semaine 52 de 2022

Bon, trois fois que je m’y reprends pour écrire cet article. Du boulot ? Oui un peu, mais pas plus que d’habitude … La fin des vacances ? Oui, mais pas d’événement particulier… J’espère que ce coup-ci c’est le bon…

Voici donc la Der des Der, le récit de cette dernière semaine de 2022. Comment avons-nous fini l’année ? Comment l’avons-nous commencée ? Une page se tourne, mais nous sommes qu’au 51e chapitre (oui 51 c’est mon âge mais je ne les fait pas ! Enfin, si en vérité mais je ne veux pas y croire). Qu’est-ce qu’il se passe ensuite ?

lundi

Toujours en Provence encore pour quelques jours. Hadès a bien trouvé ses marques et a été adorable. 

Publication de l’article de la semaine dernière que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Et balade tout proche du Château de Romanin. C’était vraiment mignon. Chemins de terre et passage dans les bois. Il y avait même un pont « dit » romain (c’est marqué comme ça sur la pancarte)

La balade faisait une boucle, dont le « bout » était occupé par un petit aérodrome d’où décollaient avions propulseurs et planeurs. C’était génial ! 

Il faisait tellement doux que j’ai vite quitté ma polaire.

Padou et Madou ont dit qu’au printemps pendant que les amandiers fleurissent c’est juste sublime.

Évidemment, on a voulu immortaliser le moment. Évidemment, devinez qui a mis son gros nez sur l’objectif ?

Tout était beau ! Même les reflets dans l’eau !

6,6 km en un peu moins de 2h sachant qu’on s’est arrêté longtemps aux avons, je trouve ça pas si mal.

mardi

Depuis quelque temps, mes cheveux ne ressemblaient plus à rien. Trop longs, abîmés… Bref… Ma maman a aussi le talent de couper les cheveux. C’était parfait ! Et hop ça repart pour au moins 6 mois. Les cheveux longs coupés au carré c’est plutôt simple à entretenir si l’on a une maman sous la main.

Encore de la douceur dans l’assiette. Le fromage et le chocolat c’est la vie !

Tri dans les cartons de vaisselle de ma Grand-Mère. Ma sœur avait donné ses préférences, mais il restait encore beaucoup d’autres choses. C’était drôle de retrouver les sets de table réservés à son chat. Nous avons pris des trucs pour Raphaël, plusieurs plats et surtout un service assettes et assiettes à dessert que je ne me souvenais pas avoir déjà vu, mais qui est diablement mignon dans sa simplicité. Ça tombait très bien, j’avais annoncé il y a quelques semaines à Jul, mettre lassée de notre vaisselle quotidienne. 

mercredi

Toutes les bonnes choses ont une fin. Retour vers notre chez nous.

Une bête tranquillement dans sa boîte et un sandwich pas terrible acheté pourtant chez Marie Blachère. On aurait dû faire 20 km de plus.

Et l’écriture d’un article qui germait dans mon esprit depuis, plusieurs jours déjà. L’avantage de la 4G et du partage de connexion, c’est que je peux travailler où je veux. C’est bien pratique et ça occupe le temps. Il est évident que je ne fais ça que sur l’autoroute. Parce qu’au moindre virage, au moindre rond-point, je deviendrai Vomito, le superhéros du vomi.

Arrivée a Rabastens en fin d’après-midi.

Juste à temps pour admirer le coucher du soleil.

Jul a dit : « Allez, on sort ! On est resté dans la bagnole toute la journée ! » Ce qui n’était pas vraiment la réalité, mais aérer le poil était une bonne idée.

Direction la maison des Rabastinois d’en Haut pour boire un thé et se mettre à jour. 

Une petite soupe du soir pour laver les excès de Noël.

Et hop, posés devant le poêle à bois.

jeudi

Opération suédoise ! Voilà bien 2 ans que je n’avais pas franchi ce seuil. Et encore, il me semble que mes derniers achats ont été faits par internet. On n’y allait pas pour rien, mais évidemment on a trouvé des trucs en plus de notre liste. Dont ce miroir dont Raph devait depuis longtemps. J’étais au Château quand il a emménagé l’hiver dernier, je n’avais pas pu lui faire son kit de base pour son départ.

Menu tellement équilibré pour le déjeuner. Je ne devrai pas dire ça, moi qui suis grosse, ce n’est pas politiquement correct, mais j’adore les filets de poulets du KFC.

Une balade chez Cultura pour relever le niveau.

Et à notre grande surprise, la pluie ! Elle ne m’avait pas manqué celle-là.

Retour à la maison et tentative de rangement. Assez vite avortée heureusement par le passage de Melle Rabastinoise d’en Haut. On l’avait raté la veille quand nous étions passés chez ses parents. C’était bien de discuter avec elle avant qu’elle ne reparte vers de lointaines contrées.

Soupe du soir du espoir et gâteau parce que nos cerveaux hurlaient : « du sucre ! du sucre ! du sucre ! »

Puis film. Le fameux Top Gun, Maverick. J’avoue que je suis un peu partagée entre « c’était trop bien ! Tous les codes sont repris. Rien n’a changé, on a l’impression de manger une madeleine » (Dieu sait si ce film et sa musique représentent mon adolescence). ET… L’apparence de Tom Cruise. Il est pareil ! Tout pareil ! Il n’a pas vieilli d’un pli ! Du coup, la discussion s’est engagé avec Jul qui lui, l’a trouvé tout à fait raccord avec rides sur la gueule et nappage sur les abdos-tablette de chocolat. Bref… Où est la vérité ? Botox ou pas, ventripotent, mais pas filmé sous la ceinture ? Déception de ma part devant le dieu vivant de mes 15 ans qui a aujourd’hui passé la 60taine… On ne saura sans doute jamais… Sauf qui si lui aussi est devenu vieux (et l’assume) alors moi aussi, mais pour le coup, je n’assume pas du tout !

Bref, une vraie discussion de fond quoi !

vendredi

De la musique en ligne de fond, et cette chanson… Ma première réaction a été : « Euh, les années 80 ont décidé de me harceler ou quoi ? »  Et puis très vite : « mais qui chante ? C’est dégueulasse comme reprise ! » pour finir pas un « Ah, mais je comprends mieux ! Qui donc a eu l’idée de créer cette fille ? » 

OK, OK, des carottes pour me rendre plus aimable parce que là franchement, ça fait la fille qui râle pour rien tout le temps. Ce qui n’est pas vrai, je tiens à le dire.

Carotte certes, mais faut pas pousser ! C’est les fêtes ou bien ? 

Ah grand moment ! Mon horoscope ! Bon, ben je suis prévenue, y a plus k !

J’ai entamé une grande rétrospective de l’année 2022. Je faisais ça avant, quand ce blog s’appelait la Vraie Vie du Poulailler. Depuis plusieurs années, j’avais volontairement arrêté cet exercice pourtant intéressant. N’arrivant pas à me retrouver dans les 12 mois écoulés, je ne pouvais pas me projeter dans les 12 suivants. Cette année, c’est un peu différent. Sortir enfin de la dépression, tout a changé. Mais tout a changé vraiment, jusqu’a ma vision de la vie. Et je me suis dit que mesurer concrètement mes progrès, me donnerai un socle solide pour me projeter dans l’avenir. Dans la pratique, l’exercice demande de temps. Ce bilan n’apparaîtra ici que quand il sera prêt. C’est à dire que je ne sais pas quand. 

Ça me fait penser justement qu’une de mes premières résolutions de l’année est de ne plus me prendre la tête (et m’excuser 100 fois), pour les délais de parution des articles ici. Depuis que j’ai pris cette décision, je suis nettement plus légère. Et étrangement productive. Va comprendre Charles ! Même si évidemment, ça a mis le bordel dans mon organisation. La semaine prochaine sera mieux. Enfin, j’espère.

Pendant ma rétrospective, je suis retombée sur ce message. J’ai de la chance qu’un ange veille sur moi.

Film du soir, pas vraiment d’espoir, mais pas vraiment nul non plus. Avec l’intervention d’un Brad Pitt complètement décalé, comme on l’aime.

samedi

De bon matin, une limace dans le bac à légumes du frigo. C’est bien de consommer des produits bio, locaux et de saisons, mais j’avoue que la bestiole gluante et baveuse au saut du petit-déj’ ça me donne la gerbe.

Pour tout avouer, la journée n’avait pas super bien commencé. Il y avait eu du rififi (mot plus utilisé depuis 1376) dans la rue. Et ça m’avait un peu secoué. Dans la matinée, le voisin concerné était passé pour débriefer et nous avons longtemps discuté autour d’un café.

Bon, j’avoue que ça n’a pas suffi. Et cette fois, je n’ai pas attendu pour agir. Ça a été efficace. Et rapidement, heureusement. J’ai pu passer à la suite.

Je me suis mise en cuisine. J’étais de banofee pour le réveillon.
Confiture de lait donc… Sur lit de biscuit.

Puis bananes et enfin crème fouettée-mascarpone.

Je ne m’y attendais pas, mais mon article « Survivre à Noël » vous a fait beaucoup réagir. J’ai été très surprise par vos retours. Et un peu rassurée aussi. Je ne suis donc pas tant que ça à côté de la plaque. En vérifiant mes stat, je me suis rendu compte que vous aimez lire ces récits-là. Je vais tenter d’en faire plus souvent. Ils nous font du bien, à vous comme à moi. Deuxième résolution ? Peut-être bien oui. 

Et puis, empaquetage de victuailles, il était temps d’aller sauter le Bout de l’An.

Des paillettes sur les yeux. C’était le jour où !

Une jolie robe et mon reflet qui oublie de sourire dans le miroir.

Et… La traditionnelle photo de fin d’année. On a fait des essais, j’ai eu envie de tout garder.

Ces mots d’Augustin Trapenard croisés dans les dernières heures de 2022 m’ont paru être les meilleurs des résolutions. 

Et puis à l’attaque !!

Mon banofee était réussi !

J et N savaient bien que s’ils m’invitaient, ils n’échapperaient pas aux confettis. Surtout un 31 décembre. Ils ont eu de la chance, les 3 canons à confettis de 78 cm que je m’étais procurés, n’ont pas tenu leurs promesses. Il y a eu des confettis oui (manquerai plus que ça), mais pas autant que ce que les 78 cm laissaient présager. Déçue, déçue, déçue.

Ça ne nous a pas empêchés de bien nous amuser. 

C’est K qui a fait cette dernière photo de moi, trés tard dans la nuit. Je l’aime bien. Moi je sais que c’est moi mais ça ne saute pas aux yeux. C’est flou, juste comme il faut. Elle me représente bien en cette fin 2022. D’invisible, je commence à apparaître.

dimanche

Un autre texte peut être aussi beau (bien que plus imagé) que celui d’Augustin Trapenard que je pourrais reprendre pour vous présente mes vœux pour 2023.

Ou évidemment celui de Jacques Brel, un grand classique toujours efficace.

17°C, un 1er janvier. Comme je ne n’avais pas assez dormi, réchauffer ma carcasse complètement jet-lag au soleil était appréciable.

On a même fait sécher le linge dehors. Un 1er janvier… C’est dire !

Et puis Jul a dit : « Ce ne serait pas une bonne occasion pour rassembler l’Équipe ? ». Je l’avais évoqué la veille au soir et Jul a rebondi sur l’idée. Il y avait longtemps que ça ne nous était pas arrivé de remplir ainsi la maison.

J’ai fait des litres de pâtes pour une montagne de gaufres et une tour de crêpes.

Et les potes sont arrivés. Beurre, sucre, crème fouettée, lemon curl, confiture de lait… Chacun a trouvé son bonheur. Un bout de discussion par ici, des éclats de rire par là. J’avais oublié comme ce genre de rassemblements parfaitement improvisés me faisait du bien. 

Encore quelques huitres pour le dîner et c’est la fin de cette premiere journée de 2023.

Et bien, voilà, on prend les mêmes et l’on recommence. Ou plutôt, on continue. Qu’est-ce que 2023 va nous réserver comme surprise ? Évidemment, on ne sait pas. Ce serait à la fois trop facile et trop ennuyeux. Alors, allons-y, on verra bien. 

Comme il est de coutume, je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année qui commence. Que tous vos projets se réalisent, que vos rêves fous prennent forme, que votre vie déborde juste ce qu’il faut.

Bonne année à tous donc ! Et à la semaine prochaine.

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