ensemble de mes capacités. Et c’est bien ! Presque grisant. Et c’est justement à cela que je dois faire attention. M’élever et ne pas m’envoler. Tout est dans la mesure… Et l’on sait tous vous et moi que la demi-mesure n’est pas vraiment ce qui me caractérise. Allez, on va bien voir ce que l’avenir me réserve. 

Je vous souhaite une belle semaine avec encore un peu de soleil si possible.