Semaine 36 de 2022

Rappel du contexte, la semaine dernière avait été douce et Alice avait posé ces valises pour quelques jours. Je surfais sur la vague de l’humeur sable. Et puis, d’un coup, un truc que je n’ai pas vu venir ! Mais alors pas du tout du tout ! Improbable.

Lundi

Début de matinée un peu compliquée : Alice devait aller au labo pour une prise de sang. Elle vient me faire un bisou avant de partir et je l’entends revenir à peine 2 min après, monter 4 à 4 dans ma chambre. Elle était en larme. C’est que les voisins venaient de retrouver sa petite chatte blanche et noire sous une voiture. Morte. Ce chat était LE chat d’Alice. Quand elle est partie de la maison, le chat est allé s’installer chez la voisine. Mais à chaque fois qu’Alice venait, Virgule (c’était son nom) répondait à ses appels et ses caresses. C’est quand même fou, l’alignement des planètes : Alice à Rabastens -> mort de virgule -> les voisins qui trouvent le chat au moment même où Alice passe dans la rue… 

Il lui a fallu quelques minutes pour reprendre le contrôle.

Écriture du résumé de la semaine dernière. Le lien est là si vous avez manqué l’épisode.

Passage de Raph. Touché lui aussi par la mort de Virgule.

Comme on était moyens tous là, on n’a pas fait grand-chose à part lire. Et bien sûr j’ai volé une photo des mains de ma fille…

Au retour de Jul, il a fallu déterminer où nous allions faire le « trou ». Tous nos chats morts (à part Darwin) ont leur place dans le jardin. Sauf qu’il commence à y avoir un souci de place. Jul a supprimé un vieil hortensia et creusé un trou bien profond. Histoire que je ne tombe pas sur le squelette en jardinant.

Alice a supervisé les travaux.

Orion aussi. Il passait beaucoup de temps avec Virgule et ne comprenait pas pourquoi elle était un carton puis dans dans un grand trou.

Et après ça ? Ben, patates rôties et fromages coulants pour se remettre.

Mardi

Réveil très très tôt pour une expédition au Pas de la Case avec Raph. Tellement tôt que mon tel a refusé de faire des photos.

Mouai, c’est pas encore ça…

Ah ben voilà ! Il suffisait d’attendre !

Après les courses, nous sommes montés tout en haut de la station pour prendre de l’essence. Faut bien avouer que la vue est belle et puis il y a des copines.

Sur le chemin, j’avais expliqué à Raph notre problème d’évier bouché et de lave-vaisselle en erreur. Comme il est un peu plombier ce garçon, je lui ai fait les yeux doux (l’histoire des cordonniers les plus mal chaussés). De retour à Rabastens, il a fait sauter le bouchon. Par contre, pour le lave-vaisselle va falloir trouver une autre idée.

Un déjeuner tranquille et un message des voisins « café à la Dilettante ?» . On a fini de manger et on les a rejoints. Bon eux aussi avaient finis, donc on c’est posé tranquillement devant un délicieux moelleux au chocolat. 

C’est bien parfois d’être ensemble comme ça. Sans forcément se parler. Être juste, ensemble. Ça fait souvent ça avec Alice. Les mots ne servent à rien. On est juste ensemble.

Ce pôôôôvre Orion est tellement en manque d’amour. C’est la star du quartier et y a toujours quelqu’un pour le gratouiller. Paraît même qu’il a un surnom « beau gosse » avec ses yeux bleus incroyables.

Repas du soir. Alice a remplacé le steak par des champignons au pesto. Ça avait l’air délicieux.

Mercredi

Depuis toujours, Alice aime venir dans mon lit le matin. À la différence de son frère qui arrivait dès minuit, Alice, elle est toujours venue une fois le jour levé. Depuis que j’ai changé de matelas, il y a presque 10 ans, elle trouve que mon lit est hyper confortable (ce qui est vrai), et elle l’a surnommé mon lit nuage. À 23 ans, les choses ne changent pas… Et j’espère qu’elle viendra se blottir dans mon lit encore très très longtemps.

Ouhouh !! Je crois qu’on va s’amuser bientôt !

Après Quotidien, c’est sympa de retrouver la matinale de France Inter avec, en plus, Augustin Trapenard comme invité.

Les copines de la Rue ont dit « Emmaüs » ? Ok, ok…

Alice a trouvé des boutons… Et moi j’ai pris des photos…

On parle de ce « truc » découvert au hasard d’un présentoir ? On est d’accord qu’il lui pelote le cul quand même ? Improbable !

On n’allait pas se quitter comme ça quand même. Alors, direction la jolie place à arcade de Lisle sur Tarn. 

En descendant de la voiture, les feuilles mortes comme en octobre… 

Et hop ! En Terrasse ! Piouf, qu’ils sont doux ces petits moments.

Je n’étais jamais rentrée dans l’Église (pas le temps, pas le bon timing…). Pourtant vu sa taille, elle était sûrement intéressante. Comme nous avions le temps avec Alice (et que c’est un peu un running gag entre nous), nous avons poussé la porte ouverte.

Faut avouer qu’elle est assez singulière avec son chœur aux 7 panneaux peint, son orgue gigantesque et cette petite chapelle où la lumière naturelle tombe directement sur un groupe sculpté racontant la Mort de Joseph. Quant aux fonts baptismaux, ils sont tout aussi étonnants. Bref, une belle découverte.

Je suis passée par la chambre de ma fille pour déposer un truc… Et toujours son doudou dans son lit impeccablement fait. Ça aussi c’est elle.

J’ai reçu un message de C dans la matinée « Help, tu peux me montrer comment on fait des vidéos ? » Ben évidemment ! C’est un élève facile qui comprend très vite les manipulations et surtout tous les possibles qui s’ouvre à lui.

Pendant que je lui apprenais les bases, N est passé voir Alice. Ils ont grandi ensemble, se voit très très peu maintenant, mais N avait fini de bosser plus tôt et en profiter pour passer l’embrasser. J’ai trouvé ça adorable. En même temps, N est un vrai gentil. Rien d’étonnant.

Une fin de journée calme, à lire pour moi.

À dessiner pour Alice. Elle veut illustrer son mémoire avec des croquis plutôt des photos. Elle commence à chercher des pistes de travail, ce n’est pas encore abouti.

Puisqu’on parle de Lisle Sur Tarn, une nouvelle pizzeria à ouvert au 29 des arcades. On y est déjà allé avec les voisins, cette fois c’était en famille. Un repas à 4 dans la bonne humeur. Je ne veux pas passer pour la mère abusive, mais j’aime bien rassembler mes petits et profiter du moment comme quand ils étaient petits. Je sais c’est pas bien pour leur construction, mais je ne peux pas m’en empêcher. Faut que je travaille sur ce temps passé qui ne reviendra pas. En même temps, je ne suis pas nostalgique du tout. Je ne dis jamais c’était mieux avant, parce que d’autres belles pages sont à écrire. C’est juste que des « comparaisons » me reviennent à l’esprit et m’empêchent de vivre pleinement le présent.

Jeudi

Journée toulousaine pour aller chercher du thé. Tu parles, une bonne excuse pour aller faire un tour en ville. J’ai failli écrire « à la ville ». Ça n’aurai pas été faux en même temps.

Ça a bien commencé dans le métro quand un punk à chien sans chien a fait exploser sa bière de bon matin couvrant tout le wagon de mousse… Alice, en première ligne, était ravie.

Alice n’était jamais allée au Jardin Japonais de Toulouse. Il est tellement beau et paisible même s’il n’est pas très grand. 

La veille, j’avais demandé à B s’il avait une bonne table à me conseiller pour déjeuner à Toulouse. Évidemment, c’est toujours le type d’infos qu’il garde dans sa manche au cas où. Et paf ! dans le mille.

Bon, on a eu un peu de mal à trouver Les Planeurs. L’adresse est confidentielle, au 1er étage d’un petit immeuble. La déco est comme on l’aime, un peu brocante, un peu indus, chaleureuse et précise malgré le bazar ambiant de carton de vin qui traînaient partout.

On nous a installés sur la terrasse. 4 autres tables étaient occupées par des restaurateurs, a priori, parce que ça parlait boutique. 

Pas de carte, mais un menu du jour proposant 2 entrées, 2 plats et un dessert. J’avais appelé avant pour prévenir qu’Alice ne mangeait ni viande, ni poisson, ni œufs. Ils ont tenu compte de nos particularités.

En entrée, un velouté poireau pomme de terre, huile de curry et œufs de hareng (enfin pour moi) : un truc de fou ! une texture tellement douce et faut que je fasse des essais, mais cette huile de curry est une excellente idée.

Pour le plat, Alice a eu des légumes rôtis parfaitement assaisonnés, j’avais, moi, en plus un pavé de thon blanc à peine snacké. Incroyable!

En dessert, Alice a eu du fromage et moi une « crème d’ange » au sirop de pêche et meringue. J’ai rarement mangé quelque chose d’aussi aérien.

Franchement, un bel endroit que ces Planeurs, boulevard des minimes à Toulouse.

C’est pas le tout, mais il fallait quand même aller chercher le thé. On était là pour ça au départ.

Sur notre chemin encore une « p’tite n’église ». 

Assez étrange, elle aussi. En même temps, je me rends compte que c’est toujours mon sentiment quand je visite une église. Elles sont toutes exceptionnelles, toutes différentes. Et c’est bien ainsi.

Récup du thé Mariage (je suis une princesse, il me faut le meilleur), au Domaine de Lastours. J’ai pris mes préférés.

Pause place St Georges chez Maurice, parce que j’aime ce café.

Et retour en métro avec 20 000 pas au compteur. Piouf.

Et journée finie ? Pas du tout ! Il y avait une réunion d’information pour la marche nordique. C’était très sympa. L’ambiance semble bonne. Maintenant, y a plus cas.

Petite douceur du soir, la Lune qui se lève pendant la réunion. Un heureux présage ? J’espère bien !

Vendredi

Réveil un peu compliqué : le nez bouché et la gorge qui gratte. Alors canap…

Du coup, Alice m’a fait lire son pré-mémoire. Terriblement intéressant. Franchement, l’égalité des sexes est loin d’être atteinte. Comment ça une femme ne peut pas conduire le tracteur ? Et puis elle fait tourner la mayonnaise quand elle a ses règles tant qu’on y est !? 

Par contre, y a un qui est très très loin de ses considérations parfaitement futiles (vous le sentez le second degré là ?)

Une de mes orchidées est à fond. Elle a sorti 7 fleurs énormes, mais très lourdes. Du coup, Raph se les prend systématiquement et moi aussi un peu de temps en temps. Alice a donc fait ce qu’on aurait dû faire depuis longtemps. Et puis comme ça, j’ai pu photographier ses mains.

Un dernier déjeuner tous les 4 (des pâtes au beurre, les meilleures) et puis ça été l’heure de l’accompagner à la gare pour qu’elle rentre à sa maison.

On est rentré tranquillement en profitant du paysage.

Arrêt chez Carrefour pour 3 courses et… 2 playmobils.

Et sinon ? Ben, un vendredi soir sur la planète quoi…

Samedi

Réveil un peu compliqué, le nez très pris. Mais où est-ce que j’ai bien pu prendre froid comme ça ? 

On avait rendez-vous chez mon coloc d’aquarium pour le déjeuner. Passage chez Mauduit pour le gâteau et chez K et SuperMario pour déposer la tonnelle de jardin. 

Et là, je ne sais pas comment je me suis débrouillée en me penchant pour caresser le chien,  Paf !

Le dos qui se coince. Sur le moment, je sentais bien un truc gênant aux entournures, mais je n’imaginais pas la suite.

Arrivé chez A et Y, on passe un très bon moment malgré mes gestes compliqués et ma toux.

Le gâteau est délicieux, les discussions vont bon train et surtout que nous nous mettions à jour avec A. Tant de choses se sont passées depuis le mois de février où j’ai quitté le bureau.

De retour à la maison, mon dos est de plus en plus douloureux. Je m’attends à une nuit compliquée.

Dimanche

Pour une nuit compliquée… Ça n’a pas raté ! Je me suis réveillée à chaque micro mouvement. Un cauchemar. À 4h du matin, envie d’aller aux toilettes, mais impossible de me lever du lit puis de m’asseoir. Il a fallu que Jul m’aide. Bloquée de chez bloquée avec des douleurs fulgurantes. En particulier quand je toussais, c’est-à-dire toutes les 3 minutes environ. L’horreur !  

C’est bête, il y avait initiation à la marche nordique à 9h… Le premier qui dit que je l’ai fait exprès, je le mords !

Jul est resté avec moi. M’a massé. Donné des anti-inflammatoires. Apporté à boire. Bref, ils étaient 2 à veiller sur moi.

Il a même cuisiné.

Pour ne pas me laisser seule il n’est même pas allé embrasser K pour son anniversaire.
« Comment tu vas faire si tu as envie de faire pipi ? » Mouai bon…

Il s’est chargé du film du soir aussi. J’espère que je n’ai jamais été (et ne serai jamais) cette mère jouée par Alexandra Lamy. Elle est juste insupportable. 

Voilà donc une drôle de semaine qui se finit. Que ma mère se rassure, les anti-inflammatoires ont fait le job et je n’ai presque plus mal à l’heure où j’écris ces mots ! Par contre, ma toux me décollera les poumons dans les minutes qui viennent, je pense. Et qu’on ne me parle pas de miel, je pense que j’ai déjà avalé deux ruches entières avec abeilles et reines comprises. 

La semaine à venir ? Alors franchement je ne sais pas vraiment. Pas de pronostics, on verra bien. 

C’est ça le lâcher-prise ? Nan, c’est plutôt l’équilibre sans filet.

Je vous souhaite la douceur du miel (je n’ai pas tout mangé) et la fureur du piment (pour faire avancer le schmilblick).

2 commentaires

  1. Môman

    ha ben c’est sûr si tu as avalé les abeilles et la reine avec le miel ça m’étonne pas que ça gratte !
    trêve de plaisanterie j’espère que ça va mieux
    Mille bisous doux pour une très bonne santé. Prends soin de toi

    J’aime

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