Enfourcher le destrier d’acier pour Puycelsi

Jul s’en plaint souvent : « Tu fais 42 000 photos par an, et on n’en a pas une seule dans la maison ! D’ailleurs, quand on part en balade, tu ne me montres jamais rien ! C’est bien la peine ! » Ok, ok, je sais, je sais, mais bon, ce n’est pas les photos du siècle non plus…

Avant, je les publiais ici ou avant , et puis très arbitrairement je me étais dit que vous n’aviez sûrement pas envie de vous imposer une énième soirée diapos avec commentaires en prime. En parallèle, je les publiai aussi en album sur Facebook. L’idée étant que comme ça, c’était peut être moins agressif. Et puis de cette façon, les autres participants pouvaient récupérer les images. Et là aussi, j’ai abandonné. En même temps, je n’ai plus besoin de mettre à disposition les photos. Les sorties sont rarement collectives et les soirées sont rarement montrables. Et d’autres solutions de partage plus discrètes existent. 

Et puis… Je me suis dit que quand même, c’était sympa quand les souvenirs FB remontaient notre virée à Londres, ou que je retombais sur un article parlant de Saint Cado

Alors, pourquoi ne pas recommencer après tout? J’ai le droit de faire ce que je veux non ? En ouvrant mes gestionnaires d’articles, 23 brouillons attendent leur tour… Un signe ? Non, un cygne… Private Joke…

Du coup, je me lance. Je ne vous fais pas de promesses. Ni de qualité, ni de régularité, ni même de chronologie. Je ne sais pas combien de temps cela va durer, j’ai juste envie de le faire. Et le faire maintenant. Alors voilà. 

On commence donc par le week-end dernier et de la balade en moto de dimanche. Il faisait beau. Il fallait que je change d’air et que je sois stimulé pour tarir le torrent des larmes qui me noyait depuis plusieurs jours. Alors, en route pour Puycelsi. Évidemment qu’on connaissait, évidemment, que c’est un peu la balade facile mais agréable. Une espèce de rapport qualité/prix parfait. Avec en prime une terrasse sympa pour boire un verre. 

Et puis de toute façon, tout est beau au printemps, non ?

Avez-vous déjà remarqué le crocodile de Puycelsi ? Je vous laisse le chercher et si vous ne trouvez pas, hop un petit commentaire !

Le regard pensif tourné vers l’infini… Et au-delà… La pause est si naturelle. Et mes cheveux tellement moches.

La charmante chapelle St-Roch édifiée pour remercier le saint d’avoir préservé Puycelsi de la peste. 

Les allées le long des remparts et ce moment où l’on imagine qui habite dans le château (très très bien rénové, d’ailleurs). Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? C’est un héritage ? Un cadeau empoisonné ? Ont-ils des enfants ? C’est comment de grandir dans un château ? Etc. Est-ce que vous faites ça vous aussi ? 

Ma passion pour les portes est toujours servie dans les beaux villages médiévaux.

Et puis les petites ruelles charmantes où j’ai toujours une irrésistible envie de regarder l’intérieur des maisons par les fenêtres juste à hauteur de mon nez.

Quelques bâtisses remarquables.

Et celle-ci surtout dont je vous ai déjà parlé ici.

Ma curiosité encore de savoir ce qui se cache sur ces terrasses… Sous ces auvents.

Et ces petites choses insolites drôles et poétiques.

Je lui ai caresser la joue à la Pierre Sacrée (elle était tres douce) et j’ai fait un voeux évidemment, On sait jamais sur un malentendu…

Qu’est-ce qu’il s’est passé là ? Improbable non ?

Et le printemps partout, partout, partout.

Ce rosier de banck prêt à exploser. Le mien me manque vraiment. C’est bête quand même, comment une plante peut-elle bien me manquer ? Notre rendez-vous printanier et sa douce ombre en été sur la façade côté jardin ont laissé un trou dans l’eau (et dans mon coeur) qui ne se referme pas. 

Et bien sûr le petit tour dans l’église. Parce que je rentre toujours dans les églises. Pas par foi, plutôt par curiosité et pour l’atmosphère particulière que la ferveur dégage toujours. Une espèce de magie inexplicable. 

Les détails improbables.

La couleur, la lumière.

Et la possibilité de regarder les choses en peu différemment.

Et lumière toujours et encore et encore. 

En parlant d’insolite et de lumineux, on en parle du regard de cette pauvre vierge en ce jour de Pâques ? Elle est blasée, non ? « Bordel, voilà, ça y est, il est encore mort ! Heureusement, il va bientôt ressusciter et descendre de mes genoux. Il pèse un âne mort ce p’tit con. »

Vous me direz, le Christ n’est pas vraiment plus beau. En même temps, si la Passion était douce, ça se saurait depuis 2000 ans, non ? Elle est lourde cette p*tin de croix.

Une trés jolie petite n’église, vraiment.

Voilà pour cette balade sous le soleil. J’espère que ces quelques photos vous auront donné envie d’aller faire un tour à Puycelsi si vous n’y avez jamais mis les pieds. Si vous connaissez, c’est peut-être bien le moment d’aller y faire un tour.

Bonne visite et vive la curiosité.

7 commentaires

  1. Virginie Vélu

    Bah voila ! Je ne connaissais pas mais j’ai envie d’y aller ! Merci pour ces belles photos ! Je note pour une escapade ! Mais vous aviez réservé le village ou c’est toujours aussi calme ? Par contre, je n’ai pas trouvé le crocodile ! Merci pour cette belle découverte ! On en veut encore !!

    1. Capable du meilleur

      Contente de t’avoir donné envie ! Pour la fréquentation, plus la saison avance et plus il y a du monde. À cette époque de l’année, c’est plutôt des motards qui font la première sortie de l’année. Après il y a plusieurs cafés-terrasses dans le village dont certains ne sont ouverts qu’en saison donc il y a plus d’offres. Évidemment, il y a aussi une histoire d’horaires : à midi, c’était blindé, mais vers 15h30, on a trouvé 2 places sans souci et les glaces étaient bonnes. Voili, voilà. Ça peut être sympa de jumeler avec d’autres jolis villages comme Buniquel, Saint Antonin Noble Val…
      Ah, et pour le croco 🐊 regarde à droite sur la photo 😉.

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