Vacances, vacances et sinon vacances. Il y avait très longtemps que nous n’étions pas partis si loin si longtemps. J’avais oublié comme ça fait du bien. Nos hôtes nous ont fait des propositions fabuleuses et il suffisait de nous laisser porter. J’ai baissé les armes et j’ai vécu les choses non seulement au jour le jour, mais même heure après heure, voir minute après minute. Ça n’a pas toujours été simple, mais j’ai réussi et c’est ce que je retiendrai pour m’en souvenir le 26 janvier. Mais je reviendrai sur le pourquoi de cette date un peu plus loin.
Lundi
Réveil avant le lever du soleil pour la bonne cause.

Et hop, en voiture, Simone. Pourquoi partir si tôt ? D’abord, y a nettement moins de monde et il fait moins chaud. Et comme en plus la clim est en panne…



Arrêt petit déjeuner bien avant notre halte habituelle, mais pourquoi pas après tout.

Le Roi des Enfers ne dit plus rien quand on le charge dans la boîte. Je crois que ce chat kiffe les vacances loin de la meute.

Et en fin de matinée, arrivée à La Seyne-sur-Mer et hop direct dans la piscine. Vraiment, c’est quand même bien agréable. On réfléchit sérieusement à un bassin où se tremper dans notre jardin.

Nous étions reçus chez les cousins H et F, et comme d’habitude, ça a été fantastique. Nous ne nous voyons pas souvent, ils habitent Nancy, mais nous nous sommes toujours très très bien entendus et souvent j’aimerai qu’ils soient plus prés. Quand je les retrouve, c’est comme quand je suis face à la mer : ils ne me manquent pas (trop) au quotidien, mais quand je suis avec eux, c’est comme si on me rendait une partie de moi-même.
Et puis chez H et F le décor est toujours soigné jusque dans les moindres détails et j’adore ça.

Visio avec Raph, lui aussi au bord de l’eau.

Et installation dans le spot le plus confortable du coin.

Sens du détail, même l’apéro avait la bonne couleur.

Mardi
Se réveiller en douceur le matin,

Faire le tour du jardin,

Avant de prendre le bateau pour passer la journée à Toulon.

De Toulon, je ne me souvenais plus que du port et son architecture années 50 très austère.

En réalité, c’est vraiment une charmante petite ville très agréable.

Avec des surprises à chaque coin de rue.

H et F avaient réservé dans un adorable petit resto. Je ferais un article évidemment. La cuisine est fraîche et inventive. Vraiment bien !

La cathédrale est incroyable !

Ça se fait naturellement, mais je crois que ça va être un été « mes pieds sur ton sol » à défaut de « mon cul sur la commode », parce que c’est une autre histoire.

Le clou du spectacle c’était la Design Parade. H et F me connaissent bien et étaient sûrs de leur coup.

Bonne pioche, j’ai adoré !!

C’est l’ancien évêché qui a été utilisé pour recevoir cette expo incroyable. J’ai 356 photos que je vous imposerai bientôt dans un article consacré à la chose. En écrivant ces mots, j’en ai encore les yeux qui brillent. Tellement inventif, créatif, inattendu, mais aussi doux et poétique. ❤️ oui, oui, j’ose l’emoji cœur.




On pourrait croire que ce n’est qu’une carafe et des verres… Mais…

On n’est pas beau tous les 4 là ?

Même les piques à pigeons sont beaux.

En fait, tout était vraiment beau. L’Art est véritablement ce qui me fait vivre.

Retour en bateau. Quelle bonne idée que ces liaisons maritimes dans les baies ! Pas d’embouteillage, pas de voiture, 1 € la traversée et en plus c’est plus écologique. Tout pour plaire.

Sur le chemin du retour, cette maison fermée depuis très longtemps et qui parle à H a chacun de ses passages à la Seyne. C’est vrai qu’elle a un truc de fascinant. Je crois que je me verrais bien y habiter.


Le spot du soir a été grandiose ! Bien sûr, il faut aimer les huîtres et les moules, mais le lieu est inouï !




Et manger (et boire) dans le soleil couchant les pieds presque dans l’eau en bonne compagnie a une saveur bien particulière quand même.

Les huîtres étaient à tomber, les moules hyper charnues, les frites maison.


Je m’en suis toujours pas remise.

Mercredi
Piscine ? Oui c’est ça, piscine.

Encore un spot tout pourri : H et F viennent là depuis tellement longtemps qu’ils connaissent par cœur tous les plans.

Cette fois, c’était la Plage des Tamaris.

Et sa Paillotte pour le déjeuner.

Son rosé bien frais,

Et son poulpe grillé. Je n’en avais pas mangé depuis des lustres, mais qu’est-ce que c’est bon !

Après le dej’, direction la jolie plage juste avant la zone militaire par le sentier au dessus de la mer.


Inutile de vous dire que dans des conditions comme ça, moi, je me sens revivre.

La fin de la journée ? Piscine, apéro, coussins…

Jeudi
Il y a 10 ans lors de nos vacances en Bretagne, nous avions croisé à Locroman une jolie maison à vendre. Évidemment, il n’a jamais été question de l’acheter, mais étrangement j’y pense encore souvent. Je suis bien incapable de dire pourquoi, mais quand je dis que j’y repense souvent, c’est vraiment souvent. J’en ai même encore reparlé il y a quelques semaines à Jul. C’est fou parfois comme certains lieux, certaines choses nous marquent. Facebook me rappelle en plus régulièrement son existence. Peut-être un jour, je retournerai la voir. Elle a dû depuis trouver preneur (je lui souhaite) et changer d’aspect, je serai sûrement déçue, mais cette maison m’a parlé un jour d’août et je ne peux pas oublier sa voix.

Matinée tranquille à refaire le monde autour de (et dans) la piscine pendant que les garçons partaient au ravitaillement.

À l’heure de la l’apéro, j’avais prévu une surprise : depuis le début de notre séjour, H, bien conscient de mon état dépressif des dernières semaines, ne cessait de me répéter « Emmagasine de l’énergie, prend tout ce qu’il y a prendre, pour t’en souvenir le 26 janvier quand tout sera sombre et froid ». Je sais bien qu’il a raison et j’ai d’ailleurs suivi toutes ses recommandations. Alors pour matérialiser ça, j’ai ramassé la veille deux galets sur la plage des Tamaris et inscrit « 26 janvier » sur chacun d’eux. J’ai profité de l’apéro pour les sortir, leur offrir le leur. Nous sommes liés maintenant aussi par ce lien-là (parmi les autres).
Et puis renseignement pris, le 3e lundi de janvier est considéré comme le jour le plus déprimant de l’année. Le 26 janvier n’est donc pas si loin et avoir un talisman pour conjurer le mauvais sort est quand même bien utile non ?

Reste de la journée dans la douceur .

Réellement la douceur.

Et puis leurs potes sont arrivés. On a partagé la tarte à l’abricot.

Fait une dernière photo du spot apéro (pour le 26 janvier).

Et puis départ vers d’autres aventures. Comme de coutume chez H et F l’été, nous sommes repartis avec la fleur de la passion rituelle.

Les derniers messages échangés.

Direction Nice.

Une paire d’heures plus tard, nous étions chez Belle-Maman. Elle a déménagé de Grasse il y a longtemps déjà pour s’installer dans le centre de Nice, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion de venir dans son bel appartement du quartier des musiciens.

Alors apéro local et de saison.

Et dîner en compagnie de la pleine lune.

Vendredi
Dej’ sur la terrasse. Il y a sur cette photo un condensé de Nice. La toile tendue, les persiennes et la lumière si particulière.

Oui, la lumière si particulière.

Et en plus, Belle-Maman a deux terrasses ! Quand l’une est au soleil, l’autre est à l’ombre. Parfait pour toujours avoir le bon spot en fonction des moments de la journée.

Pour être vite dans le vif du sujet, direction la mer à 4 rues de là.

Non, pas au Negresco, ni sur les galets.

Mais à l’Hôtel Amour. Enfin la plage de l’Hôtel Amour pour retrouver les copines de Belle-Maman.


Un truc de plus à emmagasiner pour le 26 janvier.




Retour rapide à l’appartement, histoire de faire la sieste avant de repartir dans la ville pour retrouver les cousins (d’autres) en fin de soirées. Sur le chemin, les belles façades niçoises dans le soleil couchant entre hétéroclisme et harmonie. Cet été, je ne vais en fait pas photographier que les pieds, il y aura aussi une série sur les façades niçoises.




Et ce cliché incroyable dans le Vieux Nice avec le soleil au bon endroit et moi au bon moment.



Repas de spécialités niçoises forcement.

Et glaces de chez Fenocchio évidemment. Figue et fleur d’oranger pour moi. La prochaine fois, j’essaierai plus « exotique ».

Retour dans la nuit de cette ville où j’ai grandi et que j’aime tant.

C’est étrange, depuis que nous sommes arrivés, j’ai la sensation d’être rentrée chez moi. Je suis partie, j’avais 20 ans. Je suis toujours venue régulièrement. Mais je ne sais pas si c’est parce que nous sommes en centre-ville cette fois, je ne sais pas si c’est parce que c’est Nice, ou que l’appartement de Belle-Maman est particulièrement confortable, mais j’ai juste l’impression d’être où je dois être… Pourquoi ? Je ne s’en absolument rien. Et l’on verra bien ce que je fais de cette sensation-là une fois dans le Tarn.
Ah ? Ben tiens ? La photo Floue !

Samedi
Réveil paisible.

Tout le monde détendu du slip. Enfin de la patte.


Crevettes et chips de socca.


Puis sieste.


Et hop dans le train !

Direction Beaulieu, sa jolie baie et ses villas luxueuses.


Je n’avais jamais visité la Villa Kerylos.

Tellement étonnante !!



C’est vraiment une visite à faire si vous passez par là. Ça vaut le détour pour mettre dans la réserve du 26 janvier.

Petit tour dans Beaulieu qui réserve aussi quelques surprises.



Avant de débriefer au café du coin.

De retour à la maison, un peu tard, nous avons refait le monde jusqu’à la nuit.

Dimanche
Au détour d’un carton, cette photo des enfants avec leur oncle.

Et en voiture cette fois, notre destination ne pouvait se rejoindre à pied.
Le long de la Promenade des Anglais, j’ai repris instinctivement mon jeu préféré : regarder chez les gens pour voir si c’est beau ou pas. Ça marche mieux la nuit avec la lumière, mais de jour, c’est possible aussi.
Direction Valbonne chez les cousins (encore d’autres ! Oui, Jul a plein de cousins partout).
Ils nous ont présenté les dernières nées de la famille.

Et comme d’habitude, on a été mal reçu. Je plaisante bien sûr.


Ripaille et piscine, que demander de plus pour s’en souvenir le 26 janvier ?

Au moment de notre départ, quelques goûtes ont enfin crevées le ciel. L’air était si lourd que ça a été un vrai soulagement. En plus, les arcs-en-ciel ont éclaté partout autour de nous.

En fait, tout le long du trajet de retour, la lumière a été fabuleuse.

Plus on se rapprochait de Nice, plus c’était surréaliste.


Même la mer participait au jeu.

Il m’arrive parfois de bonnes surprises quand je fais des photos. Là, pour le coup, ce n’était absolument pas la jeune fille sur la trottinette que je visais, mais bien la lumière du ciel. Pour tout avouer, je ne l’avais même pas vu. On était en voiture et même si nous n’allions pas vite, j’ai shooté au vol comme ça sans réfléchir. C’est en triant mes clichés qu’elle m’est apparue si incongrue dans la lumière.




Et ont changé encore…

Cette lumière niçoises, je ne m’en lasse pas.
Ainsi ce termine cette premiere semaine de vacances, il y en a encore une à venir.
Ça va le faire. Oui oui, ça va le faire.
À tout bientôt.
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